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20 novembre 2009

Archives Mai-Décembre 2007

vendredi 28 décembre 2007

Week-end à Bana

Bouclons_les_ValisesJe quitte la Ville des Brocolis (Yaoundé) pour le week-end... Nous sommes invités à un mariage dans l'Ouest du pays et à presque cinq heures de route d'ici. Ce mariage a lieu demain et il faudrait déjà qu'on se mette en route!

On ne sait pas du tout à quoi Bana, la petite ville en question, ressemble; dans tous les cas, ce sera intéressant pour nous de quitter un peu la capitale bruyante et agressive qu'est Yaoundé, pour voir autre chose, respirer autre chose...

Bon week-end!!!

lundi 24 décembre 2007

Un Nouveau Noël? (2ème Partie)

Karl_Noel_92J'ai pris plaisir à choisir des cadeaux pour mon petit frère Karl (le Petit Monstre), parce que je me souviens qu'il n'y a pas si longtemps encore, ce petit avait quatre ans et se réveillait les 25 décembre à 4h du matin pour voir si le père Noël lui avait déjà laissé ses cadeaux. Ils nous réveillaient ensuite à 6h tapantes, pour nous montrer ce qu'il avait eu et se ruait dans les maisons voisines pour montrer fièrement à ses copains ses cadeaux et jouer avec eux.

J'ai pris plaisir à choisir des cadeaux à ma mère, pour laquelle le seul souci pour les Fêtes a toujours été de satisfaire ses enfants. Et qui s'émerveille comme un enfant lorsqu'on lui offre une bricole. Noël est pour elle source de joie, de bons petits plats, d'invités surprises. Nous avons enfin pu arranger le four de notre cuisinière et je sais qu'elle a hâte de se remettre à concocter ses gâteaux du samedi après-midi...

J'ai pris plaisir à choisir des cadeaux pour la Sauterelle, ma soeur Diana, la benjamine. Il est un peu difficile de contenter cette petite aux goûts très distingués, mais elle adore qu'on lui offre un petit quelque chose. Ses yeux pétillent de malice lorsqu'elle ouvre ses paquets cadeaux et elle se met à rebondir partout comme dans le temps (d'où son surnom!)...

Je n'ai pas choisi de cadeaux pour mon père, parce qu'il n'est plus là physiquement, même s'il est partout, dans mon coeur, mes pensées, mes rêves, sur les photos, lorsque je me regarde dans la glace, lorsque je regarde ma collection de livres (c'était un lecteur vorace), lorsque j'ai fini et publié mon roman cette année (il était journaliste de métier avant de se lancer dans la diplomatie, mais il a toujours conservé une âme de journaliste et donc d'écrivain); je sais qu'il est fier de ses enfants, ce sont les plus beaux cadeaux qu'on ait pu lui offrir!

Alors, pour une fois, je suis contente et apaisée en cette journée du 24. J'ai hâte de voir les visages des autres, lorsque chacun découvrira ses petits présents au bord du sapin demain au petit matin. Je suis sûre que le Petit Monstre se lèvera aux aurores pour ouvrir ses cadeaux. Je parie tout ce que j'ai. Pour moi, c'est ça, l'esprit de Noël. Redevenir des enfants s'émerveillant devant un rien, profitant de chaque instant, l'attente d'un Père Noël, où qu'il soit...

Ils ont dit que tu n'existais pas, Père Noël. Ils ont menti.

Posté par Laura Maya à 17:29 - Famille - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Un Nouveau Noël? (1ère Partie)

Moi_8_ansPour une fois, depuis très très longtemps, des années et des années, je retrouve une petite joie à l'idée de fêter Noël. Les fêtes de Noël dans l'enfance étaient un vrai bonheur, lorsque je croyais encore au père Noël... Elles se sont transformées en cauchemar, lorsque, dans l'adolescence, mes parents s'arrangeaient pour se fâcher à mort quelques jours avant, puis se retrouver autour d'une table et de bons plats et feindre le bonheur, sous prétexte que c'était Noël. Cette fête a donc longtemps évoqué pour moi le sentiment d'hypocrisie, de solitude, d'apparences.

Par la suite, j'ai vécu seule en France en tant qu'étudiante et, pendant sept ans, j'ai perdu l'habitude de fêter en famille, de me ruer dans les magasins pour acheter des cadeaux. J'en ai aussi vite eu marre de me sentir obligée de traverser

la France

pour passer Noël entre amis, sous prétexte qu'il ne faille SURTOUT PAS être seul ce jour-là... Et j'ai fini par considérer le 24 et le 25 décembre comme de simples dates sur le calendrier, ayant intérêt à passer aussi vite qu'elles n'étaient apparues... Peut-être et sûrement même, cette fête évoquait-elle pour moi un sentiment de solitude, l'heure d'un bilan, la sensation de voir des choses pas totalement accomplies.

