Archives Janvier-Juin 2008
lundi 30 juin 2008
Après un week-end imprégné de hauts et de bas, un démarrage pénible ce lundi (comme d'habitude, quoi...)... Je retrouve une bonne humeur, une énergie qui durera le temps qu'elle voudra bien!
C'est vrai que je suis fatiguée et que j'ai cumulé très peu d'heures de sommeil depuis dix jours... Mais je suis contente, l'écriture et tout son coffret restent pour le moment ma majeure préoccupation. Je ne me sens pas obligée (sauf quand je culpabilise...), cela vient du coeur, l'esprit gambade même lorsque le corps est épuisé!
Très peu de gens ont de la chance de vivre un rêve éveillé, bien que nous devrions tous pouvoir y accéder. Je pense que j'ai trouvé mon rêve éveillé. Quand vous vous souvenez de cela, le reste n'a absolument plus aucune importance...
samedi 28 juin 2008
Vous n'allez pas le croire. Je n'y crois pas moi-même, parce que ça fait un moment que ça ne m'est pas arrivé... Aujourd'hui, j'ai une envie irrésistible de madeleines et de cornets de glace. C'est curieux, vu que mon dernier article traite justement de la tentation chez le diabétique... Je ne le fais pas exprès. Mais l'envie est là, je donnerais n'importe quoi.
Mon cerveau manque cruellement de repos, il doit y avoir un lien. Tout s'explique! Compagnon relève toujours cette alternance très masochiste entre le manque et la dépendance. Il ne me laisse décidément aucune seconde de répit.
Craquer me rendra coupable. M'abstenir me frustrera. Hmpf...
Depuis ce matin, j'ai craqué, mais pas sur des madeleines, encore moins sur de la glace: sur du pain d'épice et des céréales! Ce n'est pas beaucoup mieux pour Compagnon... Mais j'ai fini par offrir le pain d'épice à mon entourage. En espérant que le fameux pain d'ép ne traînera pas trop longtemps dans les parages...
L'envie est partie ailleurs, en promenade, ouf.
mardi 24 juin 2008
Mes noces de Saphir avec
Compagnon aujourd'hui!
Un extrait ci-dessous de mon texte, Du Sucre Tu Ne Mangeras Point .
[...] La Tentation
C'est singulier, même en essayant
d'éviter toute situation te confrontant à lui, le sucre ne se trouve
jamais loin. Il est présent dès ton petit-déjeuner, lorsque tes parents
s'en servent pour adoucir leur café. Il est encore là, inévitable, dans
la confiture aux fruits rouges, celle aux abricots et à la fraise...
dans cette onctueuse pâte chocolatée. Dans les céréales, l'air de rien,
sournois. Tout au long de la journée, dans les supérettes, les
distributeurs, restaurants, pâtisseries...
Tu es tentée. Tellement
tentée que, bien souvent, tu n'arrives plus à penser à autre chose. Une
personne à tes côtés dans le bus avec une barre de chocolat. Le gâteau
d'anniversaire d'un ami. Le cornet de glace et l'esquimau que s'achètent
la plupart des passants, alors que le thermomètre culmine à 35 degrés.
Oui,
tu es d'autant plus tentée que toutes ces douceurs représentent le
fruit défendu, l'interdiction, le péché... Et puisque tu es têtue, tel
un enfant mal dompté, tu es attirée par tout ce auquel tu n'as pas
droit. Tu passes de la tentation au désir, du désir à l'obsession. Ces
tentations grandissantes le jour, la nuit, finissent par avoir une
emprise surprenante sur toi, sur ta raison, ta sagesse, ton humilité.
Incroyable, non, ce pouvoir que le sucre peut exercer sur toi?
Quand
bien même cette envie apparaisse, disparaisse, revienne de plus belle,
insistante, persistante, tu es vouée à l'impuissance. Tu ne peux rien
contre elle. Tu ne peux rien contre le sucre. Qui a dit que tu n'avais
pas le choix? Bien sûr que tu l'as. Soit tu y touches, soit tu n'y
touches pas. Tu peux agir, mais tu ne peux rien contre ce désir.
[...]
© Laura KITA KEJUO, 2007 Tous droits réservés
lundi 23 juin 2008
Je suis en absence copinautaire, en ce moment... Comment
ça, vous ne comprenez pas ce que ça veut dire? C'est simple, je file un
coup de main à une copinaute (qui ne tardera pas à perdre patience...)
et je dois me consacrer exclusivement à ce coup de main. J'hiberne,
donc, quelques jours, dans mon cocon littéraire...
N'empêche.
Demain, nous avons un important évènement à fêter... Les 16 ans de
ménage avec Compagnon! Eh oui, déjà! Compagnon le Diabète en a
d'ailleurs après moi, depuis quelques jours, c'est insupportable, nous
n'arrêtons pas de nous chamailler... Peut-être la Copinaute
Val pourrait-elle nous expliquer dans quelle phase
notre couple se situe? En effet, la Copinaute a fait une étude très
poussée sur le sujet, il y a quelques jours...
Bref, 16 ans de
vie commune, ce n'est pas rien. Chque année passée est une victoire sur
la maladie... et une éternelle reconnaissance envers la science et le
progrès...
J'ai donc décidé de vous livrer quelques (?) épisodes d'une longue lettre d'amour dédiée à Compagnon. Enfin, tout ça semble très poétique, n'est-ce pas, mais je vous assure, je devais être en transe lorsque j'ai écrit ce texte, l'année passée. Je m'étais promis de ne jamais le révéler, mais après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... Non?
Demain, donc, un extrait de Du Sucre Tu Ne Mangeras Point , que je mettrais sans doute dans sa totalité (j'hésite encore) sous peu sous téléchargement... Je le fais pour mon Compagnon, parce qu'il le vaut bien!
Auteur: Christine ARNOTHY
Titre:
Relations Inquiétantes
(Roman)
Psychothérapeute d’origine anglaise, Axel Brown, installé
dans la région albigeoise, est appelé un jour auprès d’une jeune femme.
Laura, à vingt-six ans, a eu déjà plusieurs crises de paralysie
partielle. Le mari, un homme d’affaires italo-américain, est souvent en
voyage. L’emprise du docteur Brown sur sa malade n’est que plus
importante dès lors qu’il lui explique qu’on ne quitte pas une femme
presque infirme. Bientôt, elle se retrouve dans une chaise roulante.
Lors
d’un appel à témoins pour une émission télévisée sur les problèmes
sexuels des personnes handicapées, Brown persuade Laura de se rendre à
Paris et l’accompagne…
Ces pages bouleversent et donnent une image
de notre époque folle où celui qui se trouve devant une caméra, fasciné,
est prêt à tout dire. Mais il y a aussi, dans ce récit, un amour vrai…
La tension est incessante.
En tournant les pages, on est comme sur
les montagnes russes : on crie et on rit.
Mon
Opinion: Si je devais décrire le roman en un mot, je
dirais: tension. Du début jusqu'à la fin. Des personnages marquants et space
tels Axel Brown et Laura (je me suis demandée par moments qui était le
plus dérangé des deux...). Des thèmes bien relevants, comme la soif du
pouvoir et de la notoriété, des rapports humains basés sur une
succession de mensonges, de faux-semblants, où chacun met en avant ses
propres intérêts avant toute autre chose... Bref, une vision un peu
réaliste (selon moi)...
J'ai bien aimé. Pourquoi? Parce que c'est un
roman à mi-chemin entre le réaliste et le psycho, tout ce que j'aime...
Mais surtout, parce que c'est une histoire bien racontée et que l'on ne
s'y ennuie pas! Fidèle Christine!
mardi 17 juin 2008
(Je n'ai pas pris d'hallucinogènes, bien que j'en aie besoin, avec tout le boulot que j'ai.)
Libérée d'un poids soudain, d'une langueur et d'une tension à la fois. Etat d'apaisement, frénésie, sentiment d'accomplissement. Un peu comme quand on trouve sa voie et ma voie, c'est l'écriture. Il peut y avoir tout un tas d'autres choses, d'autres passions, enchantements, coups de coeur, etc... N'empêche, c'est elle la pièce-maîtresse, qui a le dernier mot. Elle ne domine pas. Mais elle est là. Dans les bons comme dans les mauvais moments, elle est toujours là. Je n'arrive pas à la maudire, même quand l'envie m'en prend... Parce qu'elle fait partie de moi et que sans elle, je ne suis rien.
L'écriture. Non pas seulement un désir, une passade ou une amourette...
Plutôt une possession, un accomplissement, une réalisation, la découverte de soi, la paix intérieure. Une vague notion de ce que je considère comme le bonheur...
La publication de mes écrits, me garantiront certes le statut d'auteur, je n'en doute pas... Mais ce vague-à-l'âme constructif et cette constante nostalgie créatrice définissent l'écrivain que je suis. Je n'en doute pas une seconde non plus.
lundi 16 juin 2008
Je vis ma passion et ma passion vit en moi...
Oui, c'est l'écriture qui me redonne goût à tout, ce goût, ces sens égarés depuis plus d'un an... Qui édulcore ou épice (c'est selon) un cadre fade, un quotidien beaucoup trop fade. C'est cet échappatoire, cette porte de sortie qui permet de s'évader le plus loin possible et de se créer un monde rien qu'à soi.
jeudi 12 juin 2008
J'ai déjà parlé il y a quelques semaines de ma grande complicité de longue date avec Heidi, la célèbre petite fille des Alpes... Je ne l'ai pas connue dans les dessins animés ou films, non non, je l'ai découverte en étudiant les deux premiers tomes de ses bouquins, qui étaient au programme au primaire (en Suisse)... C'est drôle, c'est en grandissant et en relisant des bouquins supposés être pour les enfants (j'ai horreur de ce genre de stéréotypes) que je les comprends et les apprécie davantage... Heidi en est un bon exemple. On y décèle la présence du fort sentiment de la nostalgie, de connaître le bonheur de se sentir chez soi, la caricature du citadin pur, borné et étroit d'esprit... Bref, en le lisant adulte, il y a toujours moyen d'en tirer quelconque leçon.
Aujourd'hui, je vais mentionner une autre grande complice à moi, Sophie! OK, la Comtesse de Ségur a dit qu'elle avait écrit ce livre pour les gosses, mais n'y prenez pas garde. Sophie est peut-être une gamine, mais qu'est-ce qu'elle est attachante! Elle a fait plus de bêtises que nous tous copinautes réunis...
Voici un petit résumé chez Amazon.fr: Pauvre
petite Sophie ! Elle a pourtant tout pour être heureuse : une maman qui
prend un soin tout particulier de son éducation, un papa qui l'adore,
un cousin qui la défend toujours, une bonne qui est aux petits soins
pour elle, un château magnifique...
Oui, mais voilà... Sophie est
loin d'être la petite fille modèle que l'on attend, au contraire de ses
amies Camille et Madeleine. Elle n'en fait qu'à sa tête et il s'y passe
souvent de drôles de choses, au grand désespoir de tous. Elle coupe en
morceaux les petits poissons de sa mère, manque de se brûler en
pataugeant dans la chaux vive, fait souffrir le martyr à sa poupée de
cire ou décide de se couper les sourcils pour devenir plus belle ! Bref,
Sophie accumule les bêtises et fait preuve de bien vilains défauts,
comme la gourmandise, la paresse ou encore le mensonge. Sa mère,
inflexible et désireuse d'inculquer à sa fille les bases essentielles
d'une bonne éducation, ne l'entend pas de cette oreille. Elle ne
laissera rien passer et la pauvre Sophie devra maintes fois assumer les
conséquences de ses actes en tentant d'en tirer une leçon, ce qui n'est
pas souvent facile !
Je repense souvent à Sophie. J'ai lu son livre tellement de fois que, jusqu'aujourd'hui, certains épisodes de la vie quotidienne me rappellent souvent une de ses bêtises ou malices. Ce genre de personnage qui, une fois le bouquin terminé, ne nous quittera sans doute jamais...
mercredi 11 juin 2008
La colère sourde qui sévissait en l'Auteur s'est apaisée.
Toutefois, Morphée se doit de se faire une raison: nous n'arrivons pas tout le temps à nous entendre et j'ai du mal, selon les jours, à m'abandonner totalement à lui. C'est bête que nous nous chamaillions sans cesse, puisque nous sommes complémentaires... Mais nous ne sommes pas en phase avec nos sens des priorités!
Morphée, lui, veut mon bien. Il veut veiller sur mon repos, afin que je puisse demeurer fraîche, disposée et en bonne santé. Mais si je n'écris pas, je ne peux pas être disposée et en bonne santé... Et en attendant, c'est surtout le soir que j'arrive à écrire, loin de tout bruit, distraction ou préoccupation diurne...
La nuit, pour moi, ne comporte hélas que six heures... Le temps entre minuit et six heures du matin défile trop vite, je tente sans cesse de le rattraper, lui voler quelques quarts d'heures... Mais la nuit n'en file que de plus belle.
Morphée n'aime pas me partager. Il souhaite que je lui consacre autant de temps que possible... Lorsque je lui en accorde très peu, genre trois à quatre heures, il me le fait payer très cher le lendemain, se moquant de mes traits tirés et de ma mine pâlotte. C'est à ce moment que je me dis: "D'accord, Morphée, tu as gagné. Cette nuit, je suis toute à toi."
Auteur: Nolween EAWY
Titre:
Les Enfants de l'Ombre
(Nouvelles)
Ne ratez pas ce recueil! J'ai été conquise par ces
"contes à la Stephen King"!
Ici pour commander et Ici pour le coup d'oeil au site : certaines nouvelles, telles que "Brume", "Page Blanche" et "Alessa" sont disponibles gratuitement à la lecture!
"Ce monde est terrifiant. Tous les jours, des milliers
d'enfants sont les victimes innocentes des déviances, des psychoses de
nos sociétés. Je tremble de savoir qu’il me faudra un jour « lâcher »
mes enfants dans cette vaste jungle pleine de prédateurs sadiques et
pervers.
Toutes les nouvelles, dramatiques ou fantastiques,
contenues dans ce recueil sont issues de mon cerveau dérangé, de mes
rêves et particulièrement de mes nombreuses phobies, mais elles se
nourrissent des faits divers, des horreurs quotidiennes infligées à
l’innocence même de notre société ... Ces « Enfants de l’Ombre »."
mardi 10 juin 2008
Je m'étais promis de ne pas me laisser déborder par un quelconque sentiment, ces dernières semaines, mais j'ai failli à ma bonne résolution: depuis hier soir, je suis en colère, j'ai la rage au coeur et au ventre et ce sentiment ne me fait pas le plus grand bien...
Je suis en colère contre les intolérants, les racistes, les gens qui abusent de leur statut social, les hypocrites qui estiment qu'il soit plus facile d'oeuvrer dans le dos qu'en face, les manipulateurs, les stressés de la vie au stress communicatif, les grands indécis qui ne comprennent pas que la vie soit trop courte, les fieffés menteurs et tricheurs voulant parvenir à leurs fins, ceux qui veulent me convaincre que l'art est une perte de temps, ceux qui pensent que la corruption fait partie de la vie et régit nos vies...
