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20 novembre 2009

Archives Janvier-Juin 2008

lundi 30 juin 2008

Le Rêve Eveillé

Après un week-end imprégné de hauts et de bas, un démarrage pénible ce lundi (comme d'habitude, quoi...)... Je retrouve une bonne humeur, une énergie qui durera le temps qu'elle voudra bien!

C'est vrai que je suis fatiguée et que j'ai cumulé très peu d'heures de sommeil depuis dix jours... Mais je suis contente, l'écriture et tout son coffret restent pour le moment ma majeure préoccupation. Je ne me sens pas obligée (sauf quand je culpabilise...), cela vient du coeur, l'esprit gambade même lorsque le corps est épuisé!

Très peu de gens ont de la chance de vivre un rêve éveillé, bien que nous devrions tous pouvoir y accéder. Je pense que j'ai trouvé mon rêve éveillé. Quand vous vous souvenez de cela, le reste n'a absolument plus aucune importance...

samedi 28 juin 2008

Envies Déplacées

Vous n'allez pas le croire. Je n'y crois pas moi-même, parce que ça fait un moment que ça ne m'est pas arrivé... MadeleinesAujourd'hui, j'ai une envie irrésistible de madeleines et de cornets de glace. C'est curieux, vu que mon dernier article traite justement de la tentation chez le diabétique... Je ne le fais pas exprès. Mais l'envie est là, je donnerais n'importe quoi.

Mon cerveau manque cruellement de repos, il doit y avoir un lien. Tout s'explique! Compagnon relève toujours cette alternance très masochiste entre le manque et la dépendance. Il ne me laisse décidément aucune seconde de répit.

Craquer me rendra coupable. M'abstenir me frustrera. Hmpf...

Depuis ce matin, j'ai craqué, mais pas sur des madeleines, encore moins sur de la glace: sur du pain d'épice et des céréales! Ce n'est pas beaucoup mieux pour Compagnon... Mais j'ai fini par offrir le pain d'épice à mon entourage. En espérant que le fameux pain d'ép  ne traînera pas trop longtemps dans les parages...

L'envie est partie ailleurs, en promenade, ouf.

Posté par Laura Maya à 21:18 - Diabète & Santé - Commentaires [6] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

mardi 24 juin 2008

Noces de Saphir

Mes noces de Saphir avec Compagnon aujourd'hui!
Sucre

Un extrait ci-dessous de mon texte, Du Sucre Tu Ne Mangeras Point .

[...] La Tentation

C'est singulier, même en essayant d'éviter toute situation te confrontant à lui, le sucre ne se trouve jamais loin. Il est présent dès ton petit-déjeuner, lorsque tes parents s'en servent pour adoucir leur café. Il est encore là, inévitable, dans la confiture aux fruits rouges, celle aux abricots et à la fraise... dans cette onctueuse pâte chocolatée. Dans les céréales, l'air de rien, sournois. Tout au long de la journée, dans les supérettes, les distributeurs, restaurants, pâtisseries...
Tu es tentée. Tellement tentée que, bien souvent, tu n'arrives plus à penser à autre chose. Une personne à tes côtés dans le bus avec une barre de chocolat. Le gâteau d'anniversaire d'un ami. Le cornet de glace et l'esquimau que s'achètent la plupart des passants, alors que le thermomètre culmine à 35 degrés.
Oui, tu es d'autant plus tentée que toutes ces douceurs représentent le fruit défendu, l'interdiction, le péché... Et puisque tu es têtue, tel un enfant mal dompté, tu es attirée par tout ce auquel tu n'as pas droit. Tu passes de la tentation au désir, du désir à l'obsession. Ces tentations grandissantes le jour, la nuit, finissent par avoir une emprise surprenante sur toi, sur ta raison, ta sagesse, ton humilité. Incroyable, non, ce pouvoir que le sucre peut exercer sur toi?
Quand bien même cette  envie apparaisse, disparaisse, revienne de plus belle, insistante, persistante, tu es vouée à l'impuissance. Tu ne peux rien contre elle. Tu ne peux rien contre le sucre. Qui a dit que tu n'avais pas le choix? Bien sûr que tu l'as. Soit tu y touches, soit tu n'y touches pas. Tu peux agir, mais tu ne peux rien contre ce désir.
[...]

© Laura KITA KEJUO, 2007  Tous droits réservés

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lundi 23 juin 2008

Absence Copinautaire

Solidarite_Globe_TrotteuseJe suis en absence copinautaire, en ce moment... Comment ça, vous ne comprenez pas ce que ça veut dire? C'est simple, je file un coup de main à une copinaute (qui ne tardera pas à perdre patience...) et je dois me consacrer exclusivement à ce coup de main. J'hiberne, donc, quelques jours, dans mon cocon littéraire...

N'empêche. Demain, nous avons un important évènement à fêter... Les 16 ans de ménage avec Compagnon! Eh oui, déjà! Compagnon le Diabète en a d'ailleurs après moi, depuis quelques jours, c'est insupportable, nous n'arrêtons pas de nous chamailler... Peut-être la Copinaute Val pourrait-elle nous expliquer dans quelle phase notre couple se situe? En effet, la Copinaute a fait une étude très poussée sur le sujet, il y a quelques jours...

Bref, 16 ans de vie commune, ce n'est pas rien. Chque année passée est une victoire sur la maladie... et une éternelle reconnaissance envers la science et le progrès...

J'ai donc décidé de vous livrer quelques (?) épisodes d'une longue lettre d'amour dédiée à Compagnon. Enfin, tout ça semble très poétique, n'est-ce pas, mais je vous assure, je devais être en transe lorsque j'ai écrit ce texte, l'année passée. Je m'étais promis de ne jamais le révéler, mais après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... Non?

Demain, donc, un extrait de Du Sucre Tu Ne Mangeras Point , que je mettrais sans doute dans sa totalité (j'hésite encore) sous peu sous téléchargement... Je le fais pour mon Compagnon, parce qu'il le vaut bien!

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Christine ARNOTHY - Relations Inquiétantes

Relations_InquietantesAuteur: Christine ARNOTHY
Titre: Relations Inquiétantes
(Roman)

Psychothérapeute d’origine anglaise, Axel Brown, installé dans la région albigeoise, est appelé un jour auprès d’une jeune femme. Laura, à vingt-six ans, a eu déjà plusieurs crises de paralysie partielle. Le mari, un homme d’affaires italo-américain, est souvent en voyage. L’emprise du docteur Brown sur sa malade n’est que plus importante dès lors qu’il lui explique qu’on ne quitte pas une femme presque infirme. Bientôt, elle se retrouve dans une chaise roulante.
Lors d’un appel à témoins pour une émission télévisée sur les problèmes sexuels des personnes handicapées, Brown persuade Laura de se rendre à Paris et l’accompagne…
Ces pages bouleversent et donnent une image de notre époque folle où celui qui se trouve devant une caméra, fasciné, est prêt à tout dire. Mais il y a aussi, dans ce récit, un amour vrai… La tension est incessante.
En tournant les pages, on est comme sur les montagnes russes : on crie et on rit.

Mon Opinion: Si je devais décrire le roman en un mot, je dirais: tension. Du début jusqu'à la fin. Des personnages marquants et space tels Axel Brown et Laura (je me suis demandée par moments qui était le plus dérangé des deux...). Des thèmes bien relevants, comme la soif du pouvoir et de la notoriété, des rapports humains basés sur une succession de mensonges, de faux-semblants, où chacun met en avant ses propres intérêts avant toute autre chose... Bref, une vision un peu réaliste (selon moi)...
J'ai bien aimé. Pourquoi? Parce que c'est un roman à mi-chemin entre le réaliste et le psycho, tout ce que j'aime... Mais surtout, parce que c'est une histoire bien racontée et que l'on ne s'y ennuie pas! Fidèle Christine!

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mardi 17 juin 2008

Mes Gribouillages (Suite)

(Je n'ai pas pris d'hallucinogènes, bien que j'en aie besoin, avec tout le boulot que j'ai.)

Libérée d'un poids soudain, d'une langueur et d'une tension à la fois. Etat d'apaisement, frénésie, sentiment d'accomplissement. Un peu comme quand on trouve sa voie et ma voie, c'est l'écriture. Il peut y avoir tout un tas d'autres choses, d'autres passions, enchantements, coups de coeur, etc... N'empêche, c'est elle la pièce-maîtresse, qui a le dernier mot. Elle ne domine pas. Mais elle est là. Dans les bons comme dans les mauvais moments, elle est toujours là. Je n'arrive pas à la maudire, même quand l'envie m'en prend... Parce qu'elle fait partie de moi et que sans elle, je ne suis rien.

L'écriture. Non pas seulement un désir, une passade ou une amourette...

Plutôt une possession, un accomplissement, une réalisation, la découverte de soi, la paix intérieure. Une vague notion de ce que je considère comme le bonheur...

La publication de mes écrits, me garantiront certes le statut d'auteur, je n'en doute pas... Mais ce vague-à-l'âme constructif et cette constante nostalgie créatrice définissent l'écrivain que je suis. Je n'en doute pas une seconde non plus.

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lundi 16 juin 2008

Mes Gribouillages (1ère Partie)

Je vis ma passion et ma passion vit en moi...

Oui, c'est l'écriture qui me redonne goût à tout, ce goût, ces sens égarés depuis plus d'un an... Qui édulcore ou épice (c'est selon) un cadre fade, un quotidien beaucoup trop fade. C'est cet échappatoire, cette porte de sortie qui permet de s'évader le plus loin possible et de se créer un monde rien qu'à soi.

Posté par Laura Maya à 23:30 - Ecriture - Commentaires [6] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

jeudi 12 juin 2008

Après Heidi, Sophie...

J'ai déjà parlé il y a quelques semaines de ma grande complicité de longue date avec Heidi, la célèbre petite fille des Alpes... Je ne l'ai pas connue dans les dessins animés ou films, non non, je l'ai découverte en étudiant les deux premiers tomes de ses bouquins, qui étaient au programme au primaire (en Suisse)... C'est drôle, c'est en grandissant et en relisant des bouquins supposés être pour les enfants (j'ai horreur de ce genre de stéréotypes) que je les comprends et les apprécie davantage... Heidi en est un bon exemple. On y décèle la présence du fort sentiment de la nostalgie, de connaître le bonheur de se sentir chez soi, la caricature du citadin pur, borné et étroit d'esprit... Bref, en le lisant adulte, il y a toujours moyen d'en tirer quelconque leçon.

Aujourd'hui, je vais mentionner une autre grande complice à moi, Sophie! OK, la Comtesse de Ségur a dit qu'elle avait Les_Malheurs_de_Sophieécrit ce livre pour les gosses, mais n'y prenez pas garde. Sophie est peut-être une gamine, mais qu'est-ce qu'elle est attachante! Elle a fait plus de bêtises que nous tous copinautes réunis...

Voici un petit résumé chez Amazon.fr: Pauvre petite Sophie ! Elle a pourtant tout pour être heureuse : une maman qui prend un soin tout particulier de son éducation, un papa qui l'adore, un cousin qui la défend toujours, une bonne qui est aux petits soins pour elle, un château magnifique...
Oui, mais voilà... Sophie est loin d'être la petite fille modèle que l'on attend, au contraire de ses amies Camille et Madeleine. Elle n'en fait qu'à sa tête et il s'y passe souvent de drôles de choses, au grand désespoir de tous. Elle coupe en morceaux les petits poissons de sa mère, manque de se brûler en pataugeant dans la chaux vive, fait souffrir le martyr à sa poupée de cire ou décide de se couper les sourcils pour devenir plus belle ! Bref, Sophie accumule les bêtises et fait preuve de bien vilains défauts, comme la gourmandise, la paresse ou encore le mensonge. Sa mère, inflexible et désireuse d'inculquer à sa fille les bases essentielles d'une bonne éducation, ne l'entend pas de cette oreille. Elle ne laissera rien passer et la pauvre Sophie devra maintes fois assumer les conséquences de ses actes en tentant d'en tirer une leçon, ce qui n'est pas souvent facile !

Je repense souvent à Sophie. J'ai lu son livre tellement de fois que, jusqu'aujourd'hui, certains épisodes de la vie quotidienne me rappellent souvent une de ses bêtises ou malices. Ce genre de personnage qui, une fois le bouquin terminé, ne nous quittera sans doute jamais...

Posté par Laura Maya à 23:45 - Lectures - Commentaires [5] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

mercredi 11 juin 2008

Morphée

La colère sourde qui sévissait en l'Auteur s'est apaisée.

Toutefois, Morphée se doit de se faire une raison: nous n'arrivons pas tout le temps à nous entendre et j'ai du mal, selon les jours, à m'abandonner totalement à lui. C'est bête que nous nous chamaillions sans cesse, puisque nous sommes complémentaires... Mais nous ne sommes pas en phase avec nos sens des priorités!

Morphée, lui, veut mon bien. Il veut veiller sur mon repos, afin que je puisse demeurer fraîche, disposée et en bonne Au_Litsanté. Mais si je n'écris pas, je ne peux pas être disposée et en bonne santé... Et en attendant, c'est surtout le soir que j'arrive à écrire, loin de tout bruit, distraction ou préoccupation diurne...

La nuit, pour moi, ne comporte hélas que six heures... Le temps entre minuit et six heures du matin défile trop vite, je tente sans cesse de le rattraper, lui voler quelques quarts d'heures... Mais la nuit n'en file que de plus belle.

Morphée n'aime pas me partager. Il souhaite que je lui consacre autant de temps que possible... Lorsque je lui en accorde très peu, genre trois à quatre heures, il me le fait payer très cher le lendemain, se moquant de mes traits tirés et de ma mine pâlotte. C'est à ce moment que je me dis: "D'accord, Morphée, tu as gagné. Cette nuit, je suis toute à toi."

Posté par Laura Maya à 22:42 - Insomniaque - Commentaires [3] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Nolween EAWY - Les Enfants de l'Ombre

Les_Enfants_de_l_OmbreAuteur: Nolween EAWY
Titre: Les Enfants de l'Ombre
(Nouvelles)



Ne ratez pas ce recueil! J'ai été conquise par ces "contes à la Stephen King"!

Ici pour commander et Ici pour le coup d'oeil au site : certaines nouvelles, telles que "Brume", "Page Blanche" et "Alessa" sont disponibles gratuitement à la lecture!

"Ce monde est terrifiant. Tous les jours, des milliers d'enfants sont les victimes innocentes des déviances, des psychoses de nos sociétés. Je tremble de savoir qu’il me faudra un jour « lâcher » mes enfants dans cette vaste jungle pleine de prédateurs sadiques et pervers.

Toutes les nouvelles, dramatiques ou fantastiques, contenues dans ce recueil sont issues de mon cerveau dérangé, de mes rêves et particulièrement de mes nombreuses phobies, mais elles se nourrissent des faits divers, des horreurs quotidiennes infligées à l’innocence même de notre société ... Ces « Enfants de l’Ombre »."

Posté par Laura Maya à 03:27 - Lectures - Commentaires [4] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

mardi 10 juin 2008

La Journée de la Colère

Je m'étais promis de ne pas me laisser déborder par un quelconque sentiment, ces dernières semaines, mais j'ai failli à ma bonne résolution: depuis hier soir, je suis en colère, j'ai la rage au coeur et au ventre et ce sentiment ne me fait pas le Tristesse_Peur_Colereplus grand bien...

Je suis en colère contre les intolérants, les racistes, les gens qui abusent de leur statut social, les hypocrites qui estiment qu'il soit plus facile d'oeuvrer dans le dos qu'en face, les manipulateurs, les stressés de la vie au stress communicatif, les grands indécis qui ne comprennent pas que la vie soit trop courte, les fieffés menteurs et tricheurs voulant parvenir à leurs fins, ceux qui veulent me convaincre que l'art est une perte de temps, ceux qui pensent que la corruption fait partie de la vie et régit nos vies...

