Archives Août 2009
lundi 31 août 2009
Lumières sur...
Auteur: Aude RÉCO
Titre: Les Poupées Russes
(Nouvelles)
©
juillet 2009
62 pages
Candy est un mannequin
dans une vitrine de magasin, qui veut prendre son fusil et trouver un
corps humain.
Alice&June
veulent aller voir le chat sur Mars, alors qu'une
fan s'amuse et fantasme avec une poupée vaudou de Nicola Sirkis.
Une série
de nouvelles drôles, bizarres et fanatiques en clin
d'oeil à l'univers d'Indochine, un brin érotiques et parfois
choquantes.
L'auteure
s'amuse ouvertement et le lecteur la suit avec un plaisir grandissant.
Elle nous
ouvre un peu plus les portes de son monde, cette fois en écho avec son
groupe favori, mais sans déroger à son style.
Oeuvre
made in Aude Réco, univers original et certifié conforme, style brodé à
fleur de peau.
Le quartier
général d'Aude Réco se trouve ici: http://lesmotsassocies.fr.gd . Son petit
trésor se cache ICI.
vendredi 28 août 2009
Je sais déjà ce que vous allez
dire. Mais croyez-moi, non, je n'ai pas snobé mon quartier général. Mais
se consacrer à de charmants et sympathiques élèves qui dépendent de
vous pour apprendre le français en peu de temps, c'est prenant. C'est un
défi, et pour l'élève, et pour la formatrice.
Se relever aux
aurores, après tant de mois de cent pas, de doutes et remises en
question dans l'appartement, de nuits blanches à vivre avec les
personnages de mes livres ou de ceux des séries télévisées qui
permettent de mettre temporairement les contrariétés de côté ou combler
tant bien que mal d'autres défaillances du quotidien... Reprendre une
vie active et se mettre enfin au contact de la ville active, de ceux qui
vont gagner leur vie. C'est un peu, mais juste un peu contraignant,
parce que l'habitude n'est plus là et que le corps se défait de tout ce
dont on n'a pas besoin. Mais c'est une fatigue qui, très vite, se
transforme en exaltation, la preuve, j'ai pu aisément me passer d'un peu
de thé, cette semaine. Singulier, alors qu'il me fallait nécessairement
jusqu'à présent ingérer un litre de thé pour sortir du brouillard et
encore un autre litre pour que mon cerveau se remette rapidement en
marche. Et cela depuis l'ère d'avant J.-C.
Que du bonheur, de
pouvoir se remettre à exister, à respirer. Et de se demander en quelle
puissance supérieure on a bien pu croire ces derniers mois pour ne pas
court-circuiter en plein vol... Sans doute en la certitude de savoir que
demain serait toujours un autre jour.
Le week-end est là et je
n'ai pas la sensation de ne pas l'avoir mérité, ce coup-ci.
lundi 24 août 2009
Tu aurais eu un an de plus
aujourd'hui. Mais finalement, tu vis éternellement, puisque tu veilles
toujours sur moi. Sans doute en me prodiguant le courage nécessaire pour
affronter multiples situations...
Ces quelques mots te sont
adressés, cher Papa.
Ta fille aînée
dimanche 23 août 2009
Demain, jour de rentrée, retour à
la vie active. J'ai hâte, sincèrement.
Comme les rentrées
scolaires de l'époque, cela annonçait toujours quelque chose de nouveau,
de nouvelles têtes, nouvelles matières, etc.
Et ici, dans ce cas
présent, eh bien... Nouvelles perspectives, surprises à l'horizon,
renouveau, l'occasion de tourner une page, et d'autres, avec la
sensation que ce qui vient ne pourra que nous enchanter.
Croire
en soi et en ce que l'on fait.
Si l'on s'est trompé sur les
personnes d'hier et qu'elles n'ont pas su nous mériter, eh bien, soit.
Cela m'a servi de leçon. On ne peut s'empêcher de rencontrer des
sorcières-icebergs ou autres arrivistes sur sa route. Il faut juste
apprendre à les esquiver. A temps.