Je suis en colère, parce que je suis en colère. La rage au coeur, la rage au ventre. La peur au coeur, la peur au ventre.
dimanche 8 juin 2008
Auteur: Guy de MAUPASSANT
Titre:
Une Vie
(Roman)
D'après un commentaire sur Amazon.fr: "Maupassant... Rien que le nom, et on se remémore les instants maudits de notre scolarité ! Notre bac de français... Finalement, on préfère oublier toute cette période littéraire car elle est trop liée à de mauvais souvenirs... Et pourtant, quoi de plus moderne qu'un roman ou qu'une nouvelle de Maupassant ?
Jeanne est une jeune fille qui sort du couvent. Elle ne rêve que d'une chose : rencontrer l'amour. Un jeune homme vient dîner à la maison, une promenade est arrangée sur la plage d'Etretat, et voilà notre Jeanne qui tombe amoureuse aussi sec. S'enchaînent alors les désillusions, les larmes, et l'amertume qui vont la plonger dans une profonde solitude... Jusqu'à la naissance de son fils.
Banale histoire d'amour déçu, d'illusions perdues. La perfidie de l'homme ronge les âmes pures, chose que tout le monde sait, rien de bien original. Mais sous la plume de Maupassant, ces banalités prennent des tournures tragiques, sulfureuses et même ultra-stressantes ! On se prend d'une amitié et d'une compassion profonde pour Jeanne, et on aimerait parfois la secouer comme un cocotier, car tels deviennent les personnages purs de Maupassant, indolents et désabusés. Une vie, un roman, un moment inoubliable."
Mon
Modeste Point de Vue: Je n'ai jamais lu ce livre avant, il
n'était pas au programme des lycées que j'ai fréquentés... Mais enfin,
je suis assez partagée! D'un côté, je dirais que j'apprécie nettement
davantage le style de Maupassant dans ses nouvelles, où je retrouve
davantage d'émotion, de tension, de rebondissements... Et de l'autre, je
me suis finalement prise de sympathie pour Jeanne, l'héroïne, qui
s'accroche à son enfant comme à une bouée de sauvetage, parce qu'il est
le seul sens de sa vie, la seule chose qu'il lui semble avoir réussi.
Elle n'attendait de la vie qu'un peu d'égard, de considération et elle
se retrouve avec un mari indifférent et infidèle, une existence remplie
de mensonges et de déceptions. Son amour démesuré pour son fils la
conduit presque à la perte de la raison... A ce moment, il me semble
retrouver Maupassant, qui se plaît à retrancher ses personnages aux
limites de la folie.
Alors, il est vrai que je préfère le ton
tragique et émotif de ses nouvelles, où il se perd un peu moins en
descriptions indéfinies que dans ce roman précis (bien que les
descriptions soient LA signature de Maupassant, on y a toujours droit
quoi qu'il arrive!)... Mais cette histoire semble vraie, les sentiments
sont vrais, les personnages sont vrais, nous pourrions nous y
retrouver...
Est-ce que je le conseille? Oui, aux grands rêveurs.
Pour les autres, commencez plutôt par les nouvelles. Que les adeptes du
psychologique ne ratent surtout pas ses nouvelles!
mercredi 4 juin 2008
Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours été dans la Lune. Pas comme ces astronautes qui ont frôlé le sol, non non, j'ai fait mieux, en ce qui me concerne. J'ai vécu DANS la Lune (et pas SUR) et j'y vis toujours, le plus souvent.
Déjà au primaire, sur les bulletins, quelques remarques révélatives de mes enseignants: "Elève très appliquée, souriante, discrète." "Laura est toujours dans la Lune." "Distraite, un peu trop rêveuse."
Et voilà. Le pire, c'est que 20 ans plus tard, les choses n'ont pas beaucoup évolué. Je suis toujours rêveuse, à l'extrême, la tête dans les nuages et je vis dans la Lune, la plupart du temps. Oh, ne croyez pas que ça m'ennuie tant que ça. Croyez-moi, je suis bien mieux dans la Lune que sur Terre! Les choses y sont beaucoup moins compliquées. Les gens sont gentils et plein de bonnes intentions. Les sorcières n'y existent que dans les contes de fées et ne font donc pas de mal en temps réel.
La Lune permet de me dépayser dès que l'envie m'en prend. Le voyage ne me coûte pas bien cher, de même que le séjour... Je vous y invite quand vous voulez.
lundi 2 juin 2008
Eh oui, qu'est-ce que l'humanité se complique la vie, pourtant si simple, pour rien! Pourquoi ne nous contentons pas, tout bonnement, d'agir en fonction du moment? Nous avons peur de nos passions, de nos envies et nous bloquons l'esprit à toute impulsion. Nous privilégions, la plupart du temps, la réflexion et les éternelles interrogations. A quoi cela nous avance-t-il, en fin de compte, puisque nous ne sommes pas forcément plus décidés ou avancés au bout de tout cela?
Par exemple. J'ai toujours écrit. Toujours, avec un certain naturel. Je ne me disais jamais: "Tiens, il faudrait que j'écrive." Je m'asseyais quelque part, sur mon lit, sur mon canapé, à table et j'écrivais. Il ne me fallait rien de plus que mon cahier et mon stylo.
Mais à partir du moment où l'on s'inflige soi-même une certaine pression, c'est la catastrophe. "Je devrais faire attention à mon langage, au vocabulaire", "Que penseront tels amis, ma mère ou le boulanger d'à côté et mon pharmacien, s'ils lisent ce chapitre? Ce livre?", "Je devrais avoir fini ce chapitre, ce roman depuis longtemps. Qu'est-ce que j'attends? Ce n'est pas sérieux, comme attitude. Un écrivain se doit d'être discipliné. Il me faudrait faire ceci, être comme cela..."
Et voilà. La soirée ou la nuit peuvent s'écouler et je peux être restée tournoyant dans tout l'appart', sans avoir rédigé une seule ligne. Uniquement, parce que cette pression bloque l'esprit, au lieu de le libérer.
Si je m'asseyais tranquillement et qu'au lieu de me dire: "J'ai un roman à finir de rédiger", je me disais simplement:"Je prends un peu de temps pour moi-même", je reviendrais plus souvent à cette époque sereine et pas si lointaine, où j'écrivais tout court et où mes démons, le monde extérieur n'avaient aucune incidence sur mon énergie, ma détermination, mon histoire, mes personnages... Mon petit cocon romanesque, en somme.
Je vous laisse, j'aimerais bien prendre un peu de temps pour moi...
mercredi 28 mai 2008
Bon, je sens que mon petit post
précédent sur l'amour et les falaises crée polémique.
A priori, je ne me jetterai pas d'une falaise, que cela
soit clair. A moins qu'IL me pousse à bout, mais j'espère qu'on en
arrivera pas là! (Mais je pense qu'il y ait de plus fortes chances que
je le pousse moi-même d'une falaise avant!)
Ce pauvre PLAUTE, ou
comme il voulait bien se nommer, voyait peut-être l'amour comme une
souffrance atroce et infinie, se jeter du haut d'une falaise étant un
moyen de se tuer d'un coup et d'abréger ainsi ses souffrances.
Personne n'aime souffrir. Enfin si, les masochistes, mais j'ai décidé que je n'en serais plus une, alors... Je préfère la falaise, pour en finir au plus vite.
De toute façon, avant de songer à l'éventualité d'une quelconque falaise, j'ai beaucoup trop à faire, il faudrait remettre le projet. Entre une BD à traduire en suspens, un manuscrit copinautaire à relire, des corrections de mon propre manuscrit à retravailler, des bouquins que je veux lire, des articles bloguesques copinautaires à découvrir tardivement, des épisodes d'Urgences, 24, New York 911 à regarder, Canalblog, Myspace, Facebook, mes relecteurs qui menacent de me tuer... OH LA LA!!! Et la tête de la petite Laura explosa.
mardi 27 mai 2008
"Il est plus dangereux de tomber en amour que de tomber du haut d'une falaise." PLAUTE, Je Sais Pas Conbien d'Années Av.-J.C.
Ben voyons. Si seulement j'avais eu cette information auparavant! Il y a bien longtemps que je me serais jetée d'une falaise...
samedi 24 mai 2008
Titre: Introduction A la Psychanalyse
Auteur:
Sigmund FREUD
Issue d'une série de conférences données par Sigmund Freud, cette introduction constitue le livre de base de l'étude psychanalytique. L'auteur y présente les concepts de son étude et les nourrit d'exemples et de critiques avec l'intention d'en affirmer la justesse.
Les Grands
Axes:
-Les Actes Manqués
-Les Rêves
-La Théorie
Générale des Névroses
Ce
Que J'en Ai Pensé: Un de mes multiples défis pour 2008...
Lire ce pavé (respects à l'auteur, environ 600 pages!). Défi relevé en 3
mois, m'étant promis d'aller au rythme qu'il me faudrait. Je ne suis
pas déçue, bien au contraire! Une oeuvre incroyablement riche, un
travail et des recherches considérables, un bon baptême pour tous ceux
qui débutent et découvrent la psychanalyse...
Il faut dire aussi que,
vu le personnage, il n'y avait que Monsieur Freud pour oser consacrer
la moitié de sa vie à l'étude de l'Inconscient. Il expose d'inombrables
détails auxquels personne n'aura pensé, sauf lui, bien entendu, sinon on
ne parlerait pas de ce bonhomme jusqu'aujourd'hui...
Oui, bon,
j'avoue, il y a eu des passages (plusieurs, surtout dans la Théorie des
Rêves qu'il rabâche en long, en large et en travers!) où j'ai vraiment
eu envie de sauter des pages, car j'avais l'impression que l'auteur
partait dans un délire qu'il était seul à maîtriser... Mais dans
l'ensemble, je dirais que ses théories tiennent debout, qu'il n'était
pas aussi déséquilibré que l'on cherche à nous faire croire (il se
posait juste un peu trop de questions, mais après tout...) et que je
suis d'accord avec lui sur pas mal de points, dont le suivant: la
Science a besoin de s'allier à la Psychanalyse, car l'Inconscient est à
l'origine ou joue du moins un rôle crucial dans la plupart de nos maux
physiques et autres maladies mentales...
Alors, pour les curieux qui désirent faire ami-ami avec la Psychanalyse... ce pavé est incontournable pour les présentations!
jeudi 22 mai 2008
Titre: L'Accro du Shopping Dit
Oui (Shopaholic Ties The Knot)
Auteur: Sophie Kinsella
(Roman)
Présentation de l'éditeur
Sa
devise ? Je dépense donc je suis. Sa vision du devoir conjugal ?
Choisir LA bague indémodable. C’est insensé et pourtant Becky Bloomwood
va se marier ! Et inutile de dire que les préparatifs s’annoncent…
catastrophiques : très vite, se pose la délicate question du lieu où
célébrer l’union. Dans le jardinet ridiculement british de papa, avec
tente bariolée et robe de mariée qui vous fait la silhouette « d’une
saucisse dans un chausson de pâte feuilletée » ? Ou au mythique hôtel
Plaza, sous l’égide de la belle-mère, authentique Cruella au total look
fashion ?
Écartelée entre goût du luxe et respect des traditions,
Becky la flambeuse va cette fois-ci devoir choisir. Pour le meilleur et
pour le rire…
Mon Humble Avis: Ah là là, qu'est-ce que j'ai bien rigolé... Becky est trop attachante... Encore et toujours! Même si des fois ses manies de shopping et de fabriquer des bobards gros comme une maison agace un tantinet... Merci, Sophie!!!
mardi 20 mai 2008
Le vendredi 16, le jour de mes 28 balais, me semble déjà loin. Dommage. J'aurais souhaité qu'il se reproduise tous les jours. Je n'ai rien fait de plus particulier que les autres années... Toutefois... J'étais d'une humeur inégale à celle des autres jours de l'année!
Depuis X temps, le jour de mon anniversaire est jour sacré. C'est le jour où j'oublie tout chagrin, misère, contrariété... Rien n'a plus d'importance que ces 24 heures, qui sont toutes à moi et rien qu'à moi. C'est le jour où je me permets tout et où tout le monde vous permet tout, vous accorde un peu plus d'attention, où même certains se souviennent que vous existez... Mais ce jour précis, je ne tiens rancune à personne, le coeur est léger et je me sens plus jeune que jamais. Je ne me sens jamais en train de prendre de l'âge, le Jour J. Je suis rayonnante et clame à qui veut l'entendre, telle une gamine de dix ans, que c'est mon anniversaire! Oh non, que l'on ne s'y méprenne pas, pas pour m'attendre à recevoir un quelconque cadeau: non, le plus beau cadeau est cette journée évènement en elle-même... Mais plutôt parce que je suis aux anges et que je souhaite que ce bonheur soit communicatif et que mon entourage le soit également!
Cet état d'esprit paisible et excitant à la fois, ces papillons au ventre, le coeur battant la chamade... Oui, il faudrait le vivre chaque jour pour vivre heureux et plus longtemps... Que je sois en face de celui pour lequel mon coeur bat, avec mes personnages dans mon cocon romanesque, devant le sourire angélique et innocent d'un enfant, devant un ami plus cher que tout... Peu importe.
Vive les 16 mai et vive les 28 balais.
lundi 5 mai 2008
Le week-end s'est mal passé et le pire, c'est que la semaine commence mal, elle aussi.
Des lapins posés, attendre un téléphone qui sonne (et qui ne sonne pas), vouloir un peu de paix intérieure pour écrire et m'occuper de mes personnages, sans y parvenir, trop d'ondes familiales grésillantes interférant pour pouvoir savourer la fin d'un bon bouquin, vouloir aller noyer son désarroi dans la boisson sans atteindre son but (je sais, pas bien!)... Et surtout, attendre un impatiemment un coup de fil et ne pas avoir le courage d'appeler soi-même (quelle horreur... ou plutôt quel manque de courage!)...
Le lendemain étant un autre jour, on garde espoir pour le lundi, bien que de légende, on déteste les lundi. Et là, hélas, ce n'est pas mieux. On se lève à la bourre, avec un sacré mal de gorge, on ne trouve plus ses clés, ni ses affaires pour la gym, on ne trouve pas de taxis pour aller bosser (c'est notre moyen de transport en commun ici), le chauffeur de taxi semble avoir pris du valium et avoir les neurones à plat, car il roule à vingt à l'heure, l'ambiance dans la matinée est terne, le ciel est gris, indécis et ne veut pas se décider à déverser son averse. L'ordinateur, l'outil de travail est lent, ne semble pas disposé à se réveiller et à reconnaître son maître. Mauvaises surprises, mauvaise ambiance, humeurs sombres. De quoi déteindre sur mon espoir limpide de rattraper un lundi à défaut d'un week-end plus ou moins raté...
La pause, ouf, un instant de répit, pour se redonner une humeur joyeuse, pourquoi pas appeler une copine Outre-Méditerrannée... Instants de bonheur. Mais là encore, on tombe au taxiphone sur un commerçant qui, une fois la conversation terminée, nous sort un prix exorbitant, incohérent, incroyable (le prix habituel x6). C'est de la faute de moi la cliente qui me suis trompée de cabine, j'aurais dû "deviner" qu'il fallait plutôt entrer dans la cabine de droite, quand même!