Je suis en colère, parce que je suis en colère. La rage au coeur, la rage au ventre. La peur au coeur, la peur au ventre.

dimanche 8 juin 2008

Guy de MAUPASSANT - Une Vie

Une_VieAuteur: Guy de MAUPASSANT
Titre: Une Vie
(Roman)

D'après un commentaire sur Amazon.fr: "Maupassant... Rien que le nom, et on se remémore les instants maudits de notre scolarité ! Notre bac de français... Finalement, on préfère oublier toute cette période littéraire car elle est trop liée à de mauvais souvenirs... Et pourtant, quoi de plus moderne qu'un roman ou qu'une nouvelle de Maupassant ?

Jeanne est une jeune fille qui sort du couvent. Elle ne rêve que d'une chose : rencontrer l'amour. Un jeune homme vient dîner à la maison, une promenade est arrangée sur la plage d'Etretat, et voilà notre Jeanne qui tombe amoureuse aussi sec. S'enchaînent alors les désillusions, les larmes, et l'amertume qui vont la plonger dans une profonde solitude... Jusqu'à la naissance de son fils.

Banale histoire d'amour déçu, d'illusions perdues. La perfidie de l'homme ronge les âmes pures, chose que tout le monde sait, rien de bien original. Mais sous la plume de Maupassant, ces banalités prennent des tournures tragiques, sulfureuses et même ultra-stressantes ! On se prend d'une amitié et d'une compassion profonde pour Jeanne, et on aimerait parfois la secouer comme un cocotier, car tels deviennent les personnages purs de Maupassant, indolents et désabusés. Une vie, un roman, un moment inoubliable."

Mon Modeste Point de Vue: Je n'ai jamais lu ce livre avant, il n'était pas au programme des lycées que j'ai fréquentés... Mais enfin, je suis assez partagée! D'un côté, je dirais que j'apprécie nettement davantage le style de Maupassant dans ses nouvelles, où je retrouve davantage d'émotion, de tension, de rebondissements... Et de l'autre, je me suis finalement prise de sympathie pour Jeanne, l'héroïne, qui s'accroche à son enfant comme à une bouée de sauvetage, parce qu'il est le seul sens de sa vie, la seule chose qu'il lui semble avoir réussi. Elle n'attendait de la vie qu'un peu d'égard, de considération et elle se retrouve avec un mari indifférent et infidèle, une existence remplie de mensonges et de déceptions. Son amour démesuré pour son fils la conduit presque à la perte de la raison... A ce moment, il me semble retrouver Maupassant, qui se plaît à retrancher ses personnages aux limites de la folie.
Alors, il est vrai que je préfère le ton tragique et émotif de ses nouvelles, où il se perd un peu moins en descriptions indéfinies que dans ce roman précis (bien que les descriptions soient LA signature de Maupassant, on y a toujours droit quoi qu'il arrive!)... Mais cette histoire semble vraie, les sentiments sont vrais, les personnages sont vrais, nous pourrions nous y retrouver...
Est-ce que je le conseille? Oui, aux grands rêveurs. Pour les autres, commencez plutôt par les nouvelles. Que les adeptes du psychologique ne ratent surtout pas ses nouvelles!

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mercredi 4 juin 2008

Dans la Lune

La_LuneAussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été dans la Lune. Pas comme ces astronautes qui ont frôlé le sol, non non, j'ai fait mieux, en ce qui me concerne. J'ai vécu DANS la Lune (et pas SUR) et j'y vis toujours, le plus souvent.

Déjà au primaire, sur les bulletins, quelques remarques révélatives de mes enseignants: "Elève très appliquée, souriante, discrète." "Laura est toujours dans la Lune." "Distraite, un peu trop rêveuse."

Et voilà. Le pire, c'est que 20 ans plus tard, les choses n'ont pas beaucoup évolué. Je suis toujours rêveuse, à l'extrême, la tête dans les nuages et je vis dans la Lune, la plupart du temps. Oh, ne croyez pas que ça m'ennuie tant que ça. Croyez-moi, je suis bien mieux dans la Lune que sur Terre! Les choses y sont beaucoup moins compliquées. Les gens sont gentils et plein de bonnes intentions. Les sorcières n'y existent que dans les contes de fées et ne font donc pas de mal en temps réel.

La Lune permet de me dépayser dès que l'envie m'en prend. Le voyage ne me coûte pas bien cher, de même que le séjour... Je vous y invite quand vous voulez.

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lundi 2 juin 2008

Si Simple la Vie

Eh oui, qu'est-ce que l'humanité se complique la vie, pourtant si simple, pour rien! Pourquoi ne nous contentons pas, tout bonnement, d'agir en fonction du moment? Nous avons peur de nos passions, de nos envies et nous bloquons l'esprit à toute impulsion. Nous privilégions, la plupart du temps, la réflexion et les éternelles interrogations. A quoi cela nous avance-t-il, en fin de compte, puisque nous ne sommes pas forcément plus décidés ou avancés au bout de tout cela?

Stylo_PlumePar exemple. J'ai toujours écrit. Toujours, avec un certain naturel. Je ne me disais jamais: "Tiens, il faudrait que j'écrive." Je m'asseyais quelque part, sur mon lit, sur mon canapé, à table et j'écrivais. Il ne me fallait rien de plus que mon cahier et mon stylo.

Mais à partir du moment où l'on s'inflige soi-même une certaine pression, c'est la catastrophe. "Je devrais faire attention à mon langage, au vocabulaire", "Que penseront tels amis, ma mère ou le boulanger d'à côté et mon pharmacien, s'ils lisent ce chapitre? Ce livre?", "Je devrais avoir fini ce chapitre, ce roman depuis longtemps. Qu'est-ce que j'attends? Ce n'est pas sérieux, comme attitude. Un écrivain se doit d'être discipliné. Il me faudrait faire ceci, être comme cela..."

Et voilà. La soirée ou la nuit peuvent s'écouler et je peux être restée tournoyant dans tout l'appart', sans avoir rédigé une seule ligne. Uniquement, parce que cette pression bloque l'esprit, au lieu de le libérer.

Si je m'asseyais tranquillement et qu'au lieu de me dire: "J'ai un roman à finir de rédiger", je me disais simplement:"Je prends un peu de temps pour moi-même", je reviendrais plus souvent à cette époque sereine et pas si lointaine, où j'écrivais tout court et où mes démons, le monde extérieur n'avaient aucune incidence sur mon énergie, ma détermination, mon histoire, mes personnages... Mon petit cocon romanesque, en somme.

Je vous laisse, j'aimerais bien prendre un peu de temps pour moi...

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mercredi 28 mai 2008

L'Amour et les Falaises

Bon, je sens que mon petit post précédent sur l'amour et les falaises crée polémique.
Falaises_de_Guarita__Torres_RS__Bresil
A priori, je ne me jetterai pas d'une falaise, que cela soit clair. A moins qu'IL me pousse à bout, mais j'espère qu'on en arrivera pas là! (Mais je pense qu'il y ait de plus fortes chances que je le pousse moi-même d'une falaise avant!)
Ce pauvre PLAUTE, ou comme il voulait bien se nommer, voyait peut-être l'amour comme une souffrance atroce et infinie, se jeter du haut d'une falaise étant un moyen de se tuer d'un coup et d'abréger ainsi ses souffrances.

Personne n'aime souffrir. Enfin si, les masochistes, mais j'ai décidé que je n'en serais plus une, alors... Je préfère la falaise, pour en finir au plus vite.

De toute façon, avant de songer à l'éventualité d'une quelconque falaise, j'ai beaucoup trop à faire, il faudrait remettre le projet. Entre une BD à traduire en suspens, un manuscrit copinautaire à relire, des corrections de mon propre manuscrit à retravailler, des bouquins que je veux lire, des articles bloguesques copinautaires à découvrir tardivement, des épisodes d'Urgences, 24, New York 911 à regarder, Canalblog, Myspace, Facebook, mes relecteurs qui menacent de me tuer... OH LA LA!!! Et la tête de la petite Laura explosa.

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mardi 27 mai 2008

...

"Il est plus dangereux de tomber en amour que de tomber du haut d'une falaise." PLAUTE, Je Sais Pas Conbien d'Années Av.-J.C.

Ben voyons. Si seulement j'avais eu cette information auparavant! Il y a bien longtemps que je me serais jetée d'une falaise...

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samedi 24 mai 2008

Sigmund FREUD - Introduction A la Psychanalyse

Introduction_A_la_PsychanalyseTitre: Introduction A la Psychanalyse
Auteur: Sigmund FREUD

Issue d'une série de conférences données par Sigmund Freud, cette introduction constitue le livre de base de l'étude psychanalytique. L'auteur y présente les concepts de son étude et les nourrit d'exemples et de critiques avec l'intention d'en affirmer la justesse.

Les Grands Axes:
-Les Actes Manqués
-Les Rêves
-La Théorie Générale des Névroses

Ce Que J'en Ai Pensé: Un de mes multiples défis pour 2008... Lire ce pavé (respects à l'auteur, environ 600 pages!). Défi relevé en 3 mois, m'étant promis d'aller au rythme qu'il me faudrait. Je ne suis pas déçue, bien au contraire! Une oeuvre incroyablement riche, un travail et des recherches considérables, un bon baptême pour tous ceux qui débutent et découvrent la psychanalyse...
Il faut dire aussi que, vu le personnage, il n'y avait que Monsieur Freud pour oser consacrer la moitié de sa vie à l'étude de l'Inconscient. Il expose d'inombrables détails auxquels personne n'aura pensé, sauf lui, bien entendu, sinon on ne parlerait pas de ce bonhomme jusqu'aujourd'hui...
Oui, bon, j'avoue, il y a eu des passages (plusieurs, surtout dans la Théorie des Rêves qu'il rabâche en long, en large et en travers!) où j'ai vraiment eu envie de sauter des pages, car j'avais l'impression que l'auteur partait dans un délire qu'il était seul à maîtriser... Mais dans l'ensemble, je dirais que ses théories tiennent debout, qu'il n'était pas aussi déséquilibré que l'on cherche à nous faire croire (il se posait juste un peu trop de questions, mais après tout...) et que je suis d'accord avec lui sur pas mal de points, dont le suivant: la Science a besoin de s'allier à la Psychanalyse, car l'Inconscient est à l'origine ou joue du moins un rôle crucial dans la plupart de nos maux physiques et autres maladies mentales...

Alors, pour les curieux qui désirent faire ami-ami avec la Psychanalyse... ce pavé est incontournable pour les présentations!

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jeudi 22 mai 2008

Sophie KINSELLA - L'Accro du Shopping Dit Oui

L_accro_du_Shopping_Dit_OuiTitre: L'Accro du Shopping Dit Oui (Shopaholic Ties The Knot)
Auteur: Sophie Kinsella
(Roman)

Présentation de l'éditeur
Sa devise ? Je dépense donc je suis. Sa vision du devoir conjugal ? Choisir LA bague indémodable. C’est insensé et pourtant Becky Bloomwood va se marier ! Et inutile de dire que les préparatifs s’annoncent… catastrophiques : très vite, se pose la délicate question du lieu où célébrer l’union. Dans le jardinet ridiculement british de papa, avec tente bariolée et robe de mariée qui vous fait la silhouette « d’une saucisse dans un chausson de pâte feuilletée » ? Ou au mythique hôtel Plaza, sous l’égide de la belle-mère, authentique Cruella au total look fashion ?
Écartelée entre goût du luxe et respect des traditions, Becky la flambeuse va cette fois-ci devoir choisir. Pour le meilleur et pour le rire…

Mon Humble Avis: Ah là là, qu'est-ce que j'ai bien rigolé... Becky est trop attachante... Encore et toujours! Même si des fois ses manies de shopping et de fabriquer des bobards gros comme une maison agace un tantinet... Merci, Sophie!!!

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mardi 20 mai 2008

28 Balais

Le vendredi 16, le jour de mes 28 balais, me semble déjà loin. Dommage. J'aurais souhaité qu'il se reproduise tous les jours. Je n'ai rien fait de plus particulier que les autres années... Toutefois... J'étais d'une humeur inégale à celle des autres jours de l'année!

Depuis X temps, le jour de mon anniversaire est jour sacré. C'est le jour où j'oublie tout chagrin, misère, contrariété... TarteRien n'a plus d'importance que ces 24 heures, qui sont toutes à moi et rien qu'à moi. C'est le jour où je me permets tout et où tout le monde vous permet tout, vous accorde un peu plus d'attention, où même certains se souviennent que vous existez... Mais ce jour précis, je ne tiens rancune à personne, le coeur est léger et je me sens plus jeune que jamais. Je ne me sens jamais en train de prendre de l'âge, le Jour J. Je suis rayonnante et clame à qui veut l'entendre, telle une gamine de dix ans, que c'est mon anniversaire! Oh non, que l'on ne s'y méprenne pas, pas pour m'attendre à recevoir un quelconque cadeau: non, le plus beau cadeau est cette journée évènement en elle-même... Mais plutôt parce que je suis aux anges et que je souhaite que ce bonheur soit communicatif et que mon entourage le soit également!

Cet état d'esprit paisible et excitant à la fois, ces papillons au ventre, le coeur battant la chamade... Oui, il faudrait le vivre chaque jour pour vivre heureux et plus longtemps... Que je sois en face de celui pour lequel mon coeur bat, avec mes personnages dans mon cocon romanesque, devant le sourire angélique et innocent d'un enfant, devant un ami plus cher que tout... Peu importe.

Vive les 16 mai et vive les 28 balais.

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lundi 5 mai 2008

Un Fidèle Lundi

Envie_de_HurlerLe week-end s'est mal passé et le pire, c'est que la semaine commence mal, elle aussi.

Des lapins posés, attendre un téléphone qui sonne (et qui ne sonne pas), vouloir un peu de paix intérieure pour écrire et m'occuper de mes personnages, sans y parvenir, trop d'ondes familiales grésillantes interférant pour pouvoir savourer la fin d'un bon bouquin, vouloir aller noyer son désarroi dans la boisson sans atteindre son but (je sais, pas bien!)... Et surtout, attendre un impatiemment un coup de fil et ne pas avoir le courage d'appeler soi-même (quelle horreur... ou plutôt quel manque de courage!)...

Le lendemain étant un autre jour, on garde espoir pour le lundi, bien que de légende, on déteste les lundi. Et là, hélas, ce n'est pas mieux. On se lève à la bourre, avec un sacré mal de gorge, on ne trouve plus ses clés, ni ses affaires pour la gym, on ne trouve pas de taxis pour aller bosser (c'est notre moyen de transport en commun ici), le chauffeur de taxi semble avoir pris du valium et avoir les neurones à plat, car il roule à vingt à l'heure, l'ambiance dans la matinée est terne, le ciel est gris, indécis et ne veut pas se décider à déverser son averse. L'ordinateur, l'outil de travail est lent, ne semble pas disposé à se réveiller et à reconnaître son maître. Mauvaises surprises, mauvaise ambiance, humeurs sombres. De quoi déteindre sur mon espoir limpide de rattraper un lundi à défaut d'un week-end plus ou moins raté...

La pause, ouf, un instant de répit, pour se redonner une humeur joyeuse, pourquoi pas appeler une copine Outre-Méditerrannée... Instants de bonheur. Mais là encore, on tombe au taxiphone sur un commerçant qui, une fois la conversation terminée, nous sort un prix exorbitant, incohérent, incroyable (le prix habituel x6). C'est de la faute de moi la cliente qui me suis trompée de cabine, j'aurais dû "deviner" qu'il fallait plutôt entrer dans la cabine de droite, quand même!