Vive demain et vive de
nouvelles aventures!!!
vendredi 21 août 2009
Lumières sur...
Auteur:
André MARTEL
Titre: La Captive de la
Maison des Charmes
(Roman)
©Le
Vert-Galant, 2008
Enlevée, séquestrée, exploitée sexuellement, Audrey n’a qu’une seule pensée, sortir de ce cauchemar et rejoindre Gabriel. Ce dernier, ne croyant pas à une fugue de celle qu’il aime, va tenter de tout mettre en œuvre pour la retrouver. Leur détermination suffira-t-elle à la soustraire à la menaçante Maison des Charmes ?…
Ceci
est le dernier roman d'André Martel. Cela sent le supense, suspense,
suspense, et c'est tout ce que j'aime.
André
Martel est un écrivain français, amoureux de la langue française et des
livres, que je vous convie à découvrir à travers son blog: http:// andre.martel.over-blog.com
. Et bien sûr à travers ses livres par ICI.
Silence radio. Je tente de trouver des solutions à des situations... Insupportables.
dimanche 16 août 2009
J'ai du travail, cette semaine,
et pas qu'un peu. Dans un peu plus d'une semaine, le Nouveau
Gagne-Pain fait son apparition et il me faut préparer mes
cours. Et devinez quoi? J'ai hâte.
Une nouvelle expérience, de
nouvelles têtes, de nouvelles attentes.
C'est une sacrée bonne
nouvelle, que je n'attendais pas dans l'immédiat. Le Grand
Tournant a fait tout son sens...
*
Pour ceux qui n'auraient pas suivi mes aventures datant d'il y a
plusieurs mois:
Le Gagne-Pain fait
référence à mon activité professionnelle, Le Grand Tournant, à
mon déménagement du Cameroun au Brésil, et à ma nouvelle vie :)
jeudi 13 août 2009
Lumières sur...
Auteur: Jo Ann von Haff
Titre: Till Death Do Us
Part
(Poèmes)
©Ladybirdism(s)
Ink Media, 2009
53 pages
C'est un recueil d'une dizaine de poèmes en anglais, et comme son titre l'indique si bien, "Till Death Do Us Part" veut dire "Jusqu'à ce que la mort vous sépare" en français.
L'auteur nous ouvre son coeur et nous fait partager, à travers son premier recueil, le vécu de l'amour, de la séparation, de la disparition, ainsi que du pénible et douloureux travail du deuil. Le "pour Toujours" et le "À Jamais", à la fois.
Par ailleurs, la couverture du livre est sublime, il faut tout de même l'admettre...
Jo Ann von Haff est un écrivain angolais de
langue française. Je vous invite à découvrir son univers par ici: http://joann-vonhaff.com .
Pour en savoir plus sur le livre et le commander, c'est par LÀ.
mercredi 12 août 2009
[ J'écris pour vivre mes rêves et je
rêve pour vivre mes écrits. ]
Laura
KITA KEJUO, août 2008 (L'Auteur Dans
Tous Ses Etats: le Blog)
mardi 11 août 2009
Des phrases qui résonnent, depuis
ce dimanche. Ça résonne fort et mon esprit, lui, ne cesse de raisonner.
Un
superbe week-end, après une semaine de longues attentes,
questionnements, un brin de doute. Et puis, le soulagement, l'impression
d'exister, pour la première fois depuis très longtemps. L'impression
d'émerger, de redémarrer une vie. Un peu comme cette sensation que j'ai
eue, lorsque j'ai découvert Toulouse, il y a dix ans, mon Bac en poche.
La vie devant soi. Le droit de trébucher et de se rattraper. Rien à
perdre, tout à gagner.
Ce dimanche, déjeuner en famille et amis
de la famille, tout cela est un peu semblable, finalement?!