Quoi qu'il arrive, ce Noël, je le passe en famille. C'était déjà le cas en 2006, mais cela s'annonce drôlement plus différent cette année-ci. Je le repasse en famille pour la première fois depuis longtemps...

J'appréhendais cette date comme la peste, je ne voulais pas me casser la tête avec les idées de cadeaux, de repas et autres... Mais... Depuis quelques jours, je le vis autrement.

Posté par Laura Maya à 13:48 - Famille - Commentaires [3] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

jeudi 20 décembre 2007

Taguée: Mon Bureau

Mon_Petit_Plan_de_TravailJadis, la Copinaute Jo Ann m'avait taguée et demander de prendre en photo mon bureau... Cela fait des mois, mais bon, ma devise est qu'il n'est jamais trop tard, alors: voici.
La photo est d'acualité, elle a été prise il y a trois heures, alors que je projetai et projette toujours de me mettre au gribouillage à l'écriture. C'est la Fête du Mouton et donc jour férié aujourd'hui au Cameroun et, ouf (parce qu'ils me tapent sur le système), je ne suis pas allée travailler aujourd'hui!
La photo est de qualité moyenne, mais bon, comme d'hab', on fait avec les moyens du bord!
En ce moment, je travaille sur la table du salon, je m'y sens plus à l'aise.
Au premier plan, de gauche à droite, on a:
1- Le bouquin que je lis actuellement: Die Angst (La Peur) de Stefan ZWEIG
2- Mon livre dont je me sers de sous-main et de bible en même temps (Le Guide du Petit Diabétique), que j'ai depuis 15 ans...
3- Au-dessus, le petit cahier jaune dans lequel j'ébauche mon troisième roman
4- Tout à droite, mon baladeur mp3, fidèle au poste

Au deuxième plan, de gauche à droite, toujours:
5- Ma trousse bleu marine avec tous les ustensiles pour Compagnon Diabète (lecteur de glycémie, bandelettes, coton, aiguilles, stylos à insuline, stylo-piqueur...)
6- Le Petit Robert, collègue indispensable (zut, j'ai oublié un autre collègue aussi, le Bescherelle)
7- L'étui de mon portable Motorola, qui était occupé à prendre la présente photo.

Voilà pour le plan de travail. On m'a taguée (toujours la même copinaute!) pour monter ce qu'il y avait dans mon sac, aussi. Bon, plus tard. Je dois d'abord me mettre à la tâche, je suis drôlement en retard et ma spécialité est justement de tout repousser...

Je tague: Val!

Posté par Laura Maya à 17:15 - Ecriture - Commentaires [10] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

lundi 17 décembre 2007

Silence, On Dort!

Un week-end de repos, un vrai, comme il s'en fallait depuis des lustres, pour récupérer un semblant de forme. Et ça fait du bien, de se sentir en forme et de pouvoir faire à peu près tout ce qui plaît en étant lucide (et non avec les yeux en dehors des trous)! Du coup, je n'ai pas fait grand-chose, mais ce n'était pas plus mal. Juste un peu de lecture, en soirée. Une première réunion d'anciens élèves de mon ancien collège ici à Yaoundé, que j'ai fréquenté de la Seconde à la Terminale, le samedi matin. Ca m'a fait drôlement plaisir de revoir certaines têtes, même s'il est vrai que cette période-là ne m'ait pas laissé que de roses souvenirs... Puis le ciné du dimanche soir, comme d'habitude, petit plaisir du week-end…

Un conseil à tous, dormez, n'hésitez pas. Le manque de sommeil prolongé est terrible. Ce n'est pas que je me fasse vieille, mais on récupère bien moins vite qu'on ne le penserait, lorsque le corps et le mental ont été exposés des jours et des jours durant à une insomnie persistante. Alors, à vos oreillers!

Posté par Laura Maya à 14:26 - Insomniaque - Commentaires [3] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

vendredi 14 décembre 2007

Terminée l'Insomnie Créative, Place Au Sommeil Réparateur!

Au_LitCela faisait près de dix jours, au bas mot, que je n'accumulais pas plus de trois heures de sommeil par nuit... Et que j'avais presque mystérieusement disparu des hautes sphères du Net...
Je tenais tellement à mettre sur pied mon projet de publication, que le sommeil est devenu secondaire: ERREUR. Il ne l'était pas. Fatigue, courbatures, problèmes de mémoire, mauvaise humeur, somnolences... Alors que l'on doit affronter une journée classique de 7h30 à 17h au boulot, plus deux ou trois heures d'écriture et Web confondues (je ne compte pas les soirées où la connexion fait des siennes, ralentissant et rendant pénible tout travail pourtant simple à faire!). Bref, quand la concentration est le principal vecteur, mais n'est point au rendez-vous car sans sommeil, le cerveau est endormi, en carence...
Maintenant, j'ai enfin terminé. Pour tous les acharnés qui voulaient A TOUT PRIX enfin lire mes oeuvres sur le papier, il faut aller , pour commander. Quant à moi, je vais plutôt ailleurs, car je tombe sommeil...
Enfin. Place au sommeil réparateur!