Alors on revient encore plus énervée qu'avant de pause et là, on s'ennuie grave, les minutes semblent des heures, on ne voit pas la fin de la journée.

Ouf, sursaut d'espoir, cours de gym, un peu de détente. Tout se passe bien, on narrive à l'heure, la prof est sympa, les participantes motivées, je ne me tords pas de cheville, tout va bien.

Puis on donne cours particulier de portugais, comme souvent après les cours, l'élève a bien retenu la leçon d'avant, semble motivé comme d'habitude et transmet son énergie à sa prof un peu sonnée par ses dernières heures un peu grises. Tout se passe bien.

N'empêche. Le téléphone n'a toujours pas sonné et la semaine a tout de même mal comencé. Restent 6 jours pour rattraper le tir...

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dimanche 4 mai 2008

Pique-Nique

Aujourd'hui, il fait une chaleur un peu étouffante, à tous les coups il va pleuvoir à Yaoundé...

Je n'ai pas pris le temps de m'occuper suffisamment de mes petits et ma conscience n'est pas limpide. Je vais aller avec des amis pique-niquer, tant que la saison des pluies nous laisse un peu de répit... J'aurais sûrement l'esprit un peu plus dégagé pour revenir vers Lydiane et Mathis plus tard. Je laisse mes petits au soin de la baby-sitter le temps d'un après-midi...

Prière à Poséidon, le dieu des vents et des mers, de nous laisser profiter de cette petite escapade!

mercredi 30 avril 2008

Blog: Noces de Coton

Gateau_d_AnniversaireOh, mon blog chéri a un an aujourd’hui ! Joyeux anniversaire, santé et prospérité ! 



D'ailleurs, il y a un an, mon premier article dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2007 ressemblait à ça:
 



Premiers pas
 

Mes premiers pas sur Canalblog. Comme d'habitude, je n'arrive pas à trouver le sommeil, donc j'en profite pour écrire... Vu l'heure qu'il est, toute âme perdue sur cette planète dort. Mais en ce qui me concerne, j'ai encore les yeux grand ouverts! Et plein d'énergie à revendre, ce qui est plutôt rare à cette heure-ci... Mais bon, j'ai toujours été assez décalée avec le monde!

Encore quelques retouches pour mon roman et il sera enfin prêt pour la publication! Quelle joie!!! Quand on a bossé longtemps sur quelque chose, misé toute son énergie, passé des nuits blanches, on est quand même fier d'arriver au bout. Mais je ne suis pas encore au bout de mes peines. Alors, ne nous réjouissons pas trop tôt!

Je suis vraiment contente d'avoir atterri ici...

lundi 28 avril 2008

Ces Personnages Trop Gâtés

Zut, déjà lundi. J'ai l'esprit un peu embrouillé et le corps meurtri. Pourquoi? Eh bien, je me suis couchée tard. C'est vrai que je m'étais promis (les bonnes résolutions de toujours!) de me remetttre au sport et de me coucher à des heues plus raisonnables… J'ai tenu parole pour les deux, depuis quelques semaines. Mais j'ai toujours du mal à accepter les fins de week-end, alors pour les prolonger, je me couche tard, je bouquine, je gribouille et je regarde des séries. Comme par hasard, je n'ai pas eu le temps de voir mes épisodes de 24 durant tout le week-end, alors c'est hier soir à minuit que j'ai tenu à regarder mes épisodes. Je sentais que si cela n'avait pas été le cas, j'aurais très mal démarré la semaine…

Le petit corps meurtri? J'en sais rien, depuis ce matin, c'est la cata, une petite crise de foie, probablement. J'ai encore dévoré des petits biscuits en guise de petit-déjeuner et peut-être que mon foie et sa compagnie en ont marre de la mauvaise alimentation. Je devrais définitivement arrêter le sucre, si seulement je pouvais en saisir tout le courage! (au moins pour Compagnon Diabète!)

Decor_et_PersonnagesJ'aurais nettement préféré rester avec Mathis et Lydiane, ce matin, au lieu de venir au Gagne-Pain. Ils sont beaucoup plus amusants et je les aime bien davantage… Un peu comme ces enfants que je n'ai pas encore. Mais pour que je continue, l'esprit plus tranquille, à m'occuper d'eux, il faut bien que j'aille au Gagne-Pain… Alors, je me fais une petite raison!

N'empêche, ils n'arrêtent pas de gambader dans mon esprit et j'avoue que, par rapport à eux, je n'ai pas la conscience bien tranquille. Alors, après le Gagne-Pain, le cours de sport et le cours d'Anglais à administrer, il faudra rentrer et s'occuper de ces enfants.

Je les ai trop gâtés, décidément. Ils commencent déjà à me commander...

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dimanche 27 avril 2008

Ce fut DIAM'S...

Diam_sHeu.. Je pense que l'on n'a pas beaucoup de chance avec l'artiste Diam's au Cameroun.

Elle devait se produire hier à l'Hôtel de Ville de Yaoundé et était attendue pour 17 heures. Génial, certains d'entre nous avaient encore envie d'y croire...

Mais il se trouve qu'à 17 heures, ils étaient encore en train d'installer le podium, semble-t-il.

A 19 heures, je suis arrivée avec ma soeur la Sauterelle et un autre pote. Les grilles n'étaient pas encore ouvertes, pas de 1ère partie, pas plus que de Diam's en vue. Hum.

A 19h30 environ, ils se sont résignés à ouvrir les grilles. Nous avons pu nous hisser à l'ntérieur. En passant, le concert était censé être gratuit et je ne vous dis pas le peuple qu'il y avait!

A l'intérieur, enfin dans l'enceinte de l'Hôtel de Ville, c'était le chaos complet. Une bonne partie de la foule n'avait pas attendu la fameuse ouverture des grilles et s'était déjà débrouillée pour les escalader. Quand on voit que certains attendaient debout depuis près de quatre heures, on leur en veut moins d'avoir pu perdre les pédales...

Démarra une première partie insignifiante avec des soucis d'animation, on n'a pas su d'ailleurs quel était le programme exact et l'heure des passages. Tout ce que la foule voulait, de toute façon, c'était voir Diam's et j'en faisais partie!

20 heures, 21 heures, 22 heures et innombrables problèmes de câbles, de micro et d'animation plus tard, toujours pas de Diam's en vue. Les gens sont énervés, les pieds font mal, personne ne veut nous dire à quelle heure elle arrive. Hmpf.

22 heures 30, ma soeur et moi décidons que le temps d'attente suffit. On ne fait pas déplacer une population à 17heures pour un concert de 23 heures ou minuit. En passant, on n'était même plus sûr dans l'histoire qu'elle viendrait, les organisateurs ne disant rien de concret... On rentre donc à la maison, fatalistes. Grrr.

Le mot de la fin: elle est venue, paraît-il. Vers 23 heures. Mais à peine a-t-elle entamé "La Boulette" que la sono aurait lâché quelques minutes plus tard. Et puis, plus de concert. C'est bête, hein.

La faute à qui? Je n'en sais rien et à vrai dire, peu importe. On ne semble pas avoir de bol, pour la voir, cette artiste, à Yaoundé... Encore heureux que j'aie l'album, on se fera une raison là-dessus!

Sans commentaires.

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samedi 26 avril 2008

Concert???

Tout à l'heure, je vais assister à un concert et j'ai hâte!!!

Je ne vous dis pas encore lequel, car si jamais l'artiste ne se pointe pas, ce sera la honte...

A tout à l'heure....

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mardi 22 avril 2008

Always On My Mind...

Mystère, mystère. Je suis dans un de mes mauvais jours avec mes personnages. Il y a des moments comme ça. Oû ils m'enchantent, où ils m'obsèdent, me procurent de la joie, satisfaction, épanouissement... Et puis d'autres où je ne semble pas trop être en phase avec eux. C'est assez difficile pour moi de voir mes personnages suivre leur propre voie, se transformer, j'ai l'impression, par moments, de ne plus les reconnaître!

Du coup, il y a des jours où je dirais que je les boude un peu, je préfère prendre le large, pour mieux revenir par la suite. Avec du recul, j'arrive à m'adapter à mon entourage romanesque... quelque peu, avant un prochain conflit. A croire que Mathis et Lydiane sont aussi vivants pour moi que les autres personnes qui m'entourent. C'est un peu flippant, mais à force, je trouve ça presque normal. Depuis l'adolescence, je passe mon temps à écrire et à rêver. Tout se passe dans la tête. Alors je vis constamment avec mes personnages et leurs histoires, que je le matérialise sur le papier ou non. C'est juste un peu frustrant pour moi, au bout d'un moment, de seulement rêver;  il me faut réaliser et donc écrire...

Maintenant que j'ai créé Lydiane et Mathis, je ne pourrai plus m'en débarrasser, quand bien même je voudrais. Tous les lecteurs ne se souviendront pas d'un ou de plusieurs personnages en fermant un livre, par la suite... Par contre, les personnages, eux, ne quittent jamais la vie des auteurs.

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lundi 21 avril 2008

Sophie KINSELLA - L'Accro du Shopping à Manhattan

L_accro_du_Shopping_a_ManhattanAuteur: Sophie KINSELLA
Titre: L'Accro du Shopping à Manhattan
(Roman)

Becky Bloomwood, la terreur des distributeurs toujours aussi folle de fringues, ne s’est guère assagie question finances. Mais à quoi bon être enfin devenue la journaliste financière la plus populaire d’Angleterre si l’on n’en profite pas un peu ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le séduisant Luke, son fiancé. Même s’il travaille du matin au soir pour monter sa nouvelle agence de communication à… New York ! Le rêve pour toute accro du shopping qui se respecte !
Aux anges, Becky s’envole avec lui vers ce paradis de la consommation où elle se grise à l’envi de soldes, de marques et de boutiques. L’ivresse tourne à la gueule de bois quand Luke découvre, un beau matin, dans un tabloïd anglais, un cliché de Becky en pleine frénésie d’achats sur la Cinquième Avenue. Autant dire adieu à leur crédibilité et à tous leurs grands projets. Mais la coïncidence est fâcheuse et Becky est sceptique face au hasard…

Mon Humble Avis: Eh bien, que dire… Cette sacrée Sophie a réussi à rendre le personnage de Rebecca Bloomwood particulièrement attachant à mes yeux! Rebecca réinvente tout un monde à elle seule et j'attends avec impatience d'autres tomes pour poursuivre la découverte des aventures rocambolesques de Becky!!!

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jeudi 17 avril 2008

Il Etait Une Fois...

le_MirailOh, ce que je rêve de pouvoir retourner à ma vie d'étudiante, dans mon petit Mirail et dans ma petite Ville Rose… C'est sûr qu'en pratique, c'est un peu difficile. Et puis, il faut dire que, le problème, - et pas des moindres - est que je serais fauchée comme les blés, comme tout étudiant qui se respecte. Et je ne mentirais pas jusqu'à dire que j'ai bien vécu l'époque du foirage, au contraire, ça ressemblait plutôt à l'Enfer sur Terre. Mais cela ne m'a pas tuée, heureusement, et je garde, dans son ensemble, un très bon souvenir des années fac. Car, malgré les quelques mésaventures et difficultés, il y avait ce sentiment de liberté dans la réalisation de soi et de tous projets. Un peu comme si le monde nous appartenait… je reste d'ailleurs convaincue, jusqu'à présent, que le monde appartient aux étudiants, mais ce n'est que mon avis.

Pourquoi? Parce que les étudiants sont tels que les rêveurs et les artistes. Ils rêvent et recherchent perpétuellement de meilleurs horizons. Ils croient en de meilleurs horizons. Ils vivent l'instant avec passion.

En fait, je n'ai pas vraiment besoin de retourner au Mirail ou me replonger dans le passé… Dans le fond, je n'ai jamais perdu cette âme estudiantine et, à vrai dire, tant mieux. Même si, le plus souvent, hélas, cette âme est en parfait décalage avec les réalités quotidiennes.

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mardi 15 avril 2008

Le Retour de la Copinaute

Ode_A_Mes_PersonnagesSalut, les Copinautes! Je suis de retour parmi vous...

C'est vrai, j'ai tenu à hiberner quelques jours, grande était ma déception, ma rage par rapport à l'épisode "sorcière-iceberg" et autres détails. J'en voulais au monde entier, tous humains confondus. Mais je m'apaise et me fais une petite raison, comme d'habitude, le temps fait ses preuves et  il est bien connu que les meilleures vengeances se dégustent froides, pas vrai?

On recommence tout. J'ai décidé que l'année 2008 débutait pour moi aujourd'hui! Eh oui! Avec les bonnes résolutions, bien entendu.

Le premier serment (à bon entendeur, salut): Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.

La seconde nouvelle: Je me lance sérieursement dans la traduction littéraire, des langues étrangères vers le français, ceci étant l'anglais, le portugais et l'allemand. Alors, si vous avez des pistes ou des recommandations, pensez à votre copinaute! Je suis disposée, disponible et pleine de bonne volonté!!!

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jeudi 10 avril 2008

Mémoire

Déjà un an... Un père et un héros...

papa
Emmanuel Okim KITA KEJUO
(24 août 1948 - 10 avril 2007)

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mercredi 9 avril 2008

Entourage Malsain

Bon, ça commence à bien faire, ces collègues aigris, assoiffés par la carrière, mesquins et dépourvus de tout fond d'humanité. Je ne sais plus trop dans quel monde on vit, peut-être et sûrement en ai-je perdu le fil. N'empêche, travailler avec des personnes (je parle de la Sorcière-Iceberg) telles quelles devient insupportable et je ne supporterai plus cela très longtemps.

Je préfère les personnes franches et directes, ça fait un peu de mal à l'amour-propre sur le coup, mais au moins, le message passe clairement et limpidement et on sait une bonne fois pour toutes à qui on a affaire. Mais se servir de prétextes bidons pour justifier le fait que l'on n'ait aucune considération envers son collègues, je trouve cela bien bas - et lassant, à force, vu que ça se répète indéfiniment.

Bon, en gros, pour faire court, je ne peux plus prendre mes congés au mois de mai. Deux semaines et demi, cela serait beaucoup trop long. Alors, on se cache derrière des excuses "professionnelles", comme si on voulait défendre Sorciere_Icebergl'intérêt du Gagne-Pain, alors qu'en fait, on n'a aucun intérêt à ce que la collègue ait des projets pour aller se reposer. On s'en fiche royalement comme de l'an quarante, vu que la petite gentille secrétaire bonniche à tout faire compte pour du beurre et n'est digne d'aucun effort ou aucun geste. Alors, on propose aimablement une semaine de congés, pour ne pas paraître trop coeur de pierre. Comme si on pouvait tous se permettre de traverser les continents pour juste une semaine. Même dans son monde frigide, ce n'est pas possible. Mais lorsque l'on a décidé de faire de l'ambiance un cauchemar, rien n'est assez hard pour contrecarrer par plaisir malsain et sadisme les projets et le bien-être de son entourage…

Bref, évoluer dans ce monde de requins, c'est bon pour eux. Je ne suis pas là pour discuter une quelconque carrière (dans l'administration?!) avec qui que ce soit, ce n'est pas mon domaine. La carrière, je la discute avec moi-même, lorsque j'écris et lorsque je traduis, mes ambitions s'arrêtent là et je suis déjà sur la bonne voie, il me semble. Je la dispute avec mon héritage culturel et familial, mon nom, mon éducation, mes attentes de la vie. Tout ce que mon père a pris le soin de me laisser avant de tirer sa révérence. Et que l'on me croie ou non, c'est déjà bien assez et c'est tout ce qui importe.

Par respect pour moi-même, je ne m'imposerai pas cette ambiance malsaine et ce manque d'égard envers son prochain trop longtemps. Le temps est bref et mieux vaut le consacrer à de la qualité et pour le reste, je me contenterai de passer mon chemin, si je puis me le permettre...