Alors on revient encore plus énervée qu'avant de pause et là, on s'ennuie grave, les minutes semblent des heures, on ne voit pas la fin de la journée.
Ouf, sursaut d'espoir, cours de gym, un peu de détente. Tout se passe bien, on narrive à l'heure, la prof est sympa, les participantes motivées, je ne me tords pas de cheville, tout va bien.
Puis on donne cours particulier de portugais, comme souvent après les cours, l'élève a bien retenu la leçon d'avant, semble motivé comme d'habitude et transmet son énergie à sa prof un peu sonnée par ses dernières heures un peu grises. Tout se passe bien.
N'empêche. Le téléphone n'a toujours pas sonné et la semaine a tout de même mal comencé. Restent 6 jours pour rattraper le tir...
dimanche 4 mai 2008
Aujourd'hui, il fait une chaleur un peu étouffante, à tous les coups il va pleuvoir à Yaoundé...
Je n'ai pas pris le temps de m'occuper suffisamment de mes petits et ma conscience n'est pas limpide. Je vais aller avec des amis pique-niquer, tant que la saison des pluies nous laisse un peu de répit... J'aurais sûrement l'esprit un peu plus dégagé pour revenir vers Lydiane et Mathis plus tard. Je laisse mes petits au soin de la baby-sitter le temps d'un après-midi...
Prière à Poséidon, le dieu des vents et des mers, de nous laisser profiter de cette petite escapade!
mercredi 30 avril 2008
Oh, mon blog chéri a un an aujourd’hui ! Joyeux anniversaire, santé et prospérité !
D'ailleurs, il y a
un an, mon premier article dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2007
ressemblait à ça:
Premiers pas
Mes premiers pas sur Canalblog. Comme d'habitude, je n'arrive pas à trouver le sommeil, donc j'en profite pour écrire... Vu l'heure qu'il est, toute âme perdue sur cette planète dort. Mais en ce qui me concerne, j'ai encore les yeux grand ouverts! Et plein d'énergie à revendre, ce qui est plutôt rare à cette heure-ci... Mais bon, j'ai toujours été assez décalée avec le monde!
Encore quelques retouches pour mon roman et il sera enfin prêt pour la publication! Quelle joie!!! Quand on a bossé longtemps sur quelque chose, misé toute son énergie, passé des nuits blanches, on est quand même fier d'arriver au bout. Mais je ne suis pas encore au bout de mes peines. Alors, ne nous réjouissons pas trop tôt!
Je
suis vraiment contente d'avoir atterri ici...
lundi 28 avril 2008
Zut, déjà
lundi. J'ai l'esprit un peu embrouillé et le corps meurtri. Pourquoi? Eh
bien, je me suis couchée tard. C'est vrai que je m'étais promis (les
bonnes résolutions de toujours!) de me remetttre au sport et de me
coucher à des heues plus raisonnables… J'ai tenu parole pour les deux,
depuis quelques semaines. Mais j'ai toujours du mal à accepter les fins
de week-end, alors pour les prolonger, je me couche tard, je bouquine,
je gribouille et je regarde des séries. Comme par hasard, je n'ai pas eu
le temps de voir mes épisodes de 24 durant tout le week-end,
alors c'est hier soir à minuit que j'ai tenu à regarder mes épisodes. Je
sentais que si cela n'avait pas été le cas, j'aurais très mal démarré
la semaine… Le petit corps meurtri? J'en
sais rien, depuis ce matin, c'est la cata, une petite crise de foie,
probablement. J'ai encore dévoré des petits biscuits en guise de
petit-déjeuner et peut-être que mon foie et sa compagnie en ont marre de
la mauvaise alimentation. Je devrais définitivement arrêter le sucre,
si seulement je pouvais en saisir tout le courage! (au moins pour
Compagnon Diabète!) J'aurais nettement préféré rester avec Mathis et Lydiane, ce
matin, au lieu de venir au Gagne-Pain. Ils sont beaucoup plus amusants
et je les aime bien davantage… Un peu comme ces enfants que je n'ai pas
encore. Mais pour que je continue, l'esprit plus tranquille, à m'occuper
d'eux, il faut bien que j'aille au Gagne-Pain… Alors, je me fais une
petite raison! N'empêche, ils n'arrêtent pas de
gambader dans mon esprit et j'avoue que, par rapport à eux, je n'ai pas
la conscience bien tranquille. Alors, après le Gagne-Pain, le cours de
sport et le cours d'Anglais à administrer, il faudra rentrer et
s'occuper de ces enfants. Je les ai trop gâtés, décidément. Ils
commencent déjà à me commander...
dimanche 27 avril 2008
Heu.. Je pense que l'on n'a pas beaucoup de chance avec l'artiste Diam's au Cameroun.
Elle devait se produire hier à l'Hôtel de Ville de Yaoundé et était attendue pour 17 heures. Génial, certains d'entre nous avaient encore envie d'y croire...
Mais il se trouve qu'à 17 heures, ils étaient encore en train d'installer le podium, semble-t-il.
A 19 heures, je suis arrivée avec ma soeur la Sauterelle et un autre pote. Les grilles n'étaient pas encore ouvertes, pas de 1ère partie, pas plus que de Diam's en vue. Hum.
A 19h30 environ, ils se sont résignés à ouvrir les grilles. Nous avons pu nous hisser à l'ntérieur. En passant, le concert était censé être gratuit et je ne vous dis pas le peuple qu'il y avait!
A l'intérieur, enfin dans l'enceinte de l'Hôtel de Ville, c'était le chaos complet. Une bonne partie de la foule n'avait pas attendu la fameuse ouverture des grilles et s'était déjà débrouillée pour les escalader. Quand on voit que certains attendaient debout depuis près de quatre heures, on leur en veut moins d'avoir pu perdre les pédales...
Démarra une première partie insignifiante avec des soucis d'animation, on n'a pas su d'ailleurs quel était le programme exact et l'heure des passages. Tout ce que la foule voulait, de toute façon, c'était voir Diam's et j'en faisais partie!
20 heures, 21 heures, 22 heures et innombrables problèmes de câbles, de micro et d'animation plus tard, toujours pas de Diam's en vue. Les gens sont énervés, les pieds font mal, personne ne veut nous dire à quelle heure elle arrive. Hmpf.
22 heures 30, ma soeur et moi décidons que le temps d'attente suffit. On ne fait pas déplacer une population à 17heures pour un concert de 23 heures ou minuit. En passant, on n'était même plus sûr dans l'histoire qu'elle viendrait, les organisateurs ne disant rien de concret... On rentre donc à la maison, fatalistes. Grrr.
Le mot de la fin: elle est venue, paraît-il. Vers 23 heures. Mais à peine a-t-elle entamé "La Boulette" que la sono aurait lâché quelques minutes plus tard. Et puis, plus de concert. C'est bête, hein.
La faute à qui? Je n'en sais rien et à vrai dire, peu importe. On ne semble pas avoir de bol, pour la voir, cette artiste, à Yaoundé... Encore heureux que j'aie l'album, on se fera une raison là-dessus!
Sans commentaires.
samedi 26 avril 2008
Tout à l'heure, je vais assister à un concert et j'ai hâte!!!
Je ne vous dis pas encore lequel, car si jamais l'artiste ne se pointe pas, ce sera la honte...
A tout à l'heure....
mardi 22 avril 2008
Mystère, mystère. Je suis dans un de mes mauvais jours avec mes personnages. Il y a des moments comme ça. Oû ils m'enchantent, où ils m'obsèdent, me procurent de la joie, satisfaction, épanouissement... Et puis d'autres où je ne semble pas trop être en phase avec eux. C'est assez difficile pour moi de voir mes personnages suivre leur propre voie, se transformer, j'ai l'impression, par moments, de ne plus les reconnaître!
Du coup, il y a des jours où je dirais que je les boude un peu, je préfère prendre le large, pour mieux revenir par la suite. Avec du recul, j'arrive à m'adapter à mon entourage romanesque... quelque peu, avant un prochain conflit. A croire que Mathis et Lydiane sont aussi vivants pour moi que les autres personnes qui m'entourent. C'est un peu flippant, mais à force, je trouve ça presque normal. Depuis l'adolescence, je passe mon temps à écrire et à rêver. Tout se passe dans la tête. Alors je vis constamment avec mes personnages et leurs histoires, que je le matérialise sur le papier ou non. C'est juste un peu frustrant pour moi, au bout d'un moment, de seulement rêver; il me faut réaliser et donc écrire...
Maintenant que j'ai créé Lydiane et Mathis, je ne pourrai plus m'en débarrasser, quand bien même je voudrais. Tous les lecteurs ne se souviendront pas d'un ou de plusieurs personnages en fermant un livre, par la suite... Par contre, les personnages, eux, ne quittent jamais la vie des auteurs.
lundi 21 avril 2008
Auteur: Sophie KINSELLA
Titre: L'Accro du Shopping
à Manhattan
(Roman)
Becky Bloomwood, la
terreur des distributeurs toujours aussi folle de fringues, ne s’est
guère assagie question finances. Mais à quoi bon être enfin devenue la
journaliste financière la plus populaire d’Angleterre si l’on n’en
profite pas un peu ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le
séduisant Luke, son fiancé. Même s’il travaille du matin au soir pour
monter sa nouvelle agence de communication à… New York ! Le rêve pour
toute accro du shopping qui se respecte !
Aux anges, Becky s’envole
avec lui vers ce paradis de la consommation où elle se grise à l’envi de
soldes, de marques et de boutiques. L’ivresse tourne à la gueule de
bois quand Luke découvre, un beau matin, dans un tabloïd anglais, un
cliché de Becky en pleine frénésie d’achats sur la Cinquième Avenue.
Autant dire adieu à leur crédibilité et à tous leurs grands projets.
Mais la coïncidence est fâcheuse et Becky est sceptique face au hasard…
Mon
Humble Avis: Eh bien, que dire… Cette sacrée Sophie a
réussi à rendre le personnage de Rebecca Bloomwood particulièrement
attachant à mes yeux! Rebecca réinvente tout un monde à elle seule et
j'attends avec impatience d'autres tomes pour poursuivre la découverte
des aventures rocambolesques de Becky!!!
jeudi 17 avril 2008
Oh, ce que je rêve de pouvoir retourner à ma vie
d'étudiante, dans mon petit Mirail et dans ma petite Ville Rose… C'est
sûr qu'en pratique, c'est un peu difficile. Et puis, il faut dire que,
le problème, - et pas des moindres - est que je serais fauchée comme les
blés, comme tout étudiant qui se respecte. Et je ne mentirais pas
jusqu'à dire que j'ai bien vécu l'époque du foirage, au contraire, ça
ressemblait plutôt à l'Enfer sur Terre. Mais cela ne m'a pas tuée,
heureusement, et je garde, dans son ensemble, un très bon souvenir des
années fac. Car, malgré les quelques mésaventures et difficultés, il y
avait ce sentiment de liberté dans la réalisation de soi et de tous
projets. Un peu comme si le monde nous appartenait… je reste d'ailleurs
convaincue, jusqu'à présent, que le monde appartient aux étudiants, mais
ce n'est que mon avis. Pourquoi? Parce que les étudiants sont
tels que les rêveurs et les artistes. Ils rêvent et recherchent
perpétuellement de meilleurs horizons. Ils croient en de meilleurs
horizons. Ils vivent l'instant avec passion. En fait, je n'ai pas vraiment besoin de
retourner au Mirail ou me replonger dans le passé… Dans le fond, je n'ai
jamais perdu cette âme estudiantine et, à vrai dire, tant mieux. Même
si, le plus souvent, hélas, cette âme est en parfait décalage avec les
réalités quotidiennes.
mardi 15 avril 2008
Salut, les Copinautes! Je suis de retour parmi vous...
C'est vrai, j'ai tenu à hiberner quelques jours, grande était ma déception, ma rage par rapport à l'épisode "sorcière-iceberg" et autres détails. J'en voulais au monde entier, tous humains confondus. Mais je m'apaise et me fais une petite raison, comme d'habitude, le temps fait ses preuves et il est bien connu que les meilleures vengeances se dégustent froides, pas vrai?
On recommence tout. J'ai décidé que l'année 2008 débutait pour moi aujourd'hui! Eh oui! Avec les bonnes résolutions, bien entendu.
Le premier serment (à bon entendeur, salut): Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.
La seconde nouvelle: Je me lance sérieursement dans la traduction littéraire, des langues étrangères vers le français, ceci étant l'anglais, le portugais et l'allemand. Alors, si vous avez des pistes ou des recommandations, pensez à votre copinaute! Je suis disposée, disponible et pleine de bonne volonté!!!
jeudi 10 avril 2008
Déjà un an... Un père et un héros...
Emmanuel Okim KITA KEJUO
(24
août 1948 - 10 avril 2007)
mercredi 9 avril 2008
Bon, ça commence à bien faire, ces collègues aigris, assoiffés par la carrière, mesquins et dépourvus de tout fond d'humanité. Je ne sais plus trop dans quel monde on vit, peut-être et sûrement en ai-je perdu le fil. N'empêche, travailler avec des personnes (je parle de la Sorcière-Iceberg) telles quelles devient insupportable et je ne supporterai plus cela très longtemps.
Je préfère les personnes franches et directes, ça fait un peu de mal à l'amour-propre sur le coup, mais au moins, le message passe clairement et limpidement et on sait une bonne fois pour toutes à qui on a affaire. Mais se servir de prétextes bidons pour justifier le fait que l'on n'ait aucune considération envers son collègues, je trouve cela bien bas - et lassant, à force, vu que ça se répète indéfiniment.
Bon, en gros, pour faire court, je ne peux plus prendre mes congés au mois de mai. Deux semaines et demi, cela serait beaucoup trop long. Alors, on se cache derrière des excuses "professionnelles", comme si on voulait défendre l'intérêt du Gagne-Pain, alors qu'en fait, on n'a aucun intérêt à ce que la collègue ait des projets pour aller se reposer. On s'en fiche royalement comme de l'an quarante, vu que la petite gentille secrétaire bonniche à tout faire compte pour du beurre et n'est digne d'aucun effort ou aucun geste. Alors, on propose aimablement une semaine de congés, pour ne pas paraître trop coeur de pierre. Comme si on pouvait tous se permettre de traverser les continents pour juste une semaine. Même dans son monde frigide, ce n'est pas possible. Mais lorsque l'on a décidé de faire de l'ambiance un cauchemar, rien n'est assez hard pour contrecarrer par plaisir malsain et sadisme les projets et le bien-être de son entourage…
Bref, évoluer dans ce monde de requins, c'est bon pour eux. Je ne suis pas là pour discuter une quelconque carrière (dans l'administration?!) avec qui que ce soit, ce n'est pas mon domaine. La carrière, je la discute avec moi-même, lorsque j'écris et lorsque je traduis, mes ambitions s'arrêtent là et je suis déjà sur la bonne voie, il me semble. Je la dispute avec mon héritage culturel et familial, mon nom, mon éducation, mes attentes de la vie. Tout ce que mon père a pris le soin de me laisser avant de tirer sa révérence. Et que l'on me croie ou non, c'est déjà bien assez et c'est tout ce qui importe.