Retrouvailles après des années, décennies de séparation. Heureux
souvenirs des grand-parents maternels, de mon père adoré, tous ces anges
maintenant ailleurs, mais veillant pourtant de si près sur nous. Une
journée où l'hiver s'est curieusement rétracté, laissant place au soleil
et au beau temps. Journée où les Cariocas se sont rués vers les plages,
à leur plus gand bonheur. Circuler en bus, avec vue incomparable sur
les plages, rien à envier aux cartes postales.
Toujours ce dimanche, quelques rencontres étonnantes, des personnes rayonnantes. Des êtres qui prononcent des phrases réconfortantes: "Aie confiance en toi. Aie confiance en ce que tu fais. Le reste suivra."
Et ces phrases qui reboostent le moral, pourtant déjà boosté depuis dix jours, sans ombre au tableau, oh chose singulière...
Ces phrases prononcées avec détermination, parce que la personne y croit et du coup, moi-même j'y crois, pas besoin de prêcher une convertie, finalement.
Ces êtres qui ont la phrase, le sourire, l'énergie qu'il faut pour redonner tout un nouveau sens à mon existence. Ces êtres qui, sans doute sans le savoir, m'aident à envisager le Grand Tournant non pas comme une terrifiante épreuve où l'on craint la chute à chaque instant, mais comme un formidable défi que je me lancerais à moi-même, découvrant en moi des facettes que j'ai absurdement ignorées pendant si longtemps.
Assez raisonné. En avant toute.
dimanche 9 août 2009
André Martel, auteur de La Captive de la Maison des Charmes, à propos de mon roman Délit Amical, en
août 2009:
[ J'ai beaucoup
apprécié la lecture de Délit Amical. Laura Kita
Kejuo, dans un style alerte, nous fait partager l'intimité de ses
personnages, Lydiane et Mathis, et celle de leur entourage.
Dans cette intrigue bien ficelée, le lecteur
est impatient de
connaître l'issue du face à face entre les deux principaux
protagonistes.
Et de se demander si l'on doit prendre pour
confident un
interlocuteur connu sur le net ! Et de méditer sur certaines remarques
faites ici ou là par l'auteure :
" Les mots ( écrits) sont le reflet de notre
âme, nos empreintes digitales"
" En alliant le don et le travail, on obtient
quelque chose de près ou de loin du talent"
C'est donc un livre, tout à fait intéressant,
que l'on quitte à regret, avec des personnages que l'on n'est pas près
d'oublier !
]
vendredi 7 août 2009
Carte électorale, carte nationale
d'identité, CPF - cadastro de pessoas físicas - , et maintenant plus
que la carte professionnelle...
Une semaine qui s'achève, avec
les démarches qui s'achèvent, et c'est tant mieux pour moi et pour le
reste.
Vous savez pourquoi? Parce que sans ces documents, on
n'existe pas, on ne peut rien faire. Et sans CPF au Brésil, vous pouvez
toujours courir pour vous procurer quoi que soit. Vous pouvez vous
autoriser d'oublier votre tête à la maison, mais ce qui est sûr, c'est
que vous ne pouvez pas sortir sans votre CPF. Il passe même avant la
carte nationale d'identité, donc je ne rigolais pas lorsque je disais
que sans ce maudit CPF vous n'existez pas.
C'est marrant, je me
suis toujours sentie citoyenne du monde, les frontières, pour moi,
n'existent que dans les esprits. Mais pour être citoyenne d'un pays, il y
a tellement de règles que cela en devient irréel. Mais là, je suis
officiellement citoyenne brésilienne. Le sang coule dans mes veines
depuis 29 ans, mais là c'est de l'extra officiel. Pour contenter les
autorités, entre autres.
Bon, assez parlé des démarches, place au
week-end...
mercredi 5 août 2009
Cette semaine, place aux
innombrables démarches administratives.
Celles-ci ne m'enchantent
guère, mais il s'agit de citoyenneté et autres tracas, qui me rendront
service à l'avenir et dont je suis en droit de recevoir, donc je m'y
plie sans plus rechigner.