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lundi 7 avril 2008

Mes Petites Alpes

J'ai une petite forme depuis la semaine dernière et cela n'arrange pas davantage mon humeur, grisâtre. Cette sensation de vide, comme d'habitude, qui vient et repart comme cela lui chante…

Vide? Oui, des fois, lorsque l'on se demande où l'on va, si ce qu'on fait au quotidien a un sens…

En passant, j'ai fini le premier tome des aventures de la petite Heidi. Et je confirme, j'ai envié cette petite montagnarde, elle ne demandait pas grand-chose, sinon à être heureuse auprès de son grand-père, de ses chèvres et de son paysage suisse…

Je sais qu'en moi sommeille également une petite Heidi. Il me reste juste à retrouver mes petites Alpes. Je m'y attèle dès aujourd'hui...

Jungfernstieg

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mardi 1 avril 2008

Clouée au Lit et Dans Tous Mes Etats

MalaaadeJe suis malaaade... J'ai attrapé la crève, bêtement, en m'assoupissant quelques heures avec les fenêtres grandes ouvertes, il y a deux jours... Du coup, depuis hier, c'est la séance de maux de gorge, maux de tête, toux, mal à la poitrine... Une partie de plaisir! Même pas pu aller au Gagne-Pain aujourd'hui (vu l'ambiance et ma motivation, ce n'est pas plus mal...).

HeidiClouée à la baraque, ce soir, je n'ai rien choisi de mieux que de relire un bon vieux classique à moi de Johanna Spyri (eh non, qui vous a dit que ce n'était que pour les enfants?!), Heidi. Qu'est-ce que j'ai pu envier cette charmante petite fille aux joues roses, dans ses montagnes, gambadant dans ses prairies, dégustant le fromage de son grand-père! Si elle est disposée, on échange nos situations, c'est quand elle veut...

Je vous laisse, je vais retrouver la petite fille de l'Alpe.

lundi 31 mars 2008

Mon Monde Romanesque

Non, la lecture de Freud n'endommage pas mes neurones et non, je ne suis pas encore sous substances psychédéliques…

Souvent, je ne comprends pas trop les être humains, ce qu'ils ont en tête, ce qu'ils veulent, ce qu'ils attendent des autres ou s'ils imaginent leurs semblables tels des robots ou dépourvus de toute intelligence. Et il y a des jours où je suis fatiguée de chercher à comprendre certaines personnes. On a misé tant d'énergie à essayer de comprendre, qu'après on est fatigué.

BibliothequeDans le monde romanesque, par contre, c'est beaucoup plus encourageant. La lecture et l'écriture transportent, ce n'est sûrement que pour un moment, mais au moins on voyage, l'espace d'un instant, loin, très loin, parfois. Et ce changement, l'état d'esprit en découlant font sacrément de bien. J' ai rarement été aussi bien ailleurs que dans cette dimension-là. Peut-être que j'estime que dans le roman (qu'on le lise ou qu'on l'écrive), contrairement au quotidien, on puisse tout se permettre…

Dans le quotidien, il y a des règles. Mais peu de gens souhaitent jouer le jeu. Et comme on ne change pas les gens et encore moins toute une société, alors je préfère lire et écrire. Il faut bien compenser.

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samedi 29 mars 2008

Ode à Mes Personnages

J'ai écrit ces quelques lignes il y a deux ou trois jours pour me donner le courage de m'asseoir et de débuter mon habituelle séance de gribouillage, ce que je fais toujours, sans réfléchir, cinq minutes avant de me concentrer sur mes histoires. N'allez pas chercher un sens particulier dans cet article...

Ode_A_Mes_PersonnagesAllez, on se lance dans le gribouillage, un peu d'entrain, voyons... Il est vrai que le moral n'y est pas toujours, c'est un quotidien composé de hauts et de bas, mais au moins la plume est là pour adoucir les peines. Je l'avais boudée pendant tout ce temps, me faisant du mal à moi-même, en fin de compte, puisque force est de constater que c'est le seul moyen le moins maladroit grâce auquel je peux arriver à faire passer tout coup de gueule, toute autre émotion. Heureusement, d'ailleurs! Et puis, ce recul, quoique peut-être nécessaire, était tout de même injuste pour Mathis et pour Lydiane, qui, eux, ne demandaient qu'à vivre à travers mes mots et ma passion. Ne demandaient qu'à s'émanciper, prendre forme, se découvrir, se réaliser. Eux, ne méritaient pas cette bouderie. Ils sont nés de mon imagination débordante, je les ai construits au jour le jour, si ce n'est sur le papier, dans ma tête, à coup sûr. Car s'ils naissent sur le papier, mes personnages se développent dans ma petite bouille... C'est là que se situe l'épicentre de toute énergie créatrice, de tout semblant d'art, de toute aptitude à travailler, enfin de la transformer, lentement mais sûrement, en talent.

Chouette: la petite Laura s'est enfin réconciliée avec ses personnages, il était temps.

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jeudi 27 mars 2008

Fatou DIOME - Le Ventre de l'Atlantique

Le_Ventre_de_l_AtlantiqueAuteur: Fatou DIOME

Titre: Le Ventre de l'Atlantique

(Roman)


Présentation de l'éditeur

Salie vit en France, son frère, Madické, rêve de l'y rejoindre et compte sur elle. Mais comment lui expliquer la face cachée de l'immigration, lui qui voit la France comme une Terre promise où réussissent les footballeurs sénégalais, où vont se réfugier ceux qui, comme Sankèle, fuient leur destin tragique? Comment empêcher Madické et ses camarades de bâtir des châteaux en Espagne, quand l'homme de Barbès, de retour au pays, gagne en notabilité, escamote sa véritable vie d'émigré et les abreuve de récits où la France passe pour une Arcadie imaginaire? Les relations entre Madické et Salie nous dévoilent l'inconfortable situation des "venus de France ", écrasés par les attentes démesurées des leurs restés au pays et confrontés à la difficulté d'être l'Autre partout. Distillant leurre et espoir, Le Ventre de l'Atlantique charrie entre l'Europe et l'Afrique des destins contrastés saisis dans le tourbillon des sentiments. La condition humaine s'y laisse scander par l'irrésistible appel de l'Ailleurs. Car, même si la souffrance de ceux qui restent est indicible, il s'agit de partir, voguer, libre comme une algue de l'Atlantique. Un premier roman sans concession, servi par une écriture pleine de souffle et d'humour.

Mon Humble Avis : Série Spéciale Coup de Cœur !!!

C’est dingue, dire que j’avais tant d’a priori sur cette histoire, avant de la commencer... Je m’étais plus résolue à lire le bouquin pour la culture littéraire, car sur ma liste, il faisait partie des classiques africains contemporains à ne pas rater. Et je ne regrette absolument pas. Cette oeuvre revendique (même si on peut la voir simplement comme un roman, la lire et passer sa route) tout haut ce que l’Afrique et l’Occident pensent tout bas. Et même si l’auteur excelle souvent dans la caricature et les clichés, elle touche des vérités que les deux mondes outre-Atlantique s’efforcent de canaliser, voir de nier depuis longtemps.

Parti sans doute d’un cri du cœur, de la chair et de la quête incessante de l’identité, de la passion d’une plume, oui, il résulte de ce roman attachant un chef-d’œuvre, sans aucun doute. J’attends la suite, Fatou !

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mardi 25 mars 2008

Coup d'Oeil en Province

Je suis de retour (à Yaoundé et au Gagne-Pain, hélas...)!

Kribi_Ville_de_PecheursC'était bien court, mais cela valait le coup du changement. Quelques jours à la plage, j'en connais qui tueraient rien que pour ça... Donc c'est sûr, on ne va pas s'en plaindre. Kribi (Province du Sud, Département de l'Océan) est un coin magnifique, cela vaut bien les trois heures et demie de route qui la sépare de Yaoundé. Et qu'est-ce que c'est reposant d'entendre rien que le bruit des vagues, au lieu des coups de klaxon incessants, habituels, quotidiens de Yaoundé. Les habitants là-bas sont beaucoup plus détendus que dans la capitale, cela s'entend (si je vivais de pêche, j'ose espérer aussi que j'aurais été moins stressée...). Plus polis, plus souriants, c'est un vrai plaisir, c'est là-bas que se trouve le coeur de la civilisation et non par ici...

En rentrant, j'ai retrouvé la pluie et le mauvais temps, la pollution, les chauffards braillant en plein embouteillage et les visages froissés et pincés, caractéristique de Yaoundé... Mais j'ai décidé, autant que possible, de ne plus me laisser abattre par le monde extérieur. C'est bien connu que le bonheur se trouve en soi-même, à quoi bon de lui donner un visage, un lieu ou une occupation?!

N'empêche, quiconque frôle le sol du Cameroun doit visiter Kribi, l'Ouest aussi, bref, la vraie province. Car, tout comme Rio de Janeiro et São Paulo qui ne font pas le Brésil, Paris qui ne fait pas la France, Yaoundé & Douala sont loin de faire le Cameroun...

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jeudi 20 mars 2008

En Avant Vers Kribi!

Ouf, heureusement qu'il existe plein de coins de la Terre où se réfugier, lorsque l'on souhaite noyer son quotidien… Comme ça on prend son petit sac de voyage et on se casse!!!

KribiQuelques jours de repos du côté de Kribi, au Sud du Cameroun, à la plage, je les prends volontiers. Avec une copine, qui elle aussi, souhaite noyer son quotidien. Plage, transats et crevettes (le Cameroun est par excellence un pays dont les fleuves abondent en crevettes, "Cameroun" venant du portugais "Camarões", pour la petite leçon d'Histoire-Géo, en passant). J'entends presque déjà le bruit de la mer!

Bon, j'y vais aussi pour écrire un peu, car ces derniers temps, c'est un peu la dèche, côté concentration. J'ai eu toutes les peines du monde à écrire chez moi. Peut-être qu'en changeant un peu de cadre…

Alors, comme j'ai une relation très singulière avec Yaoundé, la ville des Brocolis (Je-Te-Supporte-Moi-Non-Plus), mieux vaut que je la quitte de temps en temps pour éviter d'en arriver aux extrêmes et de la détester… N'allez pas Brocolicroire que le nom soit officiel (bien que je compte fermement le faire entrer dans l'encyclopédie du Grand Robert 2009), c'est moi qui ai baptisé Yaoundé la Ville des Brocolis. En 2006, en rentrant de Toulouse, lorsque l'avion survolait Yaoundé de jour, cela m'a impressionné de constater que Yaoundé n'était rien d'autre qu'une ville ayant été construite au milieu de la forêt équatoriale. Il y avait tellement, mais tellement d'arbres verts, semblés entremêlés, agrippés les uns aux autres, qu'on ne distinguait rien d'une quelconque ville, il nous semblait plutôt que l'avion comptait atterrir en pleine forêt… En s'approchant du but, c'est là qu'apparaissent les maisons et petites collines. Cette image d'arbres tous verts et tous regroupés m'a immédiatement fait penser aux brocolis, légumes que je détestais étant gamine et qui m'ont apprivoisée avec le temps (peut-être un peu comme Yaoundé)…

C'était l'histoire de Yaoundé, Brocoli-City.

En attendant, je rentre, cours, file faire mon sac, car dès à présent je suis… en week-end!!!

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mardi 18 mars 2008

Jo Ann VON HAFF - A Thin Line

A_Thin_Line___Jo_Ann_Von_HaffAuteur: Jo Ann VON HAFF
Titre: A Thin Line
(Nouvelle)

Nouvelle publiée dans la Revue des Ressources le 10 mars 2008

Mes Impressions: C'est une histoire dont le développement m'a semblé un peu long (la fête des quinze ans et la rencontre entre Filipa et Salvador), à croire que l'on s'orientait vers un roman, un véritable récit. J'ai décelé la romancière derrière la nouvelle…

Mais ce que j'ai adoré en lisant cette nouvelle, c'est que pas un instant avant la fin de la lecture, mis à part le détail cité plus haut, je n'ai pu me faire une idée de là où l'auteur voulait me mener (dans un roman, cela ne m'aurait pas plu, mais il faut croire que là, cela m'a séduite). Chapeau à l'auteur pour la fin plutôt inattendue et brutale. Mine de rien, Jo Ann reste fidèle au genre même de la nouvelle et respecte cette cassure, qui fait que le lecteur en arrivant au bout de l'histoire se dise: "Je ne m'attendais pas déjà à la fin et encore moins à celle-ci!"

Un court passage que j'ai aimé (allez savoir pourquoi), le vent que se prend Filipa de la part d'un passant:

[ Filipa se met à sangloter, son nez se met à couler. Sans hésiter, elle remet ses affaires éparpillées sur le trottoir dans son fourre-tout, sans faire abstraction des déchets qui peuvent s'y être mêlés. La jeune femme ne songe pas à l'hygiène... Loin de ça... Elle arrête un piéton.
-S'il vous plaît? Vous n'auriez pas une cigarette? - elle essaie le ton le plus poli et neutre possible.
-C'est la galère pour tout le monde. - répond l'homme sans même la regarder et continuant son chemin.
]

Mes respects à la romancière qui, selon moi, a réussi son baptême de nouvelliste (enfin, dans mon esprit de lectrice, puisque c'est la première nouvelle que je lis d'elle!)…

Pour lire la nouvelle, c'est ici et n'hésitez pas à lui laisser vos impressions!

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jeudi 13 mars 2008

Que Faire?

Stress avec le petit monstre. Tellement que j'en ai perdu l'inspiration pour poster quelques articles…

Entre l'école buissonnière et les mauvaises fréquentations, on en voit de toutes les couleurs! Et on cherche toujours une solution. Démissionner pour jouer au détective? Lui botter le derrière? Pff, il est bien plus fort que nous, de toute manière, il aurait vite fait de nous en retourner une… Payer quelqu'un pour lui botter le derrière? Ah oui, voilà une idée bien plus séduisante! L'envoyer en pension? Chez les militaires? A étudier, pas si mal comme raisonnement…

Je m'accorde jusqu'à ce soir pour trouver une solution radicale.

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lundi 10 mars 2008

Dure Dure la Vie d'un Petit Monstre...

Le_Petit_MonstreQue faire lorsque l'on cohabite avec un petit monstre de 15 ans? Et que l'on a soit-même déjà 27 balais (et que la propre crise d'adolescence est déjà loin, à priori)…? Question pour un Champion.

Je ne vous présente plus le Petit Monstre, dont tout le monde connaît l'état civil, puisqu'il s'agit de mon frère, dont j'ai à quelques reprises narré l'existence…

Le Petit Monstre traverse (pour ce que l'on suppose, puisqu'il n'est pas du style bavard en ce qui concerne les états d'âme) un cocktail de crise d'adolescence, de frustration, refoulement et souffrance à la fois suite à la séparation des ses deux parents il y a trois ans, suivi l'année passée du décès paternel. Ajoutez à cela la soeur aînée qui s'est barrée à ses sept ans pour faire des études Outre-Meditterranée et qui est réapparue sept ans plus tard, telle une fleur et voulant dans un premier temps jouer au gendarme et à la deuxième maman à la fois. La soeur benjamine ne vit plus à Yaoundé depuis presque deux ans et n'est que de passage tous les deux mois environ. Drôle d'équilibre.

La vie n'est donc apparemment pas facile pour le Petit Monstre. Il vit dans un monde compliqué d'adultes et a trouvé comme seul moyen exutoire de sa soufrance, de compliquer davantage la vie de son entourage, en lui montrant, jour après jour, bien des vertes et des pas mûres!!!