Par respect pour moi-même, je ne m'imposerai pas cette ambiance malsaine et ce manque d'égard envers son prochain trop longtemps. Le temps est bref et mieux vaut le consacrer à de la qualité et pour le reste, je me contenterai de passer mon chemin, si je puis me le permettre...
lundi 7 avril 2008
J'ai une petite
forme depuis la semaine dernière et cela n'arrange pas davantage mon
humeur, grisâtre. Cette sensation de vide, comme d'habitude, qui vient
et repart comme cela lui chante… Vide? Oui, des fois, lorsque l'on se
demande où l'on va, si ce qu'on fait au quotidien a un sens… En passant, j'ai fini le premier tome
des aventures de la petite Heidi. Et je confirme, j'ai envié cette
petite montagnarde, elle ne demandait pas grand-chose, sinon à être
heureuse auprès de son grand-père, de ses chèvres et de son paysage
suisse… Je sais qu'en moi sommeille également
une petite Heidi. Il me reste juste à retrouver mes petites Alpes. Je
m'y attèle dès aujourd'hui...
mardi 1 avril 2008
Je suis malaaade... J'ai attrapé la crève, bêtement, en m'assoupissant quelques heures avec les fenêtres grandes ouvertes, il y a deux jours... Du coup, depuis hier, c'est la séance de maux de gorge, maux de tête, toux, mal à la poitrine... Une partie de plaisir! Même pas pu aller au Gagne-Pain aujourd'hui (vu l'ambiance et ma motivation, ce n'est pas plus mal...).
Clouée à la baraque, ce soir, je n'ai rien choisi de mieux que de relire un bon vieux classique à moi de Johanna Spyri (eh non, qui vous a dit que ce n'était que pour les enfants?!), Heidi. Qu'est-ce que j'ai pu envier cette charmante petite fille aux joues roses, dans ses montagnes, gambadant dans ses prairies, dégustant le fromage de son grand-père! Si elle est disposée, on échange nos situations, c'est quand elle veut...
Je vous laisse, je vais retrouver la petite fille de l'Alpe.
lundi 31 mars 2008
Non, la
lecture de Freud n'endommage pas mes neurones et non, je ne suis pas
encore sous substances psychédéliques… Souvent, je ne comprends pas trop les
être humains, ce qu'ils ont en tête, ce qu'ils veulent, ce qu'ils
attendent des autres ou s'ils imaginent leurs semblables tels des robots
ou dépourvus de toute intelligence. Et il y a des jours où je suis
fatiguée de chercher à comprendre certaines personnes. On a misé tant
d'énergie à essayer de comprendre, qu'après on est fatigué. Dans le monde romanesque, par contre, c'est beaucoup plus
encourageant. La lecture et l'écriture transportent, ce n'est sûrement
que pour un moment, mais au moins on voyage, l'espace d'un instant,
loin, très loin, parfois. Et ce changement, l'état d'esprit en découlant
font sacrément de bien. J' ai rarement été aussi bien ailleurs que dans
cette dimension-là. Peut-être que j'estime que dans le roman (qu'on le
lise ou qu'on l'écrive), contrairement au quotidien, on puisse tout se
permettre… Dans le quotidien, il y a des règles.
Mais peu de gens souhaitent jouer le jeu. Et comme on ne change pas les
gens et encore moins toute une société, alors je préfère lire et écrire.
Il faut bien compenser.
samedi 29 mars 2008
J'ai écrit ces quelques lignes il y a deux ou trois jours pour me donner le courage de m'asseoir et de débuter mon habituelle séance de gribouillage, ce que je fais toujours, sans réfléchir, cinq minutes avant de me concentrer sur mes histoires. N'allez pas chercher un sens particulier dans cet article...
Allez, on se lance dans le gribouillage, un peu d'entrain, voyons... Il est vrai que le moral n'y est pas toujours, c'est un quotidien composé de hauts et de bas, mais au moins la plume est là pour adoucir les peines. Je l'avais boudée pendant tout ce temps, me faisant du mal à moi-même, en fin de compte, puisque force est de constater que c'est le seul moyen le moins maladroit grâce auquel je peux arriver à faire passer tout coup de gueule, toute autre émotion. Heureusement, d'ailleurs! Et puis, ce recul, quoique peut-être nécessaire, était tout de même injuste pour Mathis et pour Lydiane, qui, eux, ne demandaient qu'à vivre à travers mes mots et ma passion. Ne demandaient qu'à s'émanciper, prendre forme, se découvrir, se réaliser. Eux, ne méritaient pas cette bouderie. Ils sont nés de mon imagination débordante, je les ai construits au jour le jour, si ce n'est sur le papier, dans ma tête, à coup sûr. Car s'ils naissent sur le papier, mes personnages se développent dans ma petite bouille... C'est là que se situe l'épicentre de toute énergie créatrice, de tout semblant d'art, de toute aptitude à travailler, enfin de la transformer, lentement mais sûrement, en talent.
Chouette: la petite Laura s'est enfin réconciliée avec ses personnages, il était temps.
jeudi 27 mars 2008
Auteur: Fatou DIOME
Titre: Le Ventre de l'Atlantique
(Roman)
Présentation de l'éditeur
Salie vit en France, son frère, Madické, rêve de l'y rejoindre et compte sur elle. Mais comment lui expliquer la face cachée de l'immigration, lui qui voit la France comme une Terre promise où réussissent les footballeurs sénégalais, où vont se réfugier ceux qui, comme Sankèle, fuient leur destin tragique? Comment empêcher Madické et ses camarades de bâtir des châteaux en Espagne, quand l'homme de Barbès, de retour au pays, gagne en notabilité, escamote sa véritable vie d'émigré et les abreuve de récits où la France passe pour une Arcadie imaginaire? Les relations entre Madické et Salie nous dévoilent l'inconfortable situation des "venus de France ", écrasés par les attentes démesurées des leurs restés au pays et confrontés à la difficulté d'être l'Autre partout. Distillant leurre et espoir, Le Ventre de l'Atlantique charrie entre l'Europe et l'Afrique des destins contrastés saisis dans le tourbillon des sentiments. La condition humaine s'y laisse scander par l'irrésistible appel de l'Ailleurs. Car, même si la souffrance de ceux qui restent est indicible, il s'agit de partir, voguer, libre comme une algue de l'Atlantique. Un premier roman sans concession, servi par une écriture pleine de souffle et d'humour.
Mon Humble Avis : Série Spéciale Coup de Cœur !!!
C’est dingue, dire que j’avais tant d’a priori sur cette histoire, avant de la commencer... Je m’étais plus résolue à lire le bouquin pour la culture littéraire, car sur ma liste, il faisait partie des classiques africains contemporains à ne pas rater. Et je ne regrette absolument pas. Cette oeuvre revendique (même si on peut la voir simplement comme un roman, la lire et passer sa route) tout haut ce que l’Afrique et l’Occident pensent tout bas. Et même si l’auteur excelle souvent dans la caricature et les clichés, elle touche des vérités que les deux mondes outre-Atlantique s’efforcent de canaliser, voir de nier depuis longtemps.
Parti sans doute d’un cri du cœur, de la chair et de la quête incessante de l’identité, de la passion d’une plume, oui, il résulte de ce roman attachant un chef-d’œuvre, sans aucun doute. J’attends la suite, Fatou !
mardi 25 mars 2008
Je suis de retour (à Yaoundé et au Gagne-Pain, hélas...)!
C'était bien court, mais cela valait le coup du changement. Quelques jours à la plage, j'en connais qui tueraient rien que pour ça... Donc c'est sûr, on ne va pas s'en plaindre. Kribi (Province du Sud, Département de l'Océan) est un coin magnifique, cela vaut bien les trois heures et demie de route qui la sépare de Yaoundé. Et qu'est-ce que c'est reposant d'entendre rien que le bruit des vagues, au lieu des coups de klaxon incessants, habituels, quotidiens de Yaoundé. Les habitants là-bas sont beaucoup plus détendus que dans la capitale, cela s'entend (si je vivais de pêche, j'ose espérer aussi que j'aurais été moins stressée...). Plus polis, plus souriants, c'est un vrai plaisir, c'est là-bas que se trouve le coeur de la civilisation et non par ici...
En rentrant, j'ai retrouvé la pluie et le mauvais temps, la pollution, les chauffards braillant en plein embouteillage et les visages froissés et pincés, caractéristique de Yaoundé... Mais j'ai décidé, autant que possible, de ne plus me laisser abattre par le monde extérieur. C'est bien connu que le bonheur se trouve en soi-même, à quoi bon de lui donner un visage, un lieu ou une occupation?!
N'empêche, quiconque frôle le sol du Cameroun doit visiter Kribi, l'Ouest aussi, bref, la vraie province. Car, tout comme Rio de Janeiro et São Paulo qui ne font pas le Brésil, Paris qui ne fait pas la France, Yaoundé & Douala sont loin de faire le Cameroun...
jeudi 20 mars 2008
Ouf,
heureusement qu'il existe plein de coins de la Terre où se réfugier,
lorsque l'on souhaite noyer son quotidien… Comme ça on prend son petit
sac de voyage et on se casse!!! Quelques jours de repos du côté de Kribi, au Sud du
Cameroun, à la plage, je les prends volontiers. Avec une copine, qui
elle aussi, souhaite noyer son quotidien. Plage, transats et crevettes
(le Cameroun est par excellence un pays dont les fleuves abondent en
crevettes, "Cameroun" venant du portugais "Camarões", pour la petite
leçon d'Histoire-Géo, en passant). J'entends presque déjà le bruit de la
mer! Bon, j'y vais aussi pour écrire un peu,
car ces derniers temps, c'est un peu la dèche, côté concentration. J'ai
eu toutes les peines du monde à écrire chez moi. Peut-être qu'en
changeant un peu de cadre… Alors, comme j'ai une relation très
singulière avec Yaoundé, la ville des Brocolis
(Je-Te-Supporte-Moi-Non-Plus), mieux vaut que je la quitte de temps en
temps pour éviter d'en arriver aux extrêmes et de la détester… N'allez
pas croire que le nom soit officiel (bien que je compte
fermement le faire entrer dans l'encyclopédie du Grand Robert 2009),
c'est moi qui ai baptisé Yaoundé la Ville des Brocolis. En 2006, en
rentrant de Toulouse, lorsque l'avion survolait Yaoundé de jour, cela
m'a impressionné de constater que Yaoundé n'était rien d'autre qu'une
ville ayant été construite au milieu de la forêt équatoriale. Il y avait
tellement, mais tellement d'arbres verts, semblés entremêlés, agrippés
les uns aux autres, qu'on ne distinguait rien d'une quelconque ville, il
nous semblait plutôt que l'avion comptait atterrir en pleine forêt… En
s'approchant du but, c'est là qu'apparaissent les maisons et petites
collines. Cette image d'arbres tous verts et tous regroupés m'a
immédiatement fait penser aux brocolis, légumes que je détestais étant
gamine et qui m'ont apprivoisée avec le temps (peut-être un peu comme
Yaoundé)… C'était l'histoire de Yaoundé,
Brocoli-City. En attendant, je rentre, cours, file
faire mon sac, car dès à présent je suis… en week-end!!!
mardi 18 mars 2008
Auteur: Jo Ann VON HAFF
Titre: A Thin Line
(Nouvelle)
Nouvelle publiée dans la Revue des Ressources le 10 mars 2008
Mes Impressions: C'est une histoire dont le développement m'a semblé un peu long (la fête des quinze ans et la rencontre entre Filipa et Salvador), à croire que l'on s'orientait vers un roman, un véritable récit. J'ai décelé la romancière derrière la nouvelle…
Mais ce que j'ai adoré en lisant cette nouvelle, c'est que pas un instant avant la fin de la lecture, mis à part le détail cité plus haut, je n'ai pu me faire une idée de là où l'auteur voulait me mener (dans un roman, cela ne m'aurait pas plu, mais il faut croire que là, cela m'a séduite). Chapeau à l'auteur pour la fin plutôt inattendue et brutale. Mine de rien, Jo Ann reste fidèle au genre même de la nouvelle et respecte cette cassure, qui fait que le lecteur en arrivant au bout de l'histoire se dise: "Je ne m'attendais pas déjà à la fin et encore moins à celle-ci!"
Un court passage
que j'ai aimé (allez savoir pourquoi), le vent que se prend Filipa de la
part d'un passant:
[ Filipa se met à sangloter, son nez se
met à couler. Sans hésiter, elle remet ses affaires éparpillées
sur le trottoir dans son fourre-tout, sans faire abstraction des
déchets qui peuvent s'y être mêlés. La jeune femme ne songe pas à
l'hygiène... Loin de ça... Elle arrête un piéton.
-S'il vous plaît?
Vous n'auriez pas une cigarette? - elle essaie le ton le plus poli et
neutre possible.
-C'est la galère pour tout le monde. - répond
l'homme sans même la regarder et continuant son chemin. ]
Mes respects à la romancière qui, selon moi, a réussi son baptême de nouvelliste (enfin, dans mon esprit de lectrice, puisque c'est la première nouvelle que je lis d'elle!)…
Pour lire la nouvelle, c'est ici et n'hésitez pas à lui laisser vos impressions!
jeudi 13 mars 2008
Stress avec le
petit monstre. Tellement que j'en ai perdu l'inspiration pour poster
quelques articles… Entre l'école buissonnière et les
mauvaises fréquentations, on en voit de toutes les couleurs! Et on
cherche toujours une solution. Démissionner pour jouer au détective? Lui
botter le derrière? Pff, il est bien plus fort que nous, de toute
manière, il aurait vite fait de nous en retourner une… Payer quelqu'un
pour lui botter le derrière? Ah oui, voilà une idée bien plus
séduisante! L'envoyer en pension? Chez les militaires? A étudier, pas si
mal comme raisonnement… Je m'accorde jusqu'à ce soir pour
trouver une solution radicale.
lundi 10 mars 2008
Que faire lorsque l'on cohabite avec un petit monstre de 15 ans? Et que l'on a soit-même déjà 27 balais (et que la propre crise d'adolescence est déjà loin, à priori)…? Question pour un Champion.
Je ne vous présente plus le Petit Monstre, dont tout le monde connaît l'état civil, puisqu'il s'agit de mon frère, dont j'ai à quelques reprises narré l'existence…
Le Petit Monstre traverse (pour ce que l'on suppose, puisqu'il n'est pas du style bavard en ce qui concerne les états d'âme) un cocktail de crise d'adolescence, de frustration, refoulement et souffrance à la fois suite à la séparation des ses deux parents il y a trois ans, suivi l'année passée du décès paternel. Ajoutez à cela la soeur aînée qui s'est barrée à ses sept ans pour faire des études Outre-Meditterranée et qui est réapparue sept ans plus tard, telle une fleur et voulant dans un premier temps jouer au gendarme et à la deuxième maman à la fois. La soeur benjamine ne vit plus à Yaoundé depuis presque deux ans et n'est que de passage tous les deux mois environ. Drôle d'équilibre.