De la lecture, au retour de cette
journée décisive, m'attendra. Pour m'aérer l'esprit, bien évidemment.
lundi 3 août 2009
Lors
d'un bref séjour en juillet à Accra, au Ghana, Barack Obama y a
prononcé un discours, s'adressant au continent africain. Mon père n'est
plus là pour voir cela, mais lorsque je l'ai lu à haute voix, je suis
sûre qu'il l'a entendu. Les paroles résonnent bien trop fort et sonnent
incroyablement justes.
Voici un extrait du
discours de Barack Obama, le 11 juillet 2009, à Accra. Traduction
fournie par le Département d'Etat américain.
[...]
Premièrement,
nous devons soutenir les démocraties puissantes et durables.
Comme je l'ai dit au Caire, chaque nation façonne la démocratie à
sa manière, conformément à ses traditions. Mais l'histoire prononce un
verdict clair : les gouvernements qui respectent la volonté de leur
peuple, qui gouvernent par le consentement et non par la coercition,
sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne
le font pas.
Il ne s'agit pas seulement d'organiser des élections - il faut
voir ce qui se passe entre les scrutins. La répression revêt de
nombreuses formes et trop de pays, même ceux qui tiennent des
élections, sont en proie à des problèmes qui condamnent leur peuple à
la pauvreté. Aucun pays ne peut créer de richesse si ses dirigeants
exploitent l'économie pour s'enrichir personnellement, ou si des
policiers peuvent être achetés par des trafiquants de drogue. Aucune
entreprise ne veut investir dans un pays où le gouvernement se taille
au départ une part de 20 %, ou dans lequel le chef de l'autorité
portuaire est corrompu. Personne ne veut vivre dans une société où la
règle de droit cède la place à la loi du plus fort et à la corruption.
Ce n'est pas de la démocratie, c'est de la tyrannie, même si de temps
en temps on y sème une élection ça et là, et il est temps que ce style
de gouvernement disparaisse.
En ce XXIe siècle, des institutions capables, fiables et
transparentes sont la clé du succès - des parlements puissants et des
forces de police honnêtes ; des juges et des journalistes indépendants
; un secteur privé et une société civile florissants, ainsi qu'une
presse indépendante. Tels sont les éléments qui donnent vie à la
démocratie, parce que c'est ce qui compte dans la vie quotidienne des
gens.
Les Ghanéens ont à maintes reprises préféré le droit
constitutionnel à l'autocratie, et ont fait preuve d'un esprit
démocratique qui permet à leur énergie de se manifester. Nous le voyons
dans les dirigeants qui acceptent la défaite gracieusement - le fait
que les concurrents du président Mills se tenaient là à ses côtés
lorsque je suis descendu de l'avion en dit long sur le Ghana - et dans
les vainqueurs qui résistent aux appels à l'exercice de leur pouvoir
contre l'opposition de manière injuste. Nous voyons cet esprit se
manifester dans les journalistes courageux comme Anas Aremeyaw Anas,
qui a risqué sa vie pour relater la vérité. Nous le voyons dans des
policiers comme Patience Quaye, qui a contribué à faire traduire en
justice le premier trafiquant d'êtres humains au Ghana. Nous le voyons
dans les jeunes qui s'élèvent contre le népotisme et qui participent à
la vie politique.
Dans toute l'Afrique, nous avons vu de multiples exemples de gens
qui prennent leur destinée en main et qui opèrent des changements à
partir de la base. Nous l'avons vu au Kénya, où la société civile et le
secteur privé se sont unis pour aider à stopper la violence
postélectorale. Nous l'avons vu en Afrique du Sud, où plus des trois
quarts des citoyens ont voté dans la dernière élection, la quatrième
depuis la fin de l'apartheid. Nous l'avons vu au Zimbabwé, où le Réseau
de soutien au vote a bravé la brutale répression pour faire valoir le
principe selon lequel le droit de vote d'un citoyen est sacré.
Alors ne vous y trompez pas : l'histoire est du côté de ces
courageux Africains, et non dans le camp de ceux qui se servent de
coups d'État ou qui modifient les constitutions pour rester au pouvoir.
L'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, mais de fortes institutions.
[...]