Le Petit Monstre a donc commencé à se désintéresser complètement de l'école et depuis quelques temps, n'y met même plus les pieds; on va dire qu'il fait semblant d'y aller, nous l'avons découvert tout récemment (ma mère et moi avions presque envie, de le balancer par la fenêtre, avant de nous y précipiter à notre tour…). Difficile d'examiner un suivi correct, lorsque l'on est dehors toute la journée au Gagne-Pain!

Nous sommes en pleine quête, donc, en ce moment d'une solution adéquate pour sauver le Petit Monstre, sachant que toute tentative de dialogue et d'interventions extérieures ont échoué jusqu'à présent...

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jeudi 6 mars 2008

Zeste de Bonne Humeur

(Rassurez-vous, le patient ayant rédigé ce post n'est pas sous substances psychédéliques)

Je suis de bonne humeur et d'énergie pour entreprendre plein de belles choses... Alors, je vous en envoie un peu par courrier express (je parle de cette bonne humeur)!!! En plus, la saison sèche à Yaoundé tire sa révérence et laisse place au doux et frais climat d'un début de saison de pluie! Hourra!

Service_DHL

Heureusement qu'il existe DHL, grâce à eux tout peut être envoyé et livré par voie express!

(Pensez à me faire un rapide et petit accusé de réception pour la bonne humeur. Sinon, je vais penser qu'ils ne vous ont pas livré ma bonne humeur et je leur intenterai probablement un procès...)

En passant, on devrait tous jeter un oeil sur les écrits de Freud, pour beaucoup, ce serait une vraie révélation...

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dimanche 2 mars 2008

Espoirs Pluvieux

Au_LitAh, ces sacrés dimanches... Je suis toujours empreinte d'une terrible léthargie, ces jours-là venus. Pourtant, j'essaie de changer la donne, vraiment. Mais pour le moment, on ne peut pas dire que j'y sois arrivée, je m'y prends probablement très mal.

Mais qu'est-ce que vous allez croire là, je n'y suis pour rien. C'est de la faute du dimanche. C'est lui qui dicte mon rythme de tortue et mes 2 de tension.

Et puis d'ailleurs (excuse!), je rêvais d'un week-end pluvieux, car en cette cruelle saison sèche, on peut attendre désespérément. On rêve de la saison de pluie (un peu comme le Toulousain en plein mois d'août matant la météo, qui se téléporterait bien en Bretagne), la vraie, celle digne de la forêt équatoriale, un peu notre climat breton sauvage à nous (Mamounette, tu ne veux pas nous envoyer un zeste d'hiver?).

J'avais donc espoir. Cet après-midi, un drôle de vent s'est abattu sur Yaoundé, le ciel a viré au gris cendre. Le temps de faire une sieste, en attendant l'averse... Averse capricieuse qui n'est jamais venue. A mon grand désespoir dominical!

Je dispose encore d'une autre excuse (pour ma paresse notoire du dimanche, cela s'entend): peut-être que quand on est en train de lire un pavé de Freud, on dépense beaucoup plus d'énergie que d'habitude? Non?

Bon. Dimanche pépère sans mettre le pied dehors, sans coup de fil, sans MSN, sans Myspace, sans Facebook... Mais avec Canalblog. Je ne pouvais pas tout zapper, quand même?!

Ouf, le vent frais est de retour. Puis-je espérer aller au lit avec un espoir ultime de gouttes de pluie, qu'en penses-tu, Poséidon? Poséidon?

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vendredi 29 février 2008

La Politique de l'Autruche

Sans commentaires (car trop dépassée, déçue, en colère et tout ce que vous voulez d'autre)

L’article sur

http://www.liberation.fr/actualite/monde/312817.FR.php

REPORTAGE

Le président Biya siffle la fin des émeutes

De notre correspondante à Yaoundé Fanny Pigeaud 

QUOTIDIEN : vendredi 29 février 2008


[Ceux qui commencent à se risquer à rouler dans certains quartiers de Douala ne le font pas sans allumer leurs feux de détresse. «Ça permet de faire croire qu’on est en service commandé afin d’intimider les éventuels groupes de casseurs», explique un habitant de la capitale économique camerounaise.

Groggy. Hier, les piétons sont sortis plus nombreux que la veille dans les rues encore encombrées de restes de pneus brûlés et des opérations de casse et de pillages. Après la crise qui a embrasé plusieurs villes du pays depuis lundi, provoquant la mort d’au moins 17 personnes dans des affrontements avec les forces de l’ordre, la tension semblait être en partie retombée hier au Cameroun. Il a fallu que le président Paul Biya, 75 ans, sorte de son mutisme habituel. Dans une courte déclaration radiotélévisée, celui que l’on surnomme «l’homme lion» a rappelé qui était le chef. Il a promis d’utiliser «tous les moyens légaux» pour rétablir l’ordre.

De fait, jeudi matin, l’armée camerounaise a pris position aux principaux carrefours de Yaoundé, la capitale politique, tandis qu’à Douala, après une nuit très mouvementée dans certains quartiers, les derniers attroupements ont été également dispersés par l’armée qui a tiré en l’air. «Le Président a renvoyé chacun chez soi», commente, désabusé, un habitant. «Il nous a tous insultés avec ce discours, s’indigne une militante des droits de l’homme, groggy. Il n’a pas parlé des problèmes graves qui ont jeté les gens dans la rue et n’a rien donné pour les améliorer.»

Déstabilisation. Pas une allusion aux protestations contre la vie chère, exit celles contre le projet de révision de la Constitution qui permettrait au Président, au pouvoir depuis 1982, de se représenter en 2011 qui ont jeté une partie des Camerounais dans la rue. Devant leur bière, les clients d’un des rares bars ouverts de Douala ont encore du mal à comprendre ce qu’il a voulu dire. «Biya a gagné, c’est le suprême ! Il va pouvoir faire passer la révision de la Constitution sans problème, il a désormais le champ libre, assure, admiratif, l’un d’entre eux. On ne comprend pas ce que le Président a voulu dire et à qui il s’adressait», commente un responsable du Social Democratic Front (SDF). Principal parti d’opposition, le SDF estimait la veille qu’une tentative de déstabilisation du régime, venue de membres du parti au pouvoir, était en cours.

Le bilan humain et matériel de la crise sera «probablement très lourd», a prévenu le chef de l’Etat. A Douala, les hôpitaux sont débordés, au bord de la rupture en stock de médicaments. «Quel que soit le bilan, l’avenir se présente mal. Il y aura toujours du désordre au Cameroun, tant que la majorité vivra dans la pauvreté tandis qu’une poignée s’enrichit sans vergogne»,commentait hier un journaliste camerounais.]

mardi 26 février 2008

Emeutes

Sans Commentaires... Visez ce qu'il se passe dans le coin...

EmeutesPASSI - Emeutes , de l'album Genèse (2000)

Dans la rue l'humeur est sale " C'est rien c'est rien "
De la rue monte les rumeurs " Ca va pas bien loin "
Si les casques bleus caltent " C'est rien c'est rien "
Si c'est chaud sur l'asphalte " c'est rien c'est rien "
On passe tes barricades, on pète tes barrières
On a la barre on déraisonne et on ne craint plus personne
Toi t'appelles les renforts, la rage nous rend fort
Sonne ta retraite c'est ton heure qui sonne
Insensible aux propagandes des mecs qui glandent
Ceux-ci bandent hélas et veulent tout péter en bande
Comme dans un James Bond ou un Banderas
Là t'as pas de télécommande donc on te nique ta " Shut... "
En force on fout le désordre " C'est rien c'est rien "
Pour toi on a une corde " C'est rien c'est rien "
Tu nous verras à l'antenne déraciner ton chêne
On va changer les programmes sur ta 1ère chaîne

{Refrain: x2}
C'est rien c'est rien
Ça va pas bien loin

L'air est impur les règles n'existent plus
La foule a compris et ça n'hésite plus
Le bien ou le mal, mais la c'est pas le bien qui triomphe
L'instinct a fait un tri, on fait un cri et on fonce
Si l'émeute s'étend " C'est rien c'est rien "
Et si c'est inquiétant " Ca va pas bien loin "
Si tout est fermé et les rues et les voitures enflammées
Et que ta citoyenneté on en a rien à glander
Les gens des hall me comprennent, ceux d'en haut disent que je gêne
Ils disent qu'y a trop de haine qui coule dans mes veines
Un peuple héroïque face à un pouvoir égoïste
Un coup de gueule des sous classes de la République
C'est un champ de bataille sur les Champs Elysées
Le diable vient pisser sur la Rue de la Paix
On lâche pas le contrôle " C'est rien c'est rien "
Sur la lisière de l'émeute subit la haine de la meute

{au Refrain, x2}

Si ça pue et qu'ils le sentent " C'est rien c'est rien "
Si la tension est oppressante " Ca va pas bien loin "
Si y a plus de respect plus de cadet plus de gradé
Et que de tous vos conseils on en a rien à péter
On va tout dégrader la banque va sauter la boulangerie d'à côté
On fout le feu chez le voisin histoire de se venger
S'il y a des vitres cassées " C'est rien c'est rien "
Si on vient tout piller " Ca va pas bien loin "
Et si le Maire s'est sauvé " C'est rien c'est rien "
Et même s'il y a l'armée, " C'est rien c'est rien "
S'il y a des jets de pavés, des comas, des hématomes et des blessés
Des décès, si ton pays est stressé
S'il y a le feu au village s'il y a le feu dans la ville
Si tu vois saigner les civils, si ça tire dans l'entourage
C'est juste une nuit d'émeutes où le diable jubile
Deux jours aux infos, après on est tranquille

{au Refrain, x4}

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lundi 25 février 2008

Saturday Night Carnaval

Voilà, n'ayons pas peur du ridicule... Je vous avais promis quelques photos de la soirée de samedi soir. Alors, voilà!!!

La_Troupe_des_Bresiliens_Carnavalesques      Bebe_Laura_et_Maman_en_Diable_Lutin

Carnaval_2008_chez_Robson       Quelques_Capirinhas_Plus_Tard

                                                   Tous_a_la_Caipirinha

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dimanche 24 février 2008

Soirée Déguisée

Soiree_DeguiseeHier soir, c'était soirée déguisée pour les Brésiliens et tout autre amateur.

L'idée était d'organiser une soirée aux invités déguisés, avec musique brésilienne, samba, disco et autres... Un mélange de carnaval brésilien, de Mardi-Gras et de Bal Masqué. Il y avait un peu de toutes les nationalités et on était environ 80 personnes.
C'est drôle: en arrivant, nous avons remarqué que les personnes, qui ne se connaissaient pas toutes, étaient un peu sur la réserve, coincées, dans leur coin... Puis, trois ou quatre caipirinhas plus tard, tout le monde plaisantait avec tout le monde, ça riait à gorge déployée et ça dansait sans retenue! Incroyable, l'effet que quelques verres de Punch et autres mixtures alcoolisées peuvent avoir sur les gens. Dans les soirées, on se décoince de suite.

Du coup, j'ai trouvé la soirée vachement réussie, pour tout un tas de raisons. 1) Ce n'est pas tous les jours que des amis organisent un bal costumé et ça changeait un peu du quotidien  2) J'ai eu l'occasion unique de pouvoir me faire plaisir et de me déguiser en petite fille de 2 ans, avec tétine, biberon, couettes, chaussures de poupée, etc... L'année dernière, j'étais déguisée en bonne soeur, c'était comique! (1 ou 2 photos sur le blog dans le courant de la semaine, c'est promis!)  3) Les gens s'amusaient réellement. Rien de plus déprimant que d'être à une fête ou soirée où la plupart font une tête d'enterrement et s'ennuient apparemment  4)  Nous nous sommes fait plaisir en buvant, mangeant sans retenue, après tout, c'était carnaval et nous avions le droit de nous oublier un peu, non?  5) Je n'aurais raté la fameuse caipirinha et le punch pour rien au monde! (et je ne suis pas un cas isolé, non non...)

A quand la prochaine, j'ai hâte! Enfin, demain, c'est lundi, alors c'est plutôt mal parti pour de suite...

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vendredi 22 février 2008

Patrick SÜSKIND - Le Parfum

Le_ParfumAuteur: Patrick SÜSKIND
Titre: Le Parfum, Histoire d'un Meurtrier (Das Parfum, die Geschichte eines Mörders)
(Roman)

[ Le roman raconte la vie de Jean-Baptiste Grenouille qui est décrit dès la première page du livre comme : « [un des] personnages les plus géniaux et les plus abominables de cette époque » un être dont le « génie et [l']unique ambition se bornèrent à un domaine qui ne laisse point de traces dans l'histoire : au royaume évanescent des odeurs ».

En effet, Jean-Baptiste Grenouille, possède trois caractéristiques :

Jean-Baptiste Grenouille est un garçon (homme) dépourvu de tout sentiment et/ou de notion du bien et du mal. Il est habité par une âme limpide, vide de toute émotion. Il ne vit que par l'odeur, les phéromones, les arômes. Sans cette dimension, il ne serait rien;

Il n'a aucune odeur qui lui est propre, ce qui effraie les gens qui le rencontrent et le côtoient tout au long du roman. Cette absence d'arôme lui permet de passer totalement inaperçu auprès des gens. Par la suite, cette absence d'odeur, dont il ne se rend compte lui-même que très tardivement, sera compensée par la création de parfums créés à partir d'odeurs humaines plus qu'attrayantes, qui lui permettront d'être remarqué par les autres;

Il a un odorat excessivement développé qui lui permet de reconnaître les odeurs les plus imperceptibles et ainsi décortiquer chaque odeur en segments d'arômes. Dès le moment où Grenouille voit le jour, il perçoit et découvre le monde avec son nez, ce qui représente sa seule source de jouissance. Il a aussi une excellente mémoire olfactive : il est capable de se souvenir de toutes les odeurs qu'il a senties. De plus, il peut assembler mentalement des odeurs pour ensuite créer des parfums. ]

Copyright Wikipedia,  Lire l'article entier

Moi, Lectrice:

A lire!!!

Je ne sais trop que dire sur ce chef-d'oeuvre (du moins, pour moi, cela en est un). Je découvre une histoire, ainsi que le talent, d'emblée, de Patrick Süskind. Cette faculté de pouvoir décrire avec minutie les lieux, les odeurs, les sensations est impressionnante, tout comme le personnage de Jean-Baptiste Grenouille, qui fait assez froid dans le dos (je ne souhaiterais pas croiser la route d'un tel type)…

A dire vrai, j'ai été plus séduite par l'histoire, que par le style, ayant eu un peu de mal avec les innombrables détails descriptifs, ainsi que certaines scènes un peu crues. Mais malgré le fait que je ne sois pas une fan des interminables descriptions minutieuses, j'ai été bouche bée devant le travail et l'imagination de l'écrivain. Il m'a transportée dans l'histoire et même dans le temps, chaque page du livre nous plonge dans un monde brut de senteurs; je me suis mise à craindre que, quelque part, éventuellement, il existe des personnes, nous côtoyant chaque jour, possédant de tels dons et pouvant s'en servir à des fins macabres. Mission accomplie, donc, Patrick!

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mercredi 20 février 2008

Jean de LA FONTAINE - Le Corbeau et le Renard

Pour le plaisir. Je n'y peux rien, je suis fan de ces fameuses fables. Elles peuvent servir d'exemples pour le quotidien, bien souvent!

   

Le_Corbeau_et_le_Renard© Dessin de Laura RODRIGUEZ


Le Corbeau et le Renard

Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »
À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

Jean de la Fontaine, Fable II, Livre I.

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lundi 18 février 2008

Notre Georges V

Je ne dis pas souvent du bien de Yaoundé. Pourtant, dans le fond, il y a quand même une toute petite partie de moi qui est attachée à Yaoundé. Laquelle? Pourquoi? Le jour où je le saurais, je vous le dirai. En attendant, c'est le mystère total.