La vie n'est donc apparemment pas facile pour le Petit Monstre. Il vit dans un monde compliqué d'adultes et a trouvé comme seul moyen exutoire de sa soufrance, de compliquer davantage la vie de son entourage, en lui montrant, jour après jour, bien des vertes et des pas mûres!!!
Le Petit Monstre a donc commencé à se désintéresser complètement de l'école et depuis quelques temps, n'y met même plus les pieds; on va dire qu'il fait semblant d'y aller, nous l'avons découvert tout récemment (ma mère et moi avions presque envie, de le balancer par la fenêtre, avant de nous y précipiter à notre tour…). Difficile d'examiner un suivi correct, lorsque l'on est dehors toute la journée au Gagne-Pain!
Nous sommes en pleine quête, donc, en ce moment d'une solution adéquate pour sauver le Petit Monstre, sachant que toute tentative de dialogue et d'interventions extérieures ont échoué jusqu'à présent...
jeudi 6 mars 2008
(Rassurez-vous, le patient ayant rédigé ce post n'est pas sous substances psychédéliques)
Je suis de bonne humeur et d'énergie pour entreprendre plein de belles choses... Alors, je vous en envoie un peu par courrier express (je parle de cette bonne humeur)!!! En plus, la saison sèche à Yaoundé tire sa révérence et laisse place au doux et frais climat d'un début de saison de pluie! Hourra!
Heureusement qu'il existe DHL, grâce à eux tout peut être envoyé et livré par voie express!
(Pensez à me faire un rapide et petit accusé de réception pour la bonne humeur. Sinon, je vais penser qu'ils ne vous ont pas livré ma bonne humeur et je leur intenterai probablement un procès...)
En passant, on devrait tous jeter un oeil sur les écrits de Freud, pour beaucoup, ce serait une vraie révélation...
dimanche 2 mars 2008
Ah, ces sacrés dimanches... Je suis toujours empreinte d'une terrible léthargie, ces jours-là venus. Pourtant, j'essaie de changer la donne, vraiment. Mais pour le moment, on ne peut pas dire que j'y sois arrivée, je m'y prends probablement très mal.
Mais qu'est-ce que vous allez croire là, je n'y suis pour rien. C'est de la faute du dimanche. C'est lui qui dicte mon rythme de tortue et mes 2 de tension.
Et puis d'ailleurs (excuse!), je rêvais d'un week-end pluvieux, car en cette cruelle saison sèche, on peut attendre désespérément. On rêve de la saison de pluie (un peu comme le Toulousain en plein mois d'août matant la météo, qui se téléporterait bien en Bretagne), la vraie, celle digne de la forêt équatoriale, un peu notre climat breton sauvage à nous (Mamounette, tu ne veux pas nous envoyer un zeste d'hiver?).
J'avais donc espoir. Cet après-midi, un drôle de vent s'est abattu sur Yaoundé, le ciel a viré au gris cendre. Le temps de faire une sieste, en attendant l'averse... Averse capricieuse qui n'est jamais venue. A mon grand désespoir dominical!
Je dispose encore d'une autre excuse (pour ma paresse notoire du dimanche, cela s'entend): peut-être que quand on est en train de lire un pavé de Freud, on dépense beaucoup plus d'énergie que d'habitude? Non?
Bon. Dimanche pépère sans mettre le pied dehors, sans coup de fil, sans MSN, sans Myspace, sans Facebook... Mais avec Canalblog. Je ne pouvais pas tout zapper, quand même?!
Ouf, le vent frais est de retour. Puis-je espérer aller au lit avec un espoir ultime de gouttes de pluie, qu'en penses-tu, Poséidon? Poséidon?
vendredi 29 février 2008
Sans commentaires (car trop dépassée, déçue, en colère et tout ce que vous voulez d'autre)
L’article
sur
REPORTAGE
Le président Biya siffle la fin des émeutes
De notre correspondante à Yaoundé Fanny Pigeaud
QUOTIDIEN : vendredi 29 février 2008
[Ceux qui commencent à se
risquer à rouler dans certains quartiers de Douala ne le font pas sans
allumer leurs feux de détresse. «Ça permet de faire croire qu’on est
en service commandé afin d’intimider les éventuels groupes de
casseurs», explique un habitant de la capitale économique
camerounaise.
Groggy. Hier, les piétons sont sortis plus nombreux que la veille dans les rues encore encombrées de restes de pneus brûlés et des opérations de casse et de pillages. Après la crise qui a embrasé plusieurs villes du pays depuis lundi, provoquant la mort d’au moins 17 personnes dans des affrontements avec les forces de l’ordre, la tension semblait être en partie retombée hier au Cameroun. Il a fallu que le président Paul Biya, 75 ans, sorte de son mutisme habituel. Dans une courte déclaration radiotélévisée, celui que l’on surnomme «l’homme lion» a rappelé qui était le chef. Il a promis d’utiliser «tous les moyens légaux» pour rétablir l’ordre.
De fait, jeudi matin, l’armée camerounaise a pris position aux principaux carrefours de Yaoundé, la capitale politique, tandis qu’à Douala, après une nuit très mouvementée dans certains quartiers, les derniers attroupements ont été également dispersés par l’armée qui a tiré en l’air. «Le Président a renvoyé chacun chez soi», commente, désabusé, un habitant. «Il nous a tous insultés avec ce discours, s’indigne une militante des droits de l’homme, groggy. Il n’a pas parlé des problèmes graves qui ont jeté les gens dans la rue et n’a rien donné pour les améliorer.»
Déstabilisation. Pas une allusion aux protestations contre la vie chère, exit celles contre le projet de révision de la Constitution qui permettrait au Président, au pouvoir depuis 1982, de se représenter en 2011 qui ont jeté une partie des Camerounais dans la rue. Devant leur bière, les clients d’un des rares bars ouverts de Douala ont encore du mal à comprendre ce qu’il a voulu dire. «Biya a gagné, c’est le suprême ! Il va pouvoir faire passer la révision de la Constitution sans problème, il a désormais le champ libre, assure, admiratif, l’un d’entre eux. On ne comprend pas ce que le Président a voulu dire et à qui il s’adressait», commente un responsable du Social Democratic Front (SDF). Principal parti d’opposition, le SDF estimait la veille qu’une tentative de déstabilisation du régime, venue de membres du parti au pouvoir, était en cours.
Le bilan humain et matériel de la crise sera «probablement très lourd», a prévenu le chef de l’Etat. A Douala, les hôpitaux sont débordés, au bord de la rupture en stock de médicaments. «Quel que soit le bilan, l’avenir se présente mal. Il y aura toujours du désordre au Cameroun, tant que la majorité vivra dans la pauvreté tandis qu’une poignée s’enrichit sans vergogne»,commentait hier un journaliste camerounais.]mardi 26 février 2008
Sans Commentaires... Visez ce qu'il se passe dans le coin...
PASSI - Emeutes , de l'album Genèse (2000)
Dans la rue l'humeur est
sale " C'est rien c'est rien "
De la rue monte les rumeurs " Ca va
pas bien loin "
Si les casques bleus caltent " C'est rien c'est rien "
Si
c'est chaud sur l'asphalte " c'est rien c'est rien "
On passe tes
barricades, on pète tes barrières
On a la barre on déraisonne et on
ne craint plus personne
Toi t'appelles les renforts, la rage nous
rend fort
Sonne ta retraite c'est ton heure qui sonne
Insensible
aux propagandes des mecs qui glandent
Ceux-ci bandent hélas et
veulent tout péter en bande
Comme dans un James Bond ou un Banderas
Là
t'as pas de télécommande donc on te nique ta " Shut... "
En force on
fout le désordre " C'est rien c'est rien "
Pour toi on a une corde "
C'est rien c'est rien "
Tu nous verras à l'antenne déraciner ton
chêne
On va changer les programmes sur ta 1ère chaîne
{Refrain:
x2}
C'est rien c'est rien
Ça va pas bien loin
L'air est
impur les règles n'existent plus
La foule a compris et ça n'hésite
plus
Le bien ou le mal, mais la c'est pas le bien qui triomphe
L'instinct
a fait un tri, on fait un cri et on fonce
Si l'émeute s'étend "
C'est rien c'est rien "
Et si c'est inquiétant " Ca va pas bien loin "
Si
tout est fermé et les rues et les voitures enflammées
Et que ta
citoyenneté on en a rien à glander
Les gens des hall me comprennent,
ceux d'en haut disent que je gêne
Ils disent qu'y a trop de haine qui
coule dans mes veines
Un peuple héroïque face à un pouvoir égoïste
Un
coup de gueule des sous classes de la République
C'est un champ de
bataille sur les Champs Elysées
Le diable vient pisser sur la Rue de
la Paix
On lâche pas le contrôle " C'est rien c'est rien "
Sur la
lisière de l'émeute subit la haine de la meute
{au Refrain, x2}
Si
ça pue et qu'ils le sentent " C'est rien c'est rien "
Si la tension
est oppressante " Ca va pas bien loin "
Si y a plus de respect plus
de cadet plus de gradé
Et que de tous vos conseils on en a rien à
péter
On va tout dégrader la banque va sauter la boulangerie d'à côté
On
fout le feu chez le voisin histoire de se venger
S'il y a des vitres
cassées " C'est rien c'est rien "
Si on vient tout piller " Ca va
pas bien loin "
Et si le Maire s'est sauvé " C'est rien c'est rien "
Et
même s'il y a l'armée, " C'est rien c'est rien "
S'il y a des jets
de pavés, des comas, des hématomes et des blessés
Des décès, si ton
pays est stressé
S'il y a le feu au village s'il y a le feu dans la
ville
Si tu vois saigner les civils, si ça tire dans l'entourage
C'est
juste une nuit d'émeutes où le diable jubile
Deux jours aux infos,
après on est tranquille
{au Refrain, x4}
lundi 25 février 2008
Voilà, n'ayons pas peur du ridicule... Je vous avais promis quelques photos de la soirée de samedi soir. Alors, voilà!!!
dimanche 24 février 2008
Hier soir, c'était soirée déguisée pour les Brésiliens et
tout autre amateur.
L'idée était d'organiser une soirée aux
invités déguisés, avec musique brésilienne, samba, disco et autres... Un
mélange de carnaval brésilien, de Mardi-Gras et de Bal Masqué. Il y
avait un peu de toutes les nationalités et on était environ 80
personnes.
C'est drôle: en arrivant, nous avons remarqué que les
personnes, qui ne se connaissaient pas toutes, étaient un peu sur la
réserve, coincées, dans leur coin... Puis, trois ou quatre caipirinhas plus tard, tout
le monde plaisantait avec tout le monde, ça riait à gorge déployée et ça
dansait sans retenue! Incroyable, l'effet que quelques verres de Punch
et autres mixtures alcoolisées peuvent avoir sur les gens. Dans les
soirées, on se décoince de suite.
Du coup, j'ai trouvé la soirée vachement
réussie, pour tout un tas de raisons. 1) Ce n'est pas
tous les jours que des amis organisent un bal costumé et ça changeait un
peu du quotidien 2) J'ai eu l'occasion unique de
pouvoir me faire plaisir et de me déguiser en petite fille de 2 ans,
avec tétine, biberon, couettes, chaussures de poupée, etc... L'année
dernière, j'étais déguisée en bonne soeur, c'était comique! (1 ou 2
photos sur le blog dans le courant de la semaine, c'est promis!) 3)
Les gens s'amusaient réellement. Rien de plus déprimant que d'être à
une fête ou soirée où la plupart font une tête d'enterrement et
s'ennuient apparemment 4) Nous nous sommes fait
plaisir en buvant, mangeant sans retenue, après tout, c'était carnaval
et nous avions le droit de nous oublier un peu, non? 5)
Je n'aurais raté la fameuse caipirinha et le punch pour rien au monde!
(et je ne suis pas un cas isolé, non non...)
A quand la
prochaine, j'ai hâte! Enfin, demain, c'est lundi, alors c'est plutôt mal
parti pour de suite...
vendredi 22 février 2008
Auteur: Patrick
SÜSKIND
Titre: Le Parfum, Histoire d'un Meurtrier (Das Parfum, die
Geschichte eines Mörders)
(Roman)
[ Le roman raconte la vie de Jean-Baptiste Grenouille qui est décrit dès la première page du livre comme : « [un des] personnages les plus géniaux et les plus abominables de cette époque » un être dont le « génie et [l']unique ambition se bornèrent à un domaine qui ne laisse point de traces dans l'histoire : au royaume évanescent des odeurs ».
En effet, Jean-Baptiste Grenouille,
possède trois caractéristiques :
Jean-Baptiste Grenouille est un
garçon (homme) dépourvu de tout sentiment et/ou de notion du bien et du
mal. Il est habité par une âme limpide, vide de toute émotion. Il ne vit
que par l'odeur, les phéromones, les arômes. Sans cette dimension, il
ne serait rien;
Il n'a aucune odeur qui lui est propre, ce qui
effraie les gens qui le rencontrent et le côtoient tout au long du
roman. Cette absence d'arôme lui permet de passer totalement inaperçu
auprès des gens. Par la suite, cette absence d'odeur, dont il ne se rend
compte lui-même que très tardivement, sera compensée par la création de
parfums créés à partir d'odeurs humaines plus qu'attrayantes, qui lui
permettront d'être remarqué par les autres;
Il a un odorat
excessivement développé qui lui permet de reconnaître les odeurs les
plus imperceptibles et ainsi décortiquer chaque odeur en segments
d'arômes. Dès le moment où Grenouille voit le jour, il perçoit et
découvre le monde avec son nez, ce qui représente sa seule source de
jouissance. Il a aussi une excellente mémoire olfactive : il est capable
de se souvenir de toutes les odeurs qu'il a senties. De plus, il peut
assembler mentalement des odeurs pour ensuite créer des parfums. ]
Copyright Wikipedia, Lire l'article entier
Moi,
Lectrice:
A lire!!!
Je ne sais trop que dire sur ce chef-d'oeuvre (du moins, pour moi, cela en est un). Je découvre une histoire, ainsi que le talent, d'emblée, de Patrick Süskind. Cette faculté de pouvoir décrire avec minutie les lieux, les odeurs, les sensations est impressionnante, tout comme le personnage de Jean-Baptiste Grenouille, qui fait assez froid dans le dos (je ne souhaiterais pas croiser la route d'un tel type)…
A dire vrai, j'ai été plus séduite par l'histoire, que par le style, ayant eu un peu de mal avec les innombrables détails descriptifs, ainsi que certaines scènes un peu crues. Mais malgré le fait que je ne sois pas une fan des interminables descriptions minutieuses, j'ai été bouche bée devant le travail et l'imagination de l'écrivain. Il m'a transportée dans l'histoire et même dans le temps, chaque page du livre nous plonge dans un monde brut de senteurs; je me suis mise à craindre que, quelque part, éventuellement, il existe des personnes, nous côtoyant chaque jour, possédant de tels dons et pouvant s'en servir à des fins macabres. Mission accomplie, donc, Patrick!
mercredi 20 février 2008
Pour le plaisir. Je n'y peux rien, je suis fan
de ces fameuses fables. Elles peuvent servir d'exemples pour le
quotidien, bien souvent!