C'est vrai, je n'aime pas souvent Yaoundé et j'aime encore moins les gens de Yaoundé. Mais ce n'est pas le sujet.

En-dessous de chez moi, il y a un bar très bruyant qui s'appelle le Georges V. A première vue d'oeil, il n'a rien de plus que les autres, pourtant, il est toujours plein à craquer en fin de soirée.

Et de temps en temps, j'aime bien m'asseoir pour prendre un pot au Georges V. Juste pour le plaisir de me dire que, si je le souhaite, je peux boire tant que je veux, payer l'addition et les deux minutes qui suivent, je peux être au lit, tranquillos...

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jeudi 14 février 2008

Un Air de Ville Rose

Prairie_des_Flitres_l__t_Toulouse me manque, c'est horrible. Ce n'est pas à tout instant, mais aujourd'hui, qu'est-ce que c'est présent!

Ce qui me manque? Quelques visages, quelques rues, quelques cafés, quelques odeurs, quelques bruits, quelques accents.
La splendide (à mes yeux!) Place du Capitole et ses arcades.
La chocolatine (et non le pain au chocolat!) de la boulangerie, rue Lafayette, près de la Poste.
Les chauffeurs de bus, conduisant comme des chauffards et pestant contre les passants traversant les rues comme des moutons.
Ce bon vieil accent, que je ne retrouve nulle part ailleurs.
La Garonne, en fin de journée, plus belle que jamais, bordée par le Pont-Neuf, le Pont Saint-Pierre et le Pont des Catalans…
Le quartier des Carmes, la rue de la Dalbade, mes premiers amours.
La rue Saint-Rome, pour le plaisir du shopping ou comment mieux craquer pour une crêpe.
Ces Toulousains, fêtards, avec leur joie de vivre, leur insouciance.
Dans le train ou dans l'avion, l'excitation à l'approche de Toulouse, lorsque se dessinent à l'horizon les tuiles et les briques roses.
Place_du_Capitole__de_nuit_

"Ton coeur appartient définitivement à Toulouse lorsque tes pas sont restés gravés sur le pavé, Place du Capitole" (Laura KITA KEJUO, février 2008)

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mercredi 13 février 2008

Contrées Gabonaises & Périples (Deuxième Partie)

C'est vrai, je devais encore la deuxième partie du récit de mon court séjour dans les contrées gabonaises.

En fait, malgré le fait que j'aie apprécié d'emblée Libreville et que la ville semblait avoir bien des coins charmants à montrer, je ne ferai pas de récit idyllique. Je ne m'étendrai pas non plus sur le sujet. Car lors de ce wek-end en question, le samedi et le dimanche, où ma soeur, son copain et moi avons séjourné dans une charmante petite île nommée La Pointe, avec plage, soleil, transats, air frais maritime et crevettes (j'adore les crevettes!), ma soeur et moi avons eu une altercation assez désagréable. Il n'y a pas eu d'insultes et nous n'en sommes pas venues aux mains. Il y a juste eu assez pour que je n'aie pas envie d'épiloguer dessus. Dans la société actuelle où prime l'égocentrisme et où le respect envers les aînés et la considération envers l'autre sont de plus en plus insignifiants, difficile à chacun de se faire sa place. Je compte y faire la mienne, même si je dois pour cela plutôt aller voir ailleurs, dans un coin où l'herbe est plus verte…

Clos donc, le chapitre sur mon séjour au Gabon (même si j'en garde globalement le souvenir d'une escapade sympa), ainsi qu'une fable de plus de Lafontaine. Souvenez-vous, à la fin de toute fable, dans un ton plutôt poétique, Jean de La Fontaine faisait toujours passer un message, une sorte de morale, de leçon à retenir pour la suite!

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vendredi 8 février 2008

Antoine de SAINT-EXUPERY - Le Petit Prince

Le_Petit_PrinceAuteur: Antoine de Saint-Exupéry
Titre: Le Petit Prince
(Roman)

Imaginez-vous perdu dans le désert, loin de tout lieu habité, et face à un petit garçon tout blond, surgi de nulle part. Si de surcroît ce petit garçon vous demande avec insistance de dessiner un mouton, vous voilà plus qu'étonné ! À partir de là, vous n'aurez plus qu'une seule interrogation : savoir d'où vient cet étrange petit bonhomme et connaître son histoire.

S'ouvre alors un monde étrange et poétique, peuplé de métaphores, décrit à travers les paroles d'un "petit prince" qui porte aussi sur notre monde à nous un regard tout neuf, empli de naïveté, de fraîcheur et de gravité. Très vite, vous découvrez d'étranges planètes, peuplées d'hommes d'affaires, de buveurs, de vaniteux, d'allumeurs de réverbères.

Cette évocation onirique, à laquelle participent les aquarelles de l'auteur, a tout d'un parcours initiatique, où l'enfant apprendra les richesses essentielles des rapports humains et le secret qui les régit : "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux."

Mon petit Commentaire: Alors là, que dire: c'est une Spéciale Coup de Coeur!!!
J'ai commencé à lire ce livre en portugais ("O Pequeno Príncipe") vers mes neuf ans, il se trouvait dans l'immense bibliothèque de mes parents. Personne ne me l'a mis entre les mains, je l'ai découvert toute seule, la couverture du livre m'ayant intriguée et attirée. Mais il se trouve que, très vite, je le mis de côté, trouvant le vocabulaire trop soutenu, ainsi que l'histoire, pour mon âge (de plus, j'étais scolarisée en système francophone et n'étais pas très à l'aise avec le portugais écrit). Cette histoire d'un garçon sorti de nulle part demandant à un adulte de lui dessiner un boa, un mouton et je ne sais quoi d'autre, me semblait à dormir debout (pardon, Antoine, j'ai toujours été tournée vers les histoires réalistes).
Toutefois, enfant, on ne voit jamais ou pas toujours, les messages que peuvent vouloir faire passer les auteurs dans leurs histoires. On se contente le plus souvent de lire l'histoire et voilà. Aujourd'hui, 18 ans plus tard, j'ai repris ce petit livre et je reste convaincue que Le Petit Prince ne s'adresse pas à des enfants. Il s'adresse probablement aux adultes, pour leur rappeler qu'un jour ils ont été enfants. Et ce que la plupart d'entre nous avions à l'époque, la pureté, l'innocence, le goût des choses simples et belles, nous l'avons perdu. Pourtant, c'est ce qui faisait de nous des êtres entiers. Tant que l'adulte se souvienne de cette part enfantine en lui, il peut être heureux. Enfin, sans dériver vers le débat philosophique, je n'ai qu'un mot à dire: lisez-le. Et ne dites pas que vous l'avez déjà lu. Quel âge aviez-vous quand vous l'avez lu? Essayez encore, cette histoire vous étonnera toujours et risque de vous apporter plus que vous ne le pensez.

jeudi 7 février 2008

Contrées Gabonaises & Périples (1ère Partie)

Je suis rentrée hier après-midi de Libreville, au Gabon. Le séjour a été court, mais j’ai adoré cette petite ville (du moins, le peu que j’en ai vu). Je reviens donc sur les quelques périples.

 

Vendredi matin, réveil brutal à 5 heures du matin, je me hisse péniblement hors du lit pour terminer mon sac, pas prêt depuis la veille pour cause de paresse, bien évidemment… Je rassemble mes affaires et, pour une fois, je ne suis pas chargée comme une mule, ou plutôt comme une tortue, car j’ai pour coutume de toujours me balader avec ma petite maison à chaque déplacement…

Le_CarJ’arrive à temps, presque à la bourre (heureusement que j’avais acheté mon ticket la veille) pour prendre le car qui doit m’amener à Douala, de là d’où décolle mon avion. Le voyage se passe sans histoires, je roupille, malgré les

13°C

de clim’ que nous fait subir le chauffeur, qui avait probablement pris des substances hallucinogènes (il n’y a pas d’autres explications) !

Trois heures plus tard, on débarque dans la fournaise du Littoral. Je ne m’y ferais décidément jamais au climat de cette ville. Douala est au bord de la mer, mais la température ambiante est digne de celle du four préchauffé, un peu comme les mois d’août de Toulouse, souvenir infernal… Le contraste climatique entre le congélateur dans le bus et l’accueil étouffant de Douala est un peu traumatisant. Je me suis dépêchée de prendre le premier taxi pour l’aéroport.

Horrible et interminable attente à l’Aéroport International de Douala. D’abord, il y faisait trop chaud et cet aéroport est mal agencé, mal entretenu, laid. Enfin, je n’y étais que de passage, heureusement. A mon arrivée, la compagnie gabonaise Air Service était loin d’avoir commencé l’enregistrement. Du coup, en attendant, j’ai usé d’un peu de bouquinage. Heureusement, Laura avait tout prévu, en emportant dans sa petite caravane, entre autres, Le Petit Prince de Saint-Exupéry (que je n’avais pas relu depuis mes 9 ans, et encore, à l’époque je n’y avais rien compris) et Le Parfum de Patrick Süskind. J’ai pu terminer Le Petit Prince et je peux dire que j’ai adoré cette histoire, une bonne leçon pour nous autres adultes, qui nous prenons beaucoup trop au sérieux…
Le_Petit_Prince

L’heure du décollage arrive et le fameux avion n’est toujours pas là. Bizarre. Personne dans le hall d’attente ne semble plus inquiet que ça. J’appelle ma sœur qui me dit que c’est normal, l’avion se fait toujours désirer, il finira bien par venir, dit-elle, insouciante. Que je ne m’étonne pas, ajoute-t-elle, c’est un petit avion. Qui a parlé d’étonner ? Je veux surtout qu’on décolle, atterrisse et en finisse au plus vite, cette attente est une torture pour les stressés de l’aéronautique, comme moi ! Je veux qu'on en finisse!

Arrive le fameux invité tant attendu. Vous parlez d’un avion ! Un coucou, plutôt. Un petit engin rikiki, pouvant contenir à peine 50 personnes, un engin semblant dater de l’avant-guerre par son apparence bizarre. Je suis loin d’être rassurée, car je me demande l’espace d’un instant si tous les passagers sont bien convaincus que cet engin puisse voler (et arriver surtout !). Personne ne semble plus dérangé que ça.

J’embarque, voûtée, dans le petit appareil. A l’entrée du cockpit, j’entraperçois un pilote au large sourire et à l’air super confiant. Je me dis qu’il doit savoir ce qu’il fait et connaître son métier. Je tente de me rassurer  à l’aide de la vision de ces dents blanches joliment alignées et m’installe quelque part, tentant de trouver sérénité. De toutes façons, je suis déjà clouée là-dedans. On ne peut qu’arriver…

Ce qui est horrible avec les petits coucous, c’est qu’on sent tout. Le moindre bruit et le moindre courant d’air qui secoue l’avion. Mais j’avais de la musique avec moi, alors cela m’a distraite pendant les 35 minutes de vol…

Aeroport_de_LibrevilleArrivée tant espérée du Coucou à l’Aéroport International de Libreville Léon Mba. Atterrissage sans histoires. Ouf, soulagement.

Dès la sortie, j’attends

la Sauterelle

au hall d’arrivée, elle est en retard. J’en profite pour regarder un peu autour de moi.

L’air ressemble un peu à celui du littoral du Cameroun (Douala), mais heureusement il y a beaucoup de vent. Déjà de l’aéroport, la ville semble sympa, bien dessinée. Je sens que je m’y plais déjà.

Libreville

En Avant Vers La Finale

Cameroun_GhanaOuf, je suis rentrée à temps à Yaoundé pour voir ça ! La victoire des Lions Indomptables !!!

En route vers la finale !

Cela ne va pas être de la tarte, que ce soit les Egyptiens (qui ont eu à nous fesser au début de cette même Coupe) ou les Eléphants de Côte d’Ivoire, qui sont connus pour être chauds. On ne va pas s’ennuyer.

Ca crie de partout, dans la rue. On habite en pleine ville, il y a un très grand bar, le George V, juste en bas. Les gens sont hystériques… De la fête plein le cœur. Il y a du lion en chacun de nous, ce soir !

Ô Cameroun, Berceau de nos Ancêtres…

jeudi 31 janvier 2008

La Petite Dépêche

La_Petite_DepecheEn coup de vent, les dernières dépêches.

Des nouvelles de la C.A.N.:

Hier soir, les Lions Indomptables ont encore administré une fessée à leurs adversaires!
Eh oui, Cameroun-Soudan: 3-0! Je suis sûre que les Soudanais ne nous en voudront pas, c'est sans rancune, hein?

L'Epreuve du Guichet:

Hier, je suis allée déposer la fameuse demande de visa chez les Gabonais. Hmpf. Ils sont polis, c'est déjà ça, ce qui change nettement de l'Administration camerounaise et française… Par contre, les dames de la réception ne sont pas très souriantes, mais alors pas du tout! Oui, d'accord, je demande certainement la Lune et attend l'impossible du monde de l'Administration, me direz-vous… J'ai un peu de mal à m'y faire. Dans le monde où j'ai été élevé, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… Bref. Je reviens donc sur les dames du guichet aux Têtes de Parisiennes (que les Franciliens n'y voient aucune insulte gratuite. Seulement tout le monde est d'accord pour dire que vous affichez toujours des visages aigris…). Elles n'étaient donc pas très souriantes. Même si à leur tête, je devinais qu'elles avaient probablement envie de m'expédier au diable (allez savoir, peut-être avais-je interrompu leur séance de manucure ou de pause café?!), elles sont restées très affables; enfin, ce qu'il faut, quoi, "bonjour, madame", "je vous en prie, madame", "au revoir, madame"… Elles ont pris en considération le fait que je bossais dans une structure similaire et qu'en fin de compte, nous étions tous collègues (hélas, toutes les ambassades n'adoptent pas la politique de solidarité…)! Finalement, plus de peur que de mal...

Cet après-midi, j'ai récupéré mon passeport, ouf, avec le visa dedans! Je vais pouvoir aller voir ma soeur la Sauterelle!

Je passe du coq à l'âne, mais… On est en février demain et je n'ai toujours pas de nouvel agenda, la honte… Je ne sais pas comment j'en suis arrivée là, les journées passent tellement vite!!!

Et la meilleure nouvelle du jour est que dans une heure, je serai en vacances!!!!

mercredi 30 janvier 2008

J.-B. Nadeau & J. Barlow - Pas Si Fous, Ces Français!

Pas_Si_Fous_Ces_FrancaisAuteurs: Jean-Benoît NADEAU & Julie BARLOW
Titre:
Pas Si Fous, Ces Français! (Titre Orig.: Sixty Million Frenchmen Can't Be Wrong)
(Essai)

Pourquoi personne ne comprend les Français ? C'est pour répondre à cette épineuse question que deux journalistes canadien et québécois, Julie Barlow et Jean-Benoît Nadeau, ont passé plus de deux ans en France avec un seul objectif: observer et comprendre. De leur séjour dans cet étrange pays est né ce livre, drôle et sérieux à la fois. Bousculant la plupart des idées reçues sur la France, les auteurs ont passé au crible les structures et les réflexes culturels des Français, allant de leur supposée arrogance jusqu'à leur culte de l'Etat et des grands hommes, leur obsession de la laïcité, ou encore leur penchant immodéré pour les manifestations. Ils se sont immergés dans la "province" (concept bien français), ont poursuivi les fans de José Bové, pénétré les arcanes de l'énarchie, étudié la façon dont les Français inventent l'exception culturelle, prétendent résister à la mondialisation, tournent leurs phrases, corrigent leurs interlocuteurs, trichent et acceptent que leurs dirigeants politiques en fassent autant. Un livre salutaire et très rafraîchissant, qui présente les Français sous un jour pas si défavorable, et pourrait bien servir à nous éclairer sur nous-mêmes.