© Dessin de Laura RODRIGUEZ
Le Corbeau et le Renard
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait
en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui
tint à peu près ce langage :
« Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que
vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre
ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes
de ces bois. »
À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et
pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa
proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez
que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette
leçon vaut bien un fromage, sans doute. »
Le Corbeau, honteux et
confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
Jean de la Fontaine,
Fable II, Livre I.
lundi 18 février 2008
Je ne dis pas
souvent du bien de Yaoundé. Pourtant, dans le fond, il y a quand même
une toute petite partie de moi qui est attachée à Yaoundé. Laquelle?
Pourquoi? Le jour où je le saurais, je vous le dirai. En attendant,
c'est le mystère total. C'est vrai, je n'aime pas souvent
Yaoundé et j'aime encore moins les gens de Yaoundé. Mais ce n'est pas le
sujet. En-dessous de chez moi, il y a un bar
très bruyant qui s'appelle le Georges V. A première vue d'oeil, il n'a
rien de plus que les autres, pourtant, il est toujours plein à craquer
en fin de soirée. Et de temps en temps, j'aime bien
m'asseoir pour prendre un pot au Georges V. Juste pour le plaisir de me
dire que, si je le souhaite, je peux boire tant que je veux, payer
l'addition et les deux minutes qui suivent, je peux être au lit,
tranquillos...
jeudi 14 février 2008
Toulouse me manque, c'est horrible. Ce n'est pas à tout instant, mais aujourd'hui, qu'est-ce que c'est présent!
Ce qui me manque? Quelques
visages, quelques rues, quelques cafés, quelques odeurs, quelques
bruits, quelques accents.
La splendide (à mes yeux!)
Place du Capitole et ses arcades.
La chocolatine
(et non le pain au chocolat!) de la boulangerie, rue Lafayette, près de
la Poste.
Les chauffeurs de bus, conduisant comme
des chauffards et pestant contre les passants traversant les rues comme
des moutons.
Ce bon vieil accent, que je ne retrouve
nulle part ailleurs.
La Garonne, en fin de journée,
plus belle que jamais, bordée par le Pont-Neuf, le Pont Saint-Pierre et
le Pont des Catalans…
Le quartier des Carmes, la rue
de la Dalbade, mes premiers amours.
La rue
Saint-Rome, pour le plaisir du shopping ou comment mieux craquer pour
une crêpe.
Ces Toulousains, fêtards, avec leur joie
de vivre, leur insouciance.
Dans le train ou
dans l'avion, l'excitation à l'approche de Toulouse, lorsque se
dessinent à l'horizon les tuiles et les briques roses.
"Ton coeur
appartient définitivement à Toulouse lorsque tes pas sont restés gravés
sur le pavé, Place du Capitole" (Laura KITA KEJUO, février 2008)
mercredi 13 février 2008
C'est vrai, je
devais encore la deuxième partie du récit de mon court séjour dans les
contrées gabonaises. En fait, malgré le fait que j'aie
apprécié d'emblée Libreville et que la ville semblait avoir bien des
coins charmants à montrer, je ne ferai pas de récit idyllique. Je ne
m'étendrai pas non plus sur le sujet. Car lors de ce wek-end en
question, le samedi et le dimanche, où ma soeur, son copain et moi avons
séjourné dans une charmante petite île nommée La Pointe, avec plage,
soleil, transats, air frais maritime et crevettes (j'adore les
crevettes!), ma soeur et moi avons eu une altercation assez désagréable.
Il n'y a pas eu d'insultes et nous n'en sommes pas venues aux mains. Il
y a juste eu assez pour que je n'aie pas envie d'épiloguer dessus. Dans
la société actuelle où prime l'égocentrisme et où le respect envers les
aînés et la considération envers l'autre sont de plus en plus
insignifiants, difficile à chacun de se faire sa place. Je compte y
faire la mienne, même si je dois pour cela plutôt aller voir ailleurs,
dans un coin où l'herbe est plus verte… Clos donc, le chapitre sur mon séjour au
Gabon (même si j'en garde globalement le souvenir d'une escapade
sympa), ainsi qu'une fable de plus de Lafontaine. Souvenez-vous, à la
fin de toute fable, dans un ton plutôt poétique, Jean de La Fontaine
faisait toujours passer un message, une sorte de morale, de leçon à
retenir pour la suite!
vendredi 8 février 2008
Auteur: Antoine de
Saint-Exupéry
Titre: Le Petit Prince
(Roman)
Imaginez-vous perdu dans le désert, loin de tout lieu habité, et face à un petit garçon tout blond, surgi de nulle part. Si de surcroît ce petit garçon vous demande avec insistance de dessiner un mouton, vous voilà plus qu'étonné ! À partir de là, vous n'aurez plus qu'une seule interrogation : savoir d'où vient cet étrange petit bonhomme et connaître son histoire.
S'ouvre alors un monde étrange et poétique, peuplé de métaphores, décrit à travers les paroles d'un "petit prince" qui porte aussi sur notre monde à nous un regard tout neuf, empli de naïveté, de fraîcheur et de gravité. Très vite, vous découvrez d'étranges planètes, peuplées d'hommes d'affaires, de buveurs, de vaniteux, d'allumeurs de réverbères.
Cette évocation onirique, à laquelle participent les aquarelles de l'auteur, a tout d'un parcours initiatique, où l'enfant apprendra les richesses essentielles des rapports humains et le secret qui les régit : "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux."
Mon petit Commentaire:
Alors là, que dire: c'est une Spéciale Coup de Coeur!!!
J'ai
commencé à lire ce livre en portugais ("O Pequeno Príncipe") vers mes
neuf ans, il se trouvait dans l'immense bibliothèque de mes parents.
Personne ne me l'a mis entre les mains, je l'ai découvert toute seule,
la couverture du livre m'ayant intriguée et attirée. Mais il se trouve
que, très vite, je le mis de côté, trouvant le vocabulaire trop soutenu,
ainsi que l'histoire, pour mon âge (de plus, j'étais scolarisée en
système francophone et n'étais pas très à l'aise avec le portugais
écrit). Cette histoire d'un garçon sorti de nulle part demandant à un
adulte de lui dessiner un boa, un mouton et je ne sais quoi d'autre, me
semblait à dormir debout (pardon, Antoine, j'ai toujours été tournée
vers les histoires réalistes).
Toutefois, enfant, on ne voit jamais
ou pas toujours, les messages que peuvent vouloir faire passer les
auteurs dans leurs histoires. On se contente le plus souvent de lire
l'histoire et voilà. Aujourd'hui, 18 ans plus tard, j'ai repris ce petit
livre et je reste convaincue que Le Petit Prince ne s'adresse pas à des
enfants. Il s'adresse probablement aux adultes, pour leur rappeler
qu'un jour ils ont été enfants. Et ce que la plupart d'entre nous avions
à l'époque, la pureté, l'innocence, le goût des choses simples et
belles, nous l'avons perdu. Pourtant, c'est ce qui faisait de nous des
êtres entiers. Tant que l'adulte se souvienne de cette part enfantine en
lui, il peut être heureux. Enfin, sans dériver vers le débat
philosophique, je n'ai qu'un mot à dire: lisez-le. Et ne dites pas que
vous l'avez déjà lu. Quel âge aviez-vous quand vous l'avez lu? Essayez
encore, cette histoire vous étonnera toujours et risque de vous apporter
plus que vous ne le pensez.
jeudi 7 février 2008
Je suis rentrée hier après-midi de Libreville, au Gabon. Le séjour a été court, mais j’ai adoré cette petite ville (du moins, le peu que j’en ai vu). Je reviens donc sur les quelques périples.
Vendredi matin, réveil brutal à 5 heures du matin, je me hisse péniblement hors du lit pour terminer mon sac, pas prêt depuis la veille pour cause de paresse, bien évidemment… Je rassemble mes affaires et, pour une fois, je ne suis pas chargée comme une mule, ou plutôt comme une tortue, car j’ai pour coutume de toujours me balader avec ma petite maison à chaque déplacement…
J’arrive à temps, presque à la bourre (heureusement que
j’avais acheté mon ticket la veille) pour prendre le car qui doit
m’amener à Douala, de là d’où décolle mon avion. Le voyage se passe sans
histoires, je roupille, malgré les 13°C
Trois heures plus tard, on débarque dans la fournaise du Littoral. Je ne m’y ferais décidément jamais au climat de cette ville. Douala est au bord de la mer, mais la température ambiante est digne de celle du four préchauffé, un peu comme les mois d’août de Toulouse, souvenir infernal… Le contraste climatique entre le congélateur dans le bus et l’accueil étouffant de Douala est un peu traumatisant. Je me suis dépêchée de prendre le premier taxi pour l’aéroport.
Horrible
et interminable attente à l’Aéroport International de Douala. D’abord,
il y faisait trop chaud et cet aéroport est mal agencé, mal entretenu,
laid. Enfin, je n’y étais que de passage, heureusement. A mon arrivée,
la compagnie gabonaise Air Service était loin d’avoir commencé
l’enregistrement. Du coup, en attendant, j’ai usé d’un peu de
bouquinage. Heureusement, Laura avait tout prévu, en emportant dans sa
petite caravane, entre autres, Le Petit Prince de Saint-Exupéry
(que je n’avais pas relu depuis mes 9 ans, et encore, à l’époque je n’y
avais rien compris) et Le Parfum de Patrick Süskind.
J’ai pu terminer Le Petit Prince et je peux dire que j’ai adoré
cette histoire, une bonne leçon pour nous autres adultes, qui nous
prenons beaucoup trop au sérieux…
L’heure du décollage arrive et le fameux avion n’est toujours pas là. Bizarre. Personne dans le hall d’attente ne semble plus inquiet que ça. J’appelle ma sœur qui me dit que c’est normal, l’avion se fait toujours désirer, il finira bien par venir, dit-elle, insouciante. Que je ne m’étonne pas, ajoute-t-elle, c’est un petit avion. Qui a parlé d’étonner ? Je veux surtout qu’on décolle, atterrisse et en finisse au plus vite, cette attente est une torture pour les stressés de l’aéronautique, comme moi ! Je veux qu'on en finisse!
Arrive le fameux invité tant attendu. Vous parlez d’un avion ! Un coucou, plutôt. Un petit engin rikiki, pouvant contenir à peine 50 personnes, un engin semblant dater de l’avant-guerre par son apparence bizarre. Je suis loin d’être rassurée, car je me demande l’espace d’un instant si tous les passagers sont bien convaincus que cet engin puisse voler (et arriver surtout !). Personne ne semble plus dérangé que ça.
J’embarque, voûtée, dans le petit appareil. A l’entrée du cockpit, j’entraperçois un pilote au large sourire et à l’air super confiant. Je me dis qu’il doit savoir ce qu’il fait et connaître son métier. Je tente de me rassurer à l’aide de la vision de ces dents blanches joliment alignées et m’installe quelque part, tentant de trouver sérénité. De toutes façons, je suis déjà clouée là-dedans. On ne peut qu’arriver…
Ce qui est horrible avec les petits coucous, c’est qu’on sent tout. Le moindre bruit et le moindre courant d’air qui secoue l’avion. Mais j’avais de la musique avec moi, alors cela m’a distraite pendant les 35 minutes de vol…
Arrivée tant espérée du Coucou à l’Aéroport International de Libreville Léon Mba. Atterrissage sans histoires. Ouf, soulagement.
Dès la sortie, j’attends la
Sauterelle
L’air ressemble un peu à celui du littoral du Cameroun (Douala), mais heureusement il y a beaucoup de vent. Déjà de l’aéroport, la ville semble sympa, bien dessinée. Je sens que je m’y plais déjà.
Ouf, je suis rentrée à temps à Yaoundé pour voir ça ! La victoire des Lions Indomptables !!!
En route vers la finale !
Cela ne va pas être de la tarte, que ce soit les Egyptiens (qui ont eu à nous fesser au début de cette même Coupe) ou les Eléphants de Côte d’Ivoire, qui sont connus pour être chauds. On ne va pas s’ennuyer.
Ca crie de partout, dans la rue. On habite en pleine ville, il y a un très grand bar, le George V, juste en bas. Les gens sont hystériques… De la fête plein le cœur. Il y a du lion en chacun de nous, ce soir !
Ô Cameroun, Berceau de nos Ancêtres…
jeudi 31 janvier 2008
En coup de vent, les dernières dépêches.
Des nouvelles de la C.A.N.:
Hier soir, les Lions Indomptables ont
encore administré une fessée à leurs adversaires!
Eh oui,
Cameroun-Soudan: 3-0! Je suis sûre que les Soudanais ne nous en voudront
pas, c'est sans rancune, hein?
L'Epreuve du Guichet:
Hier, je suis allée déposer la fameuse demande de visa chez les Gabonais. Hmpf. Ils sont polis, c'est déjà ça, ce qui change nettement de l'Administration camerounaise et française… Par contre, les dames de la réception ne sont pas très souriantes, mais alors pas du tout! Oui, d'accord, je demande certainement la Lune et attend l'impossible du monde de l'Administration, me direz-vous… J'ai un peu de mal à m'y faire. Dans le monde où j'ai été élevé, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… Bref. Je reviens donc sur les dames du guichet aux Têtes de Parisiennes (que les Franciliens n'y voient aucune insulte gratuite. Seulement tout le monde est d'accord pour dire que vous affichez toujours des visages aigris…). Elles n'étaient donc pas très souriantes. Même si à leur tête, je devinais qu'elles avaient probablement envie de m'expédier au diable (allez savoir, peut-être avais-je interrompu leur séance de manucure ou de pause café?!), elles sont restées très affables; enfin, ce qu'il faut, quoi, "bonjour, madame", "je vous en prie, madame", "au revoir, madame"… Elles ont pris en considération le fait que je bossais dans une structure similaire et qu'en fin de compte, nous étions tous collègues (hélas, toutes les ambassades n'adoptent pas la politique de solidarité…)! Finalement, plus de peur que de mal...
Cet après-midi, j'ai récupéré mon passeport, ouf, avec le visa dedans! Je vais pouvoir aller voir ma soeur la Sauterelle!
Je passe du coq à l'âne, mais… On est en février demain et je n'ai toujours pas de nouvel agenda, la honte… Je ne sais pas comment j'en suis arrivée là, les journées passent tellement vite!!!
Et la meilleure nouvelle du jour est que dans une heure, je serai en vacances!!!!
mercredi 30 janvier 2008
Auteurs: Jean-Benoît NADEAU &
Julie BARLOW
Titre: Pas
Si Fous, Ces Français! (Titre Orig.: Sixty Million Frenchmen
Can't Be Wrong)
(Essai)
Pourquoi personne ne comprend
les Français ? C'est pour répondre à cette épineuse question que deux
journalistes canadien et québécois, Julie Barlow et Jean-Benoît Nadeau,
ont passé plus de deux ans en France avec un seul objectif: observer et
comprendre. De leur séjour dans cet étrange pays est né ce livre, drôle
et sérieux à la fois. Bousculant la plupart des idées reçues sur la
France, les auteurs ont passé au crible les structures et les réflexes
culturels des Français, allant de leur supposée arrogance jusqu'à leur
culte de l'Etat et des grands hommes, leur obsession de la laïcité, ou
encore leur penchant immodéré pour les manifestations. Ils se sont
immergés dans la "province" (concept bien français), ont poursuivi les
fans de José Bové, pénétré les arcanes de l'énarchie, étudié la façon
dont les Français inventent l'exception culturelle, prétendent résister à
la mondialisation, tournent leurs phrases, corrigent leurs
interlocuteurs, trichent et acceptent que leurs dirigeants politiques en
fassent autant. Un livre salutaire et très rafraîchissant, qui présente
les Français sous un jour pas si défavorable, et pourrait bien servir à
nous éclairer sur nous-mêmes.