Mon Humble Avis: Un livre épatant. Non pas basé sur de simples anecdotes, mais un véritable travail de recherche étalé sur quatre ans par des journalistes, avant tout.
Essai épatant, parce qu'on en apprend bien plus que dans les livres de l'Histoire de France; parce que les auteurs évoquent certaines réalités qui font mal, mais qu'il est bon d'entendre…. Parce que c'est raconté sur un ton plutôt subjectif (c'est un couple canadien qui l'a écrit), sans retenue et sans peur de choisir les mots. Ce livre montre l'aperçu que la plupart des expatriés ont de la société française (ainsi que celui de propres Français ayant vécu à l'étranger pendant quelques temps et finissant par porter un regard d'étranger sur leur Patrie), avec des anecdotes attachantes, montrant tout de même l'affection des auteurs par rapport à la France, tout comme des faiblesses du système ou de la société, en comparaison avec les pays anglo-saxons.
Livre à ne rater par aucun expatrié ayant frôlé le sol françai

s. Je le recommande également aux Français, car ce livre réserve pas mal d'évidences… Et de surprises.
Les thèmes et passages que j'ai particulièrement appréciées concernent le comportement des Français en société, certaines vérités concernant l'isolation des DOM-TOM, la Corse; le problème entre Paris, centre du monde et le reste, la Province; le cas des universités versus grandes écoles; l'éducation à la française… entre autres.

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lundi 28 janvier 2008

Réveil Aux Aurores

Sorciere_IcebergDe nouveaux décrets ont été instaurés du côté du Gagne-Pain. On va devoir désormais arriver une demi-heure plus tôt, donc 7 heures. Aïe. Aux aurores. Bon, allez, rien de bien dramatique, c'est juste un rythme à prendre, après tout...

Hakuna Matata
Ces mots signifient
Que tu vivras ta vie
Sans aucun souci
Philosophie
Hakuna Matata

(C'est ma période Roi Lion, je n'y peux rien!)

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samedi 26 janvier 2008

Cette Fois-Ci On Les A Fessés

Les Nouvelles Footballistiques de la C.A.N.: Cameroun-Zambie 5 - 1
Cameroun_Zambie_CAN_2008
Ouf... Finalement, cette fois-ci, on les a fessés. Je n'ai absolument rien contre les Zambiens. Mais ils comprendront qu'il nous fallait sauver notre honneur après le match désastreux de dimanche dernier (où c'est nous qui avons reçu la fessée, 4-2 pour les Egyptiens)! Qu'ils ne le prennent pas mal!

Avec un score de 5-1 pour les Lions Indomptables, nous avons recueilli assez de points pour nous rattraper et même pour nous qualifier d'ores et déjà en quart de finale (si j'ai bien compris?!)...

Je ne suis pas très football, mais quand le Cameroun joue, les Camerounais sortent tous leurs griffes, alors... Vive les Lions Indomptables!!!

Posté par Laura Maya à 21:31 - Télé & Autres Réalités - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

jeudi 24 janvier 2008

Bientôt Les Contrées Gabonaises...

Ce n'est pas gagné pour la négociation des vacances. Difficile de négocier quand on travaille au temps de l'Ancien Régime…

Futures_VacancesAlors, en attendant que les esprits se dérident un peu, j'ai pu choper quelques jours, que je vais aller passer chez ma soeur (la Sauterelle) à Libreville, au Gabon. Depuis mai 2007, où elle s'y est envolée, je ne suis pas encore pas allée visiter le coin… Alors, c'est l'occasion: c'est le pays d'à côté et j'ai besoin de changer d'air et surtout de quitter le monde ingrat du Gagne-Pain quelques temps! J'ai besoin de voir ma soeur chérie, de visiter d'autres sphères, cela tombe à pic…

Le compte à rebours a démarré, départ la semaine prochaine. En attendant, il va falloir passer… Devinez quoi? L'Epreuve du Guichet (Copyright: Sabrina, ma copinaute)! Eh oui! Le Gabon est peut-être à une demi-heure d'ici, mais en attendant, il faut tout de même aller chercher un visa pour s'introduire dans le teritoire. Dans ce domaine-là, voilà un bel exemple à prendre sur l'Europe, dans le cas contraire, ce qu'ils appellent la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire des Etats d'Afrique Centrale) ne nous sert à rien, sinon à faire joli et à simuler une solidarité inexistante… Mais laissons la politique de côté.

L'Epreuve du Guichet est toujours un moment de stress, comme à l'époque où je devais passer un partiel à la Fac. Enfin je ne pense pas qu'elle sera aussi difficile que celle de la représentation d'Outre-Méditerrannée à laquelle j'ai eu affaire l'été dernier (tout le monde se souviendra de cet épisode!). C'est quand même ma soeur chérie que je veux voir, non mais…

Une idée marrante me vient à l'esprit: Sabrina, on devrait s'associer pour créer un jeu de société qu'on appellerait l'Epreuve du Guichet (ou alors je devrais écrire une nouvelle là-dessus), vous en pensez quoi???

Posté par Laura Maya à 13:28 - Citoyenne du Monde & Globe-Trotter - Commentaires [7] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

mercredi 23 janvier 2008

Ma Mère et la Star'Ac (le Baptême)

Star_AcBon, tout le monde sait déjà que je suis une grande contaminée de la télé. Pas parce que je m'ennuie, mais parce que j'ai une grande capacité à m'attacher avec tous types de personnages, que cela relève du roman, du film, d'une série télévisée ou même de…: la Star Academy. Eh oui, j'avoue. Depuis la création du concept de télé-réalité, j'ai rarement raté une saison de quoi que ce soit (mis à part Opération Séduction, A la Recherche de la Nouvelle Star et Pop Star, où pas du tout, mais alors pas du tout accroché), entre autres dans la palette, toutes saisons confondues: Loft Story, Koh-Lanta, Star Academy, Greg le Millionnaire, Nice People, le Bachelor, la Ferme, le Pensionnat de Chavagnes, Je suis une Célébrité (en termes de culture télé-réaliste, je serai sûrement capable de battre tous les quizz…)… Pour faire court. Bien sûr, inutile de préciser que tous ces programmes ne m'ont pas rendue plus abrutie, jadis, au temps de la fac. De plus, je n'ai JAMAIS décliné une sortie sous prétexte de la quotidienne ou du prime de la Star'Ac… Si quelqu'un vous soutient le contraire, il vous berne. Mais là n'est pas la question, n'est-ce pas, je voulais surtout exposer le contexte.

J'ai rarement enrôlé quelqu'un dans mon vice téléréalistique (si si, ça existe, c'est synonyme de télé-réaliste et je déposerai les deux adjectifs dans le Petit Robert 2009!). Jusqu'à ce que je me rende compte, hier soir, que j'ai déjà fait quelques victimes (ou du moins une).

Ma mère venait de rentrer du boulot. Entre les questions habituelles qu'elle se pose et me pose en rentrant à la maison: [ "Est-ce que le Petit Monstre nous a laissé à manger? Tu as fini de télécharger tel film? La facture de la SONEL (cousine d'EDF) et de la SNEC (cousine de la Française des Eaux) sont arrivées?...], je lui annonce, d'un coup:

"Le câble est revenu!" (Ah oui, pendant deux jours on ne recevait plus de chaînes câblées, une grève, paraît-il.)

Ma mère s'écrie: "Ah oui? Comment tu sais ça?"

"Parce que j'ai regardé la quotidienne de la Star'Ac…"

"Ah d'accord." Puis après une courte pause:"Ils sont à combien dans le château maintenant?"

(Je ne savais même pas que ma mère était au courant que ces artistes débutants créchaient dans un château!)

"A cinq."

Elle enchaîne:"Il est encore là, Bertrand? Et l'autre petit antillais, Matthieu? Ils chantent bien, ceux-là."

Surprise. Je suis bouche bée.

Elle est lancée: "Il y en a un autre aussi, que j'aimais bien, avec les cheveux bruns tout ébouriffés…"

"Quentin."

"Oui, voilà! Il est encore là?"

"Oui, tous ceux-là."

En fait, j'ai compris. Elle ne regarde pas les quotidiennes, mais je la soupçonne de regarder quelques extraits de primes. Je l'ai donc bel et bien contaminée. Il va falloir procéder au sevrage après…

Résolution 2008 conseillée: éradiquer la télévision à consommer avec modération (c'est qui, ce modération? Il est toujours bienvenu…).

Posté par Laura Maya à 15:43 - Télé & Autres Réalités - Commentaires [5] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

La Fessée

Les_Lions_IndomptablesDes nouvelles de la C.A.N.: Heureusement que je ne me suis pas trop vantée à l'avance… Car la Fessée que se sont ramassés les Lions Indomptables du Cameroun contre l'équipe d'Egypte hier était sans commentaires: 4 - 2. Bon d'accord, on ne peut pas toujours gagner, c'est vrai. La prochaine fois, on fera bien mieux, j'espère. Puisque c'est le foot, en attendant, qui sauve notre honneur! On a perdu une bataille, mais pas la guerre, comme on dit si bien...

Posté par Laura Maya à 13:16 - Télé & Autres Réalités - Commentaires [1] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

lundi 21 janvier 2008

Recherche Mec Tolérant

Diam_sVendredi soir, alors que je discutais avec un ami de longue date au téléphone et qu’il me demandait mon programme du week-end, je lui laissais échapper ma déception que l’artiste et chanteuse DIAM’S ait annulé son concert à Yaoundé ce samedi 19 janvier. Elle serait malade et n’aurait pas pu effectuer le voyage pour son concert prévu au Cameroun cette semaine.

Mis à part le fait que je respecte beaucoup le travail de cette demoiselle (qui recherche un mec mortel…), j’étais assez déçue parce qu’ici, ce n’est pas tous les jours qu’un artiste d’Outre-Méditerrannée vient faire un concert, hélas… Alors, je me faisais déjà une joie pour ce samedi, mine de rien.

Bref, passons la parenthèse. Ce copain me sort alors : « Oh là là, Laura, tu me déçois. Le concert de DIAM’S n’a plus lieu et tu es déçue ??? »

Eh bien oui, je suis déçue. La réflexion m’a également déçue (s’il savait !). Il me semble que des goûts et des couleurs on ne discute pas. Peut-être aurais-je fait meilleure impression si j’avais dit que j’allais au concert de Céline Dion, c’est mieux vu que de dire que l’on va assister à un concert de rap… (parce que dans l’idée étroite répandue, il paraît que rap=racaille=mauvais genre…) Vive la tolérance ! On devrait rendre le cours de Tolérance obligatoire entre le primaire et la Terminale, au moins deux heures par semaine, cela ne ferait pas de mal aux esprits.

Désolée, je n’écoute absolument pas la musique de Céline Dion, je n’adhère pas au style, même si elle est, selon moi, une des plus grandes voix francophones contemporaines…

J’écoute du Rap, de la Soul, un peu de Jazz, beaucoup de Pop et Nirvana… Parce que j’aime ce que je ressens lorsque j’écoute cette musique, qu’elle semble me parler, qu’elle me fait du bien, m’inspire dans tout ce que je fais, me donne la force de me lever le matin et d’aller travailler. Je respecte le travail de ces artistes qui ont une passion (eux, au moins !) et qui l’assument, décident de la faire partager, travaillent (tout comme le cadre qui va au bureau tous les matins) d’arrache-pied, malgré les contraintes et le mépris de la société envers leur travail (parce qu’il y en a encore qui pensent qu’être chanteur, peintre, écrivain, musicien, c’est forcément du travail d’amateur…) et s’expriment à travers un art. On n’est pas obligé de partager mon avis, mais accepter que je puisse adhérer à cette pensée et façon de voir les choses, puisque de toute façon, sauf preuve du contraire, tout est subjectif.

Alors, J., tu sais que je t’aime comme si tu étais mon double, mais ce coup-ci, on n’a pas été sur la même longueur d’onde.

Moi aussi, jeune demoiselle, je recherche un mec mortel, mais tolérant aussi, par pitié… (« Je t’ai pas trouvé sur la planète, je te trouverai peut-être sur Internet, qui sait ; DIAM’S, victime de l’an 2000, tous les moyens sont bons pour trouver l’homme de sa vie »)

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dimanche 20 janvier 2008

Notre Coupe d'Afrique des Nations

Coupe_d_Afrique_des_NationsAujourd’hui, c’est la journée d’ouverture de

la Coupe

d’Afrique des Nations.

Jusqu’à présent, je ne partageais pas l’engouement de toute la population ici par rapport à cet évènement (il faut dire aussi que le foot et moi, nous ne sommes pas très copains). Mais depuis le commencement de la cérémonie d’ouverture il y a moins d’une heure au Ghana, je suis très impressionnée par la magnificence du décor… Et de l’importance que cela semble revêtir pour l’Afrique. C’est en effet un des rares moments où il n’y a pas de ségrégations, pas de pays du nord ou du sud, de l’est ou de l’ouest, il s’agit de

la Coupe

d’Afrique qui est en jeu, celle du continent. Ce sentiment d’unité est important et c’est le message qui passe lors de cette cérémonie d’ouverture.

Bien sûr, je suis pour que le Cameroun gagne, comme en 2000 et en 2002, où nous avions déjà remporté cette Coupe (vive les Lions Indomptables !).

Mais aujourd’hui, c’est le Ghana contre

la Guinée

Conacry.

Je suis pour le Ghana, langue anglophone et paternelle oblige !

Que le meilleur gagne !

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vendredi 18 janvier 2008

Laura Contre Les Vautours

Tiens, j'ai trouvé un éventuel titre pour une éventuelle prochaine nouvelle!

Encore une autre résolution 2008, qui n'est autre que la continuation de celle évoquée hier, à savoir, ne pas se laisser bouffer par des gens ayant une pierre à la place du coeur… Et surtout:

Chutes_d_Igua_u-dépenser mes capacités intellectuelles plutôt dans ce que j'aime et ce que je sais faire le mieux, ceci étant la traduction et l'écriture (surtout lorsque l'entourage du Gagne-Pain ne sait pas vous apprécier à votre juste valeur et ne prend pas en considération le fait que vous soyez un être humain comme les autres). Au moins, dans ces domaines, il y a des chances d'évolution, de progrès, d'apprentissage…

Mise en application dès à présent!

jeudi 17 janvier 2008

Ma Philosophie

J'ai un peu moins de pulsions meurtrières envers la Sorcière-Iceberg. J'ai décidé de retenir la leçon et de limiter nos rapports au strict minimum professionnel, au moins comme cela les déceptions et autres coups opportunistes pourront m'être épargnés au maximum.

Reste maintenant à faire du reste (heureusement qu'il n'y a pas que le travail dans la vie) un rayon de soleil, une ouverture d'esprit en elle-même. Afin d'éviter moi-même de finir plus tard aigrie et dépourvue de tout sentiment humain.

Cahier_NouvellesJe ne suis pas aussi régulière que je l'aurais voulu avec les finitions de mon roman. Je constate une millième fois de plus que ce n'est pas une affaire facile. Il me faut avoir l'esprit complètement dégagé de toute onde négative extérieure, une fois assise devant mon cahier. Il me faut plonger dans le monde de mon roman, m'imprimer de mes personnages, penser et vivre à travers eux (cela constitue un exercice qui me rappelle assez bien l'année où j'ai pris des cours de théâtre). Il faut donc se créer toute une ambiance et être en forme pour dépenser l'énergie nécessaire. Toute perturbation, contrariété d'ordre extérieure (famille, amis, boulot, déception sentimentale, etc.) m'empêche de rentrer dans mon cocon littéraire. Et lorsque je suis incapable, pour quelque raison que ce soit, de rentrer dans mon cocon, je suis de fort mauvaise humeur pendant les heures qui suivent (et même durant mon sommeil), c'est dire à quel point je peux prendre cela à coeur…

Donc, comme la Sorcière-Iceberg m'avait transmis des ondes fort négatives avant-hier, j'étais déçue, en colère et pour me mettre dans l'ambiance, c'était plutôt raté. C'est vrai qu'on dit souvent que l'auteur doit pouvoir se servir de ses émotions pour écrire, ce serait là tout le secret… Mais je suis un être humain et ce n'est pas tous les jours que j'y arrive.