Mon
Humble Avis: Un livre épatant. Non pas basé sur de simples
anecdotes, mais un véritable travail de recherche étalé sur quatre ans
par des journalistes, avant tout.
Essai
épatant, parce qu'on en apprend bien plus que dans les livres de
l'Histoire de France; parce que les auteurs évoquent certaines réalités
qui font mal, mais qu'il est bon d'entendre…. Parce que c'est raconté
sur un ton plutôt subjectif (c'est un couple canadien qui l'a écrit),
sans retenue et sans peur de choisir les mots. Ce livre montre l'aperçu
que la plupart des expatriés ont de la société française (ainsi que
celui de propres Français ayant vécu à l'étranger pendant quelques temps
et finissant par porter un regard d'étranger sur leur Patrie), avec des
anecdotes attachantes, montrant tout de même l'affection des auteurs
par rapport à la France, tout comme des faiblesses du système ou de la
société, en comparaison avec les pays anglo-saxons.
Livre à ne rater par aucun expatrié ayant frôlé le sol
françai
Les thèmes et passages que j'ai particulièrement appréciées concernent le comportement des Français en société, certaines vérités concernant l'isolation des DOM-TOM, la Corse; le problème entre Paris, centre du monde et le reste, la Province; le cas des universités versus grandes écoles; l'éducation à la française… entre autres.
lundi 28 janvier 2008
De nouveaux décrets ont été instaurés du côté du Gagne-Pain. On va devoir désormais arriver une demi-heure plus tôt, donc 7 heures. Aïe. Aux aurores. Bon, allez, rien de bien dramatique, c'est juste un rythme à prendre, après tout...
Hakuna Matata
Ces mots signifient
Que
tu vivras ta vie
Sans aucun souci
Philosophie
Hakuna Matata
(C'est ma période Roi Lion, je n'y peux rien!)
samedi 26 janvier 2008
Les Nouvelles Footballistiques de la C.A.N.: Cameroun-Zambie
5 - 1
Ouf... Finalement,
cette fois-ci, on les a fessés. Je n'ai absolument rien contre les
Zambiens. Mais ils comprendront qu'il nous fallait sauver notre honneur
après le match désastreux de dimanche dernier (où c'est nous qui avons
reçu la fessée, 4-2 pour les Egyptiens)! Qu'ils ne le prennent pas mal!
Avec un score de 5-1 pour les Lions Indomptables, nous avons recueilli assez de points pour nous rattraper et même pour nous qualifier d'ores et déjà en quart de finale (si j'ai bien compris?!)...
Je ne suis pas très football, mais quand le Cameroun joue, les Camerounais sortent tous leurs griffes, alors... Vive les Lions Indomptables!!!
jeudi 24 janvier 2008
Ce n'est pas
gagné pour la négociation des vacances. Difficile de négocier quand on
travaille au temps de l'Ancien Régime… Alors, en attendant que les esprits se dérident un peu,
j'ai pu choper quelques jours, que je vais aller passer chez ma soeur
(la Sauterelle) à Libreville, au Gabon. Depuis mai 2007, où elle s'y est
envolée, je ne suis pas encore pas allée visiter le coin… Alors, c'est
l'occasion: c'est le pays d'à côté et j'ai besoin de changer d'air et
surtout de quitter le monde ingrat du Gagne-Pain quelques temps! J'ai
besoin de voir ma soeur chérie, de visiter d'autres sphères, cela tombe à
pic… Le compte à rebours a démarré, départ la
semaine prochaine. En attendant, il va falloir passer… Devinez quoi? L'Epreuve
du Guichet (Copyright: Sabrina, ma copinaute)!
Eh oui! Le Gabon est peut-être à une demi-heure d'ici, mais en
attendant, il faut tout de même aller chercher un visa pour s'introduire
dans le teritoire. Dans ce domaine-là, voilà un bel exemple à prendre
sur l'Europe, dans le cas contraire, ce qu'ils appellent la CEMAC
(Communauté Economique et Monétaire des Etats d'Afrique Centrale) ne
nous sert à rien, sinon à faire joli et à simuler une solidarité
inexistante… Mais laissons la politique de côté. L'Epreuve du Guichet est toujours un
moment de stress, comme à l'époque où je devais passer un partiel à la
Fac. Enfin je ne pense pas qu'elle sera aussi difficile que celle de la
représentation d'Outre-Méditerrannée à laquelle j'ai eu affaire l'été
dernier (tout le monde se souviendra de cet épisode!). C'est quand même
ma soeur chérie que je veux voir, non mais… Une idée marrante me vient à l'esprit:
Sabrina, on devrait s'associer pour créer un jeu de société qu'on
appellerait l'Epreuve du Guichet (ou alors je devrais écrire une
nouvelle là-dessus), vous en pensez quoi???
mercredi 23 janvier 2008
Bon, tout le monde sait déjà que je suis une grande
contaminée de la télé. Pas parce que je m'ennuie, mais parce que j'ai
une grande capacité à m'attacher avec tous types de personnages, que
cela relève du roman, du film, d'une série télévisée ou même de…: la
Star Academy. Eh oui, j'avoue. Depuis la création du concept de
télé-réalité, j'ai rarement raté une saison de quoi que ce soit (mis à
part Opération Séduction, A la Recherche de la Nouvelle Star et Pop
Star, où pas du tout, mais alors pas du tout accroché), entre autres
dans la palette, toutes saisons confondues: Loft Story, Koh-Lanta, Star
Academy, Greg le Millionnaire, Nice People, le Bachelor, la Ferme, le
Pensionnat de Chavagnes, Je suis une Célébrité (en termes de culture
télé-réaliste, je serai sûrement capable de battre tous les quizz…)…
Pour faire court. Bien sûr, inutile de préciser que tous ces programmes
ne m'ont pas rendue plus abrutie, jadis, au temps de la fac. De plus, je
n'ai JAMAIS décliné une sortie sous prétexte de la quotidienne ou du
prime de la Star'Ac… Si quelqu'un vous soutient le contraire, il vous
berne. Mais là n'est pas la question, n'est-ce pas, je voulais surtout
exposer le contexte. J'ai rarement enrôlé quelqu'un dans mon
vice téléréalistique (si si, ça existe, c'est synonyme de télé-réaliste
et je déposerai les deux adjectifs dans le Petit Robert 2009!). Jusqu'à
ce que je me rende compte, hier soir, que j'ai déjà fait quelques
victimes (ou du moins une). Ma mère venait de rentrer du boulot.
Entre les questions habituelles qu'elle se pose et me pose en rentrant à
la maison: [ "Est-ce que le Petit Monstre nous a laissé à manger? Tu as
fini de télécharger tel film? La facture de la SONEL (cousine d'EDF) et
de la SNEC (cousine de la Française des Eaux) sont arrivées?...], je
lui annonce, d'un coup: "Le câble est revenu!" (Ah oui, pendant
deux jours on ne recevait plus de chaînes câblées, une grève,
paraît-il.) Ma mère s'écrie: "Ah oui? Comment tu
sais ça?" "Parce que j'ai regardé la quotidienne
de la Star'Ac…" "Ah d'accord." Puis après une courte
pause:"Ils sont à combien dans le château maintenant?" (Je ne savais même pas que ma mère était
au courant que ces artistes débutants créchaient dans un château!) "A cinq." Elle enchaîne:"Il est encore là,
Bertrand? Et l'autre petit antillais, Matthieu? Ils chantent bien,
ceux-là." Surprise. Je suis bouche bée. Elle est lancée: "Il y en a un autre
aussi, que j'aimais bien, avec les cheveux bruns tout ébouriffés…" "Quentin." "Oui, voilà! Il est encore là?" "Oui, tous ceux-là." En fait, j'ai compris. Elle ne regarde
pas les quotidiennes, mais je la soupçonne de regarder quelques extraits
de primes. Je l'ai donc bel et bien contaminée. Il va falloir procéder
au sevrage après… Résolution 2008 conseillée: éradiquer
la télévision à consommer avec modération (c'est qui, ce
modération? Il est toujours bienvenu…).
Des nouvelles de la C.A.N.: Heureusement que je ne me
suis pas trop vantée à l'avance… Car la Fessée que se
sont ramassés les Lions Indomptables du Cameroun contre l'équipe
d'Egypte hier était sans commentaires: 4 - 2. Bon d'accord, on ne peut
pas toujours gagner, c'est vrai. La prochaine fois, on fera bien mieux,
j'espère. Puisque c'est le foot, en attendant, qui sauve notre honneur!
On a perdu une bataille, mais pas la guerre, comme on dit si bien...
lundi 21 janvier 2008
Vendredi soir, alors que je discutais avec un ami de longue date au téléphone et qu’il me demandait mon programme du week-end, je lui laissais échapper ma déception que l’artiste et chanteuse DIAM’S ait annulé son concert à Yaoundé ce samedi 19 janvier. Elle serait malade et n’aurait pas pu effectuer le voyage pour son concert prévu au Cameroun cette semaine.
Mis à part le fait que je respecte beaucoup le travail de cette demoiselle (qui recherche un mec mortel…), j’étais assez déçue parce qu’ici, ce n’est pas tous les jours qu’un artiste d’Outre-Méditerrannée vient faire un concert, hélas… Alors, je me faisais déjà une joie pour ce samedi, mine de rien.
Bref, passons la parenthèse. Ce copain me sort alors : « Oh là là, Laura, tu me déçois. Le concert de DIAM’S n’a plus lieu et tu es déçue ??? »
Eh bien oui, je suis déçue. La réflexion m’a également déçue (s’il savait !). Il me semble que des goûts et des couleurs on ne discute pas. Peut-être aurais-je fait meilleure impression si j’avais dit que j’allais au concert de Céline Dion, c’est mieux vu que de dire que l’on va assister à un concert de rap… (parce que dans l’idée étroite répandue, il paraît que rap=racaille=mauvais genre…) Vive la tolérance ! On devrait rendre le cours de Tolérance obligatoire entre le primaire et la Terminale, au moins deux heures par semaine, cela ne ferait pas de mal aux esprits.
Désolée, je n’écoute absolument pas la musique de Céline Dion, je n’adhère pas au style, même si elle est, selon moi, une des plus grandes voix francophones contemporaines…
J’écoute du Rap, de la Soul, un peu de Jazz, beaucoup de Pop et Nirvana… Parce que j’aime ce que je ressens lorsque j’écoute cette musique, qu’elle semble me parler, qu’elle me fait du bien, m’inspire dans tout ce que je fais, me donne la force de me lever le matin et d’aller travailler. Je respecte le travail de ces artistes qui ont une passion (eux, au moins !) et qui l’assument, décident de la faire partager, travaillent (tout comme le cadre qui va au bureau tous les matins) d’arrache-pied, malgré les contraintes et le mépris de la société envers leur travail (parce qu’il y en a encore qui pensent qu’être chanteur, peintre, écrivain, musicien, c’est forcément du travail d’amateur…) et s’expriment à travers un art. On n’est pas obligé de partager mon avis, mais accepter que je puisse adhérer à cette pensée et façon de voir les choses, puisque de toute façon, sauf preuve du contraire, tout est subjectif.
Alors, J., tu sais que je t’aime comme si tu étais mon double, mais ce coup-ci, on n’a pas été sur la même longueur d’onde.
Moi aussi, jeune demoiselle, je recherche un mec mortel, mais tolérant aussi, par pitié… (« Je t’ai pas trouvé sur la planète, je te trouverai peut-être sur Internet, qui sait ; DIAM’S, victime de l’an 2000, tous les moyens sont bons pour trouver l’homme de sa vie »)
dimanche 20 janvier 2008
Aujourd’hui, c’est la journée d’ouverture de la
Coupe
Jusqu’à présent, je ne
partageais pas l’engouement de toute la population ici par rapport à cet
évènement (il faut dire aussi que le foot et moi, nous ne sommes pas
très copains). Mais depuis le commencement de la cérémonie d’ouverture
il y a moins d’une heure au Ghana, je suis très impressionnée par la
magnificence du décor… Et de l’importance que cela semble revêtir pour
l’Afrique. C’est en effet un des rares moments où il n’y a pas de
ségrégations, pas de pays du nord ou du sud, de l’est ou de l’ouest, il
s’agit de la Coupe
Bien sûr, je suis pour que le Cameroun gagne, comme en 2000 et en 2002, où nous avions déjà remporté cette Coupe (vive les Lions Indomptables !).
Mais aujourd’hui, c’est le
Ghana contre la Guinée Conacry.
Que le meilleur gagne !
vendredi 18 janvier 2008
Tiens, j'ai trouvé un éventuel titre pour une éventuelle prochaine nouvelle!
Encore une autre résolution 2008, qui n'est autre que la continuation de celle évoquée hier, à savoir, ne pas se laisser bouffer par des gens ayant une pierre à la place du coeur… Et surtout:
-dépenser mes capacités intellectuelles plutôt dans ce que j'aime et ce que je sais faire le mieux, ceci étant la traduction et l'écriture (surtout lorsque l'entourage du Gagne-Pain ne sait pas vous apprécier à votre juste valeur et ne prend pas en considération le fait que vous soyez un être humain comme les autres). Au moins, dans ces domaines, il y a des chances d'évolution, de progrès, d'apprentissage…
Mise en application dès à présent!
jeudi 17 janvier 2008
J'ai un peu
moins de pulsions meurtrières envers la Sorcière-Iceberg. J'ai décidé de
retenir la leçon et de limiter nos rapports au strict minimum
professionnel, au moins comme cela les déceptions et autres coups
opportunistes pourront m'être épargnés au maximum. Reste maintenant à faire du reste
(heureusement qu'il n'y a pas que le travail dans la vie) un rayon de
soleil, une ouverture d'esprit en elle-même. Afin d'éviter moi-même de
finir plus tard aigrie et dépourvue de tout sentiment humain. Je ne suis pas aussi régulière que je l'aurais voulu avec
les finitions de mon roman. Je constate une millième fois de plus que ce
n'est pas une affaire facile. Il me faut avoir l'esprit complètement
dégagé de toute onde négative extérieure, une fois assise devant mon
cahier. Il me faut plonger dans le monde de mon roman, m'imprimer de mes
personnages, penser et vivre à travers eux (cela constitue un exercice
qui me rappelle assez bien l'année où j'ai pris des cours de théâtre).
Il faut donc se créer toute une ambiance et être en forme pour dépenser
l'énergie nécessaire. Toute perturbation, contrariété d'ordre extérieure
(famille, amis, boulot, déception sentimentale, etc.) m'empêche de
rentrer dans mon cocon littéraire. Et lorsque je suis incapable, pour
quelque raison que ce soit, de rentrer dans mon cocon, je suis de fort
mauvaise humeur pendant les heures qui suivent (et même durant mon
sommeil), c'est dire à quel point je peux prendre cela à coeur… Donc, comme la Sorcière-Iceberg m'avait
transmis des ondes fort négatives avant-hier, j'étais déçue, en colère
et pour me mettre dans l'ambiance, c'était plutôt raté. C'est vrai qu'on
dit souvent que l'auteur doit pouvoir se servir de ses émotions pour
écrire, ce serait là tout le secret… Mais je suis un être humain et ce
n'est pas tous les jours que j'y arrive. J'ai aussi décidé que dorénavant (autre
résolution pour 2008), plus aucune Sorcière-Iceberg hypocrite ou autre
démon opportuniste mal dans sa peau ne me gâcherait ma Philosophie
(comme Amel Bent!)… Il y en a marre de tous ces gens qui ont
une pierre à la place du coeur.
mardi 15 janvier 2008
S'il y a bien
une chose dont j'ai horreur et qui me fait froid dans le dos, c'est la
stratégie sournoise. Lorsque les gens se servent de certaines situations
pour arriver mesquinement à servir leurs intérêts, sans une quelconque
gêne. Je n'ai pas eu (fort heureusement!) à
côtoyer beaucoup de gens comme cela. C'est plutôt des personnages
fascinants de ce style que j'ai souvent découvert dans les romans ou
dans des films. C'était un peu difficile de m'imaginer que je pourrais
croiser pour de vrai des calculateurs de cet acabit. Mais bien sûr, la vie ne nous épargne
rien et nous place souvent dans de drôles de situations. Et en vrai,
c'est beaucoup moins fascinant. Avoir ce personnage dans son entourage quotidien
(professionnel, juste pour citer, à tout hasard…) est assez
déstabilisant, parce que l'on se demande du coup ce qui a pu pousser
quelqu'un à être aussi froid, dépourvu de tout sentiment et stratégique
(je dirais calculateur, la stratégie en elle-même n'étant pas forcément
négative). Une enfance maltraitée? Une enfance passée dans la solitude, à
l'écart des autres? Un mari qui ne nous regarde plus, qui ne nous
touche plus? L'aigreur? Difficile à dire… Probablement un manque
d'estime affectif des autres et de soi-même, que l'on tente de compenser
avec une teinte d'abus de pouvoir, d'autorité. Mystère. C'est tellement
plus facile d'utiliser la confiance de quelqu'un pour mieux la
poignarder, au moment propice. Cela me fait de la peine que certains
puissent être aussi mal dans leur peau pour en arriver à ce stade. En ce
qui me concerne, j'avoue avoir un sérieux problème de confiance en
moi-même, mais je me respecte tout de même un petit peu et il y a des
choses, du coup, que je ne peux pas faire, gratuitement, dans le dos,
avec un plaisir machiavélique, à quelqu'un que je fréquente tous les
jours et qui décrocherait la lune pour que règne la bonne entente. Il y a assez de psychologues, de
psychothérapeutes et de psychanalystes, voire même des psychiatres pour
traiter et analyser tous les troubles possibles. Si chacun de nous
pouvait en prendre conscience, on se ferait bien moins de mal. Allez, sans rancune (maintenant que j'ai
vidé mon sac!).
lundi 14 janvier 2008
Les journées passent décidément trop vite. Je n'ai pas envie d'aller me coucher. Et je n'ai pas envie, pas plus qu'aujourd'hui, d'aller bosser demain.
Je ne le fais pas exprès. L'ambiance est lourde au bureau et les esprits sont un peu obtus. J'aime tout ce qui est ouvert d'esprit, tolérant, généreux. Je n'y peux rien.
Je préférerais rester à la maison ne serait-ce que demain, faire des trucs sympa, que je n'ai presque le temps de faire que le week-end. Ou sinon, si quelqu'un pouvait enfin m'accorder la faveur de ramener les journées à 30 heures, de grâce!!!
J'ai envie de regarder ce film, que je n'ai pas pu finir hier soir, parce qu'il était trop long. De lire aussi et de travailler un peu sur mon bouquin. Et puis, il y a bien quelques jours que je n'ai pas paisiblement écouté de musique...
A cette heure-ci, 90% des gens qui travaillent de bonne heure le lendemain sont déjà couchés. Même ceux qui liront ce post le feront demain. Mais Laura n'a pas envie de faire comme les autres, apparemment.
Pourquoi? Allez savoir. Sans doute une part de lion indomptable qui rugit en elle!
Tous avec les Lions! GRRRRRR!!!!!!!!
dimanche 13 janvier 2008
Déjà dimanche! Quelle horreur, la veille du lundi...
J'ai encore profité d'un samedi fêtard
et arrosé (mais sans tabac, je tiens ma résolution, ouf!), ce n'est pas
tous les jours, mais ça fait du bien. Et ce n'est pas tous les jours
l'anniversaire de la grande copine...! Mais j'ai contre-balancé tout ça
avec encore une autre bonne résolution de tous les ans, à savoir: aller
faire une bonne heure de marche rapide avec ma mère du côté du Palais
des Congrès à 7 heures du matin, ce même samedi. Si, si, on y était
vraiment. Touts les deux. Même ma mère s'y est mise! Du coup, je pouvais
bien me permettre de faire la fête le soir, ma conscience sachant que
j'avais entrepris une bonne action dans la journée...
J'ai encore succombé à cette chose hier soir qu'on appelle
le Baileys de laquelle j'arrive de moins en moins à me
passer, ce n'est pas de la pub que je fais, je dénonce un autre de mes
vices à éradiquer dans un futur... euh... incertain
proche!
La SONEL (la cousine camerounaise d'EDF,
mais si, vous savez bien...) a décidé de nous priver de courant pendant
ce dimanche, ce n'est que sur le coup de 17 heures environ que le
courant est réapparu. Mais de toute façon, aujourd'hui c'était la grasse
journée!
Le programme de la semaine:
traduction copinautaire à terminer (un service pour une copinaute, je
suis assez à la bourre et elle va me tuer!!!) et peaufinage du roman
(l'écriture est ma passion, mais j'admets qu'il faut du courage,
certains jours...). Allez, un plan apporte déjà une large motivation,
histoire de me conformer à cette fatidique réalité du dimanche soir: JE
SUIS CONTENTE D'AVOIR DU BOULOT, MAIS JE VEUX RESTER TRANQUILLE AU FOND
DE MON LIT DEMAIN MATIN!!!
mercredi 9 janvier 2008
J'ai soumis,
comme on me l'a demandé, mes souhaits pour mes prochains congés de ce
semestre 2008. C'est que je souhaiterais vraiment les prendre ce
printemps-ci! Mais comme je ne travaille pas à mon propre compte (pas
encore, hélas!), je ne suis pas à même de faire ce qu'il me plaît,
n'est-ce pas. Je viens d'envoyer l'e-mail fatidique. Maintenant, on va
sagement attendre la réponse approuvant, révisant ou déclinant
totalement l'offre… D'ci demain, je serai fixée! Une fois les dates, c'est toujours plus
facile de programmer et de s'organiser, en prévoyant cette fois-ci, une
marge plus large pour les demandes ingrates de visa et autres
tracasseries. Alors, let's wait and see!
lundi 7 janvier 2008
Première bonne résolution de l'an 2008 tenue: j'ai arrêté
tout vice tabagique. Plus une seule cigarette. Pour une bonne raison,
effectivement, parce que fumer n'est pas bon pour la santé, etc… Bref,
ce que tout le monde dit et ce qu'il est bon de répondre. Certes, c'est
horripilant pour la santé, d'accord. Mais il y a probablement tout un
tas d'autres trucs que je fais et qui sont néfastes à la santé… Dont on
dissertera une autre fois. Donc, dire dans mon cas que j'arrête parce
que ce n'est pas bon pour la santé serait vrai, mais seulement en
partie. J'arrête pour une bien meilleure raison
encore, je ne pouvais pas trouver mieux: parce que fumer ne m'apporte
rien! Eh oui! Rien du tout. Cela n'augmente pas ma bonne humeur encore
moins mes capacités intellectuelles. Alors en théorie, je ne voyais pas
trop l'intérêt immédiat de continuer. Du coup, le 31 décembre, hop, j'ai
brandi le paquet à la corbeille de papier, sans réfléchir. Comme tout
le reste qui ne m'apportait rien, dont j'avais pris la résolution de me
débarrasser dès 2008… Mais depuis quelques jours (j'arrive pas
à croire que je sois en train de consacrer un post à ça…), ce truc
invasif et néfaste qu'on appelle le tabac me manque quand même. Pas tout
le temps, mais à des périodes précises de la journée. Je n'ai jamais
été une grande cosommatrice, mais une clope après à la mi-matinée, entre
deux coups de fil et deux notes verbales au bureau me faisaient du
bien, enfin me distrayaient et m'aidaient un peu à me détendre. Celle
après le dîner était presque indispensable. Celle au café, avec une
tasse de thé ou un verre de Bailey's, OBLIGATOIRE (quelle idée d'aller
au café sans mon paquet?!)… Celle quand j'étais énervée ou en proie à un
profond blues, nécessaire. Ce n'est donc pas forcément la quantité qui est
déterminante, mais surtout à quels moments on s'adonne à ces addictions.
Le cerveau finit par enregistrer toutes les habitudes et les réclame en
cas d'oubli. Je n'ai pas osé retourner au café depuis
le 1er janvier, mais là, ma grande copine est rentrée de vacances et on
va probablement y retourner cette semaine, comme d'habitude. Et ma plus
grande crainte: ma grande copine en question fume comme un pompier. Et
je ne suis pas sûre qu'elle est prise la même résolution que moi, hélas… N'empêche, je ne regrette pas, même si
la pratique peut s'avérer un peu plus difficile que la théorie.
Commencer l'année avec une telle résolution, ce n'est tout de même pas
si mal?!
dimanche 6 janvier 2008
Il y a des soirées comme cela qui peuvent remplacer des millions de virées en discothèque...
Hier soir, nous étions invités à une soirée au rythme de la Samba brésilienne! Pas mal de brésiliens (enfin, le peu que nous sommes à Yaoundé, en tout cas!) étaient présents et je ne regrette absolument pas d'avoir mis les pieds hors de la maison... Parce qu'en passant, généralement, les week-end je m'ennuie royalement et je ne suis pas vraiment motivée pour faire quoi que ce soit. Mais là! Nous avons fait les fous comme des gosses, dansé, chanté, mangé des spécialités qui rappelaient l'enfance au pays maternel (bon, j'avoue, j'ai mangé deux ou trois petites pâtisseries sucrées, mais Compagnon Diabète m'avait déjà pardonnée ce matin. Si, je vous assure. Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de redevenir enfant?!)... L'espace d'un instant, je me suis presque sentie chez moi, dans mon élément, bien que cela n'arrive pas souvent!
La soirée était vraiment sympa, on a senti que tout le monde s'était amusé... le Brésilien a toujours eu l'esprit de fête, de toute façon!
En me souvenant bien, même mes dizaines de virées en boîte de 2007 ne ressemblaient pas à ça, je ne me suis pas autant éclatée. La preuve que des fois, il suffit d'un rien, pas nécessaire de sortir le grand jeu pour se divertir!
Vive la Samba et le Brésil!!!
(Encore en passant, comme ça, je n’ai jamais compris pourquoi on dit « la Samba » en français, alors qu’en portugais, on dit « o Samba », nom masculin… Faudra que quelqu’un m’explique…)
mercredi 2 janvier 2008
Copyright Pub Loto
Quelle horreur. Je ne pensais pas tant
appréhender ce moment. Mais hélas... Dans quelques heures, il faudra se
lever aux aurores et reprendre la route du boulot! Et je n'ai aucune
envie d'y retourner de suite.
Par contre, partir en vacances, ça me
dirait bien. On devrait gréver pour voir augmenter, non, doubler les
jours de vacances, îl ne pourrait y avoir que du bon! Non?
mardi 1 janvier 2008
Bonne année 2008 à tous et à moi-même incluse.
Excusez-moi l'expression, mais j'ai passé un réveillon de merde. Le mot est cru, mais il n'y a pas de raison que je sois hypocrite sur mon propre blog. Et je suis bien contente, soulagée que cette année 2007 soit révolue et fasse désormais partie de l'histoire. Dommage que je ne puisse pas la rayer de cette même histoire...
Les bonnes résolutions? Il y en a plein. Commencer par être moins altruiste, ça ne paie pas de faire sa vie en fonction des autres... Cela reste toujours mon avis, comme tout ce qui est écrit ici!
Changer de boulot et faire enfin ce pour quoi je me suis cassée la tête pendant des années à la Fac (et ce pour quoi mon père s'est ruiné!), au lieu de servir de gentille secrétaaire souriante, Pages Blanches, Pages Jaunes, photocopiatrice, médiatrice de fourniture d'accès à Internet, punching-ball, téléphoniste multilingue à quadruple cerveau et dix membres, technicienne, électronicienne, groom ou ouvreuse de portes (ah c'est vrai, il paraît qu'il faut dire hôtesse d'accueil dans la haute société...), psychologue des collaborateurs, assistante sociale de ceux qui appellent, psychanalyste de l'ambiance du bureau... Voilà un peu, en gros, pour faire court. Que l'on comprenne ou pas.
Changer de répertoire téléphonique personnel croûlant datant de 1999, à mon arrivée en France, qui ne ressemble malheureusement à plus rien aujourd'hui, sinon à des pages qui tentent désespérément de rester reliées entre elles, un tas de graffitis, des noms de copains à peine identifiables pour les globes-trotteurs comme moi qui auraient entre-temps changé 36 fois de résidence, de numéros de portable et de téléphone fixe... J'ai pourtant pris l'initiative d'acheter un nouveau beau carnet d'adresses en septembre 2001 et je l'ai acheté, mais le temps passe tellement vite... et je suis désolée si vous ne comprenez pas que je n'aie pas eu le temps en 6 ans de recopier et de mettre à jour tous les noms, adresses et numéros. Je n'ai pas d'explication à vous donner, parce que je ne comprends pas moi-même, vous voyez...
Changer de pays. Rien de compliqué, j'ai passé toute ma vie à le faire. Sauf qu'entre se le dire et se lancer, il y a un énorme abîme. Enfin, pour moi, on est d'accord. N'empêche que je vais quand même le faire, et cette année encore, croix de bois...
Arrêter de réfléchir, parce que la réflexion tue. Vivre. Ecrire. Arrêter l'hypocrisie diplomatique des mots. Dénoncer ce que je ne supporte pas chez moi-même ou chez les autres. Si ce n'est pas en face, tant pis, ce sera à travers les écrits.
Conseiller aux gens d'arrêter de voler. Ils feraient concurrence avec le Gouvernement...
Conseiller aux gens de se réveiller (parce qu'ils dorment trop). L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt...
En attendant cette liste interminable, bonne année à tous. Et au diable 2007!