J'ai aussi décidé que dorénavant (autre résolution pour 2008), plus aucune Sorcière-Iceberg hypocrite ou autre démon opportuniste mal dans sa peau ne me gâcherait ma Philosophie (comme Amel Bent!)…

Il y en a marre de tous ces gens qui ont une pierre à la place du coeur.

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mardi 15 janvier 2008

Stratégie Sournoise

S'il y a bien une chose dont j'ai horreur et qui me fait froid dans le dos, c'est la stratégie sournoise. Lorsque les gens se servent de certaines situations pour arriver mesquinement à servir leurs intérêts, sans une quelconque gêne.

Je n'ai pas eu (fort heureusement!) à côtoyer beaucoup de gens comme cela. C'est plutôt des personnages fascinants de ce style que j'ai souvent découvert dans les romans ou dans des films. C'était un peu difficile de m'imaginer que je pourrais croiser pour de vrai des calculateurs de cet acabit.

Mais bien sûr, la vie ne nous épargne rien et nous place souvent dans de drôles de situations. Et en vrai, c'est beaucoup moins fascinant.

SorciereAvoir ce personnage dans son entourage quotidien (professionnel, juste pour citer, à tout hasard…) est assez déstabilisant, parce que l'on se demande du coup ce qui a pu pousser quelqu'un à être aussi froid, dépourvu de tout sentiment et stratégique (je dirais calculateur, la stratégie en elle-même n'étant pas forcément négative). Une enfance maltraitée? Une enfance passée dans la solitude, à l'écart des autres? Un mari qui ne nous regarde plus, qui ne nous touche plus? L'aigreur? Difficile à dire… Probablement un manque d'estime affectif des autres et de soi-même, que l'on tente de compenser avec une teinte d'abus de pouvoir, d'autorité. Mystère. C'est tellement plus facile d'utiliser la confiance de quelqu'un pour mieux la poignarder, au moment propice.

Cela me fait de la peine que certains puissent être aussi mal dans leur peau pour en arriver à ce stade. En ce qui me concerne, j'avoue avoir un sérieux problème de confiance en moi-même, mais je me respecte tout de même un petit peu et il y a des choses, du coup, que je ne peux pas faire, gratuitement, dans le dos, avec un plaisir machiavélique, à quelqu'un que je fréquente tous les jours et qui décrocherait la lune pour que règne la bonne entente.

Il y a assez de psychologues, de psychothérapeutes et de psychanalystes, voire même des psychiatres pour traiter et analyser tous les troubles possibles. Si chacun de nous pouvait en prendre conscience, on se ferait bien moins de mal.

Allez, sans rancune (maintenant que j'ai vidé mon sac!).

Posté par Laura Maya à 12:11 - Je Refais le Monde - Commentaires [8] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

lundi 14 janvier 2008

Grrr... (La Lionne Indomptable)

Les journées passent décidément trop vite. Je n'ai pas envie d'aller me coucher. Et je n'ai pas envie, pas plus qu'aujourd'hui, d'aller bosser demain.

Je ne le fais pas exprès. L'ambiance est lourde au bureau et les esprits sont un peu obtus. J'aime tout ce qui est ouvert d'esprit, tolérant, généreux. Je n'y peux rien.

Je préférerais rester à la maison ne serait-ce que demain, faire des trucs sympa, que je n'ai presque le temps de faire que le week-end. Ou sinon, si quelqu'un pouvait enfin m'accorder la faveur de ramener les journées à 30 heures, de grâce!!!

J'ai envie de regarder ce film, que je n'ai pas pu finir hier soir, parce qu'il était trop long. De lire aussi et de travailler un peu sur mon bouquin. Et puis, il y a bien quelques jours que je n'ai pas paisiblement écouté de musique...

A cette heure-ci, 90% des gens qui travaillent de bonne heure le lendemain sont déjà couchés. Même ceux qui liront ce post le feront demain. Mais Laura n'a pas envie de faire comme les autres, apparemment.

Lion_Indomptable_du_CamerounPourquoi? Allez savoir. Sans doute une part de lion indomptable qui rugit en elle!

Tous avec les Lions! GRRRRRR!!!!!!!!

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dimanche 13 janvier 2008

A Bas Les Lundis

Déjà dimanche! Quelle horreur, la veille du lundi...

J'ai encore profité d'un samedi fêtard et arrosé (mais sans tabac, je tiens ma résolution, ouf!), ce n'est pas tous les jours, mais ça fait du bien. Et ce n'est pas tous les jours l'anniversaire de la grande copine...! Mais j'ai contre-balancé tout ça avec encore une autre bonne résolution de tous les ans, à savoir: aller faire une bonne heure de marche rapide avec ma mère du côté du Palais des Congrès à 7 heures du matin, ce même samedi. Si, si, on y  était vraiment. Touts les deux. Même ma mère s'y est mise! Du coup, je pouvais bien me permettre de faire la fête le soir, ma conscience sachant que j'avais entrepris une bonne action dans la journée...
J_essaie_d_arreterJ'ai encore succombé à cette chose hier soir qu'on appelle le Baileys de laquelle j'arrive de moins en moins à me passer, ce n'est pas de la pub que je fais, je dénonce un autre de mes vices à éradiquer dans un futur... euh... incertain proche!

 

 

 

La SONEL (la cousine camerounaise d'EDF, mais si, vous savez bien...) a décidé de nous priver de courant pendant ce dimanche, ce n'est que sur le coup de 17 heures environ que le courant est réapparu. Mais de toute façon, aujourd'hui c'était la grasse journée!
Au_Lit
Le programme de la semaine: traduction copinautaire à terminer (un service pour une copinaute, je suis assez à la bourre et elle va me tuer!!!) et peaufinage du roman (l'écriture est ma passion, mais j'admets qu'il faut du courage, certains jours...). Allez, un plan apporte déjà une large motivation, histoire de me conformer à cette fatidique réalité du dimanche soir: JE SUIS CONTENTE D'AVOIR DU BOULOT, MAIS JE VEUX RESTER TRANQUILLE AU FOND DE MON LIT DEMAIN MATIN!!!

Posté par Laura Maya à 23:12 - Paresse - Commentaires [10] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

mercredi 9 janvier 2008

Suspense...

J'ai soumis, comme on me l'a demandé, mes souhaits pour mes prochains congés de ce semestre 2008. C'est que je souhaiterais vraiment les prendre ce printemps-ci! Mais comme je ne travaille pas à mon propre compte (pas encore, hélas!), je ne suis pas à même de faire ce qu'il me plaît, n'est-ce pas. Je viens d'envoyer l'e-mail fatidique. Maintenant, on va sagement attendre la réponse approuvant, révisant ou déclinant totalement l'offre… D'ci demain, je serai fixée!

Une fois les dates, c'est toujours plus facile de programmer et de s'organiser, en prévoyant cette fois-ci, une marge plus large pour les demandes ingrates de visa et autres tracasseries. Alors, let's wait and see!

Posté par Laura Maya à 12:28 - Questions Existentielles - Commentaires [5] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

lundi 7 janvier 2008

Résolution 2008: Eradication du Premier Vice

La_1ere_resolution_2008Première bonne résolution de l'an 2008 tenue: j'ai arrêté tout vice tabagique. Plus une seule cigarette. Pour une bonne raison, effectivement, parce que fumer n'est pas bon pour la santé, etc… Bref, ce que tout le monde dit et ce qu'il est bon de répondre. Certes, c'est horripilant pour la santé, d'accord. Mais il y a probablement tout un tas d'autres trucs que je fais et qui sont néfastes à la santé… Dont on dissertera une autre fois. Donc, dire dans mon cas que j'arrête parce que ce n'est pas bon pour la santé serait vrai, mais seulement en partie.

J'arrête pour une bien meilleure raison encore, je ne pouvais pas trouver mieux: parce que fumer ne m'apporte rien! Eh oui! Rien du tout. Cela n'augmente pas ma bonne humeur encore moins mes capacités intellectuelles. Alors en théorie, je ne voyais pas trop l'intérêt immédiat de continuer. Du coup, le 31 décembre, hop, j'ai brandi le paquet à la corbeille de papier, sans réfléchir. Comme tout le reste qui ne m'apportait rien, dont j'avais pris la résolution de me débarrasser dès 2008…

Mais depuis quelques jours (j'arrive pas à croire que je sois en train de consacrer un post à ça…), ce truc invasif et néfaste qu'on appelle le tabac me manque quand même. Pas tout le temps, mais à des périodes précises de la journée. Je n'ai jamais été une grande cosommatrice, mais une clope après à la mi-matinée, entre deux coups de fil et deux notes verbales au bureau me faisaient du bien, enfin me distrayaient et m'aidaient un peu à me détendre. Celle après le dîner était presque indispensable. Celle au café, avec une tasse de thé ou un verre de Bailey's, OBLIGATOIRE (quelle idée d'aller au café sans mon paquet?!)… Celle quand j'étais énervée ou en proie à un profond blues, nécessaire.

Il_a_raisonCe n'est donc pas forcément la quantité qui est déterminante, mais surtout à quels moments on s'adonne à ces addictions. Le cerveau finit par enregistrer toutes les habitudes et les réclame en cas d'oubli.

Je n'ai pas osé retourner au café depuis le 1er janvier, mais là, ma grande copine est rentrée de vacances et on va probablement y retourner cette semaine, comme d'habitude. Et ma plus grande crainte: ma grande copine en question fume comme un pompier. Et je ne suis pas sûre qu'elle est prise la même résolution que moi, hélas…

N'empêche, je ne regrette pas, même si la pratique peut s'avérer un peu plus difficile que la théorie. Commencer l'année avec une telle résolution, ce n'est tout de même pas si mal?!

Posté par Laura Maya à 13:09 - Je Refais le Monde - Commentaires [5] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

dimanche 6 janvier 2008

Soirée au Rythme do Samba Brasileiro

Soiree_au_Rythme_de_la_SambaIl y a des soirées comme cela qui peuvent remplacer des millions de virées en discothèque...

Hier soir, nous étions invités à une soirée au rythme de la Samba brésilienne! Pas mal de brésiliens (enfin, le peu que nous sommes à Yaoundé, en tout cas!) étaient présents et je ne regrette absolument pas d'avoir mis les pieds hors de la maison... Parce qu'en passant, généralement, les week-end je m'ennuie royalement et je ne suis pas vraiment motivée pour faire quoi que ce soit. Mais là! Nous avons fait les fous comme des gosses, dansé, chanté, mangé des spécialités qui rappelaient l'enfance au pays maternel (bon, j'avoue, j'ai mangé deux ou trois petites pâtisseries sucrées, mais Compagnon Diabète m'avait déjà pardonnée ce matin. Si, je vous assure. Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de redevenir enfant?!)... L'espace d'un instant, je me suis presque sentie chez moi, dans mon élément, bien que cela n'arrive pas souvent!

La soirée était vraiment sympa, on a senti que tout le monde s'était amusé... le Brésilien a toujours eu l'esprit de fête, de toute façon!

En me souvenant bien, même mes dizaines de virées en boîte de 2007 ne ressemblaient pas à ça, je ne me suis pas autant éclatée. La preuve que des fois, il suffit d'un rien, pas nécessaire de sortir le grand jeu pour se divertir!

Vive la Samba et le Brésil!!!

(Encore en passant, comme ça, je n’ai jamais compris pourquoi on dit « la Samba » en français, alors qu’en portugais, on dit « o Samba », nom masculin… Faudra que quelqu’un m’explique…)

Posté par Laura Maya à 22:46 - Citoyenne du Monde & Globe-Trotter - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

mercredi 2 janvier 2008

Le Cauchemar: Fin des Congés et Retour à la Tâche

Fin_des_VacancesCopyright Pub Loto

Quelle horreur. Je ne pensais pas tant appréhender ce moment. Mais hélas... Dans quelques heures, il faudra se lever aux aurores et reprendre la route du boulot! Et je n'ai aucune envie d'y retourner de suite.
Par contre, partir en vacances, ça me dirait bien. On devrait gréver pour voir augmenter, non, doubler les jours de vacances, îl ne pourrait y avoir que du bon! Non?

Posté par Laura Maya à 23:43 - Paresse - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

mardi 1 janvier 2008

Bonne Année 2008 (Mes Vérités dans Tous Leurs Etats)

Bonne année 2008 à tous et à moi-même incluse.

Excusez-moi l'expression, mais j'ai passé un réveillon de merde. Le mot est cru, mais il n'y a pas de raison que je sois hypocrite sur mon propre blog. Et je suis bien contente, soulagée que cette année 2007 soit révolue et fasse désormais partie de l'histoire. Dommage que je ne puisse pas la rayer de cette même histoire...

Les bonnes résolutions? Il y en a plein. Commencer par être moins altruiste, ça ne paie pas de faire sa vie en fonction des autres... Cela reste toujours mon avis, comme tout ce qui est écrit ici!

Changer de boulot et faire enfin ce pour quoi je me suis cassée la tête pendant des années à la Fac (et ce pour quoi mon père s'est ruiné!), au lieu de servir de gentille secrétaaire souriante, Pages Blanches, Pages Jaunes, photocopiatrice, médiatrice de fourniture d'accès à Internet, punching-ball, téléphoniste multilingue  à quadruple cerveau et dix membres, technicienne, électronicienne, groom ou ouvreuse de portes (ah c'est vrai, il paraît qu'il faut dire hôtesse d'accueil dans la haute société...), psychologue des collaborateurs, assistante sociale de ceux qui appellent, psychanalyste de l'ambiance du bureau... Voilà un peu, en gros, pour faire court. Que l'on comprenne ou pas.

Changer de répertoire téléphonique personnel croûlant datant de 1999, à mon arrivée en France, qui ne ressemble malheureusement à plus rien aujourd'hui, sinon à des pages qui tentent désespérément de rester reliées entre elles, un tas de graffitis, des noms de copains à peine identifiables pour les globes-trotteurs comme moi qui auraient entre-temps changé 36 fois de résidence, de numéros de portable et de téléphone fixe... J'ai pourtant pris l'initiative d'acheter un nouveau beau carnet d'adresses en septembre 2001 et je l'ai acheté, mais le temps passe tellement vite... et je suis désolée si vous ne comprenez pas que je n'aie pas eu le temps en 6 ans de recopier et de mettre à jour tous les noms, adresses et numéros. Je n'ai pas d'explication à vous donner, parce que je ne comprends pas moi-même, vous voyez...

Changer de pays. Rien de compliqué, j'ai passé toute ma vie à le faire. Sauf qu'entre se le dire et se lancer, il y a un énorme abîme. Enfin, pour moi, on est d'accord. N'empêche que je vais quand même le faire, et cette année encore, croix de bois...

Arrêter de réfléchir, parce que la réflexion tue. Vivre. Ecrire. Arrêter l'hypocrisie diplomatique des mots. Dénoncer ce que je ne supporte pas chez moi-même ou chez les autres. Si ce n'est pas en face, tant pis, ce sera à travers les écrits.

Conseiller aux gens d'arrêter de voler. Ils feraient concurrence avec le Gouvernement...

Conseiller aux gens de se réveiller (parce qu'ils dorment trop). L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt...

En attendant cette liste interminable, bonne année à tous. Et au diable 2007!

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