Posté par Laura Maya à 22:03 - Insomniaque - Commentaires [3] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

mercredi 12 décembre 2007

Spéciale Dédicace

" Alors puisque ce soir les mots te reviennent, ne réfléchis pas, ne réfléchis plus, accepte-le, écris pour toi, comme tu n'as jamais cessé d'écrire, et le reste ne te regarde pas.
Tu n'as pas le choix."
[Jean-Noël SCIARINI]
Arrêter de Désécrire, décembre 2007

Une pensée particulière pour mon... euh... collègue-auteur-copinaute-myspacien-noctambule (j'ai essayé de résumer!), Jean-Noël, qui a souvent l'habitude, à travers ses textes (cet extrait vient de son blog), de brandir un miroir dans lequel apparaît inévitablement mon reflet.
Une petite pensée pour l'encourager dans sa passion et, par la même occasion, m'encourager moi-même...

Posté par Laura Maya à 13:20 - Ecriture - Commentaires [1] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

samedi 8 décembre 2007

No Soucis

Stylo_PlumeJe bosse, je bosse, je bosse. Pas sur ma déprime habituelle du week-end, cette fois-ci sur l'avenir de mes bouquins! Alors que l'on ne s'en fasse pas et que je ne m'en fasse pas non plus... Tout va bien! Et qu'on me croie, dans deux ou trois jours, cela ira encore mieux (qui vivra verra)!!! Bonne soirée à tout l'entourage copinautaire...

Posté par Laura Maya à 22:49 - Ecriture - Commentaires [1] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

jeudi 6 décembre 2007

Esprit Nocturne

J'ai les yeux complètement hors des trous, ce matin. J'essaie d'apprêter tout ce qu'il faut pour le processus de publication (la soirée et une bonne partie de la nuit dernière, sans compter celle d'avant et 'encore avant) et, croyez-moi, j'ai peut-être la mémoire courte, mais il me semble que c'était plus facile d'écrire les bouquins! Non, voyons, qu'est-ce que je raconte, chaque histoire écrite a été un sacré investissement personnel! (C'est bien pour cela que je pense que les éditeurs exploitent le plus souvent les auteurs, parce qu'accorder, selon les cas, 10% de droit d'auteurs sur le prix de vente, c'est n'importe quoi!).

N'empêche, comme je ne peux pas tout faire à la fois (lecture, écriture, publication, le Blog, Myspace et depuis hier, Facebook, ah là là, sans compter la fièvre du Net), que les journées ne comptent que 24 heures, celles-ci étant déjà bien entamées par 10 heures de travail dans un bureau… C'est un peu dur de garder le rythme, on ne suit pas toujours!

Je suis donc en hibernation et en création pour écrire ce mois-ci, en général. Et jusqu'à la fin de la semaine à fond sur les projets de publication sur papier…

N'empêche, même après avoir écrit ce post, j'ai toujours les yeux hors des trous. Les deux tasses de thé n'ont servi à rien, il va falloir doubler les doses.

ChouetteJe promets de me coucher tôt ce soir. Mais cela fait près de dix ans que je me fais cette promesse et que je ne la tiens jamais… Parce que dans le fond, je suis une créature nocturne. Une petite chouette!

Dans un heure, il sera midi, si je ne suis toujours pas bien réveillée avec l'esprit alerte d'ici-là, ça craint… mieux vaudra alors rentrer et faire la sieste?!

Posté par Laura Maya à 11:09 - Insomniaque - Commentaires [3] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

lundi 3 décembre 2007

Un Mot Sur La Douleur

Samedi dernier, je suis allée faire un énième examen médical: cette fois-ci, il s'agissait d'une échographie. Pas parce que je pensais être enceinte, non (j'aurais préféré!), mais parce que depuis presque trois mois, j'ai comme des maux de ventre, qui me laissent peu de répit. Ajouté à cela, depuis peu, des gênes respiratoires, des palpitations, les yeux secs... [en biodécodage = peur de mourir]

Malgré le fait que j'aie essayé depuis quelques temps de me relaxer, de retrouver un sommeil paisible, de me remettre au sport, les symptômes physiques étaient toujours présents. Alors, je suis allée faire cette échographie.

Cet après-midi, les résultats. Et il n'y avait rien. RIEN. Pas une petite dysfonctionnalité, le moindre trouble d'ordre médical. Alors, le médecin de famille m'a regardée et m'a dit: "Nous connaissons bien tous les deux l'origine de tout cela.  Vous devriez mettre tout cela sur papier, parce que cela vous fait du mal."

C'est vrai, j'admets. Il a raison. Je me fais du mal. Toute cette rage, cette détresse me ronge de l'intérieur, parce que j'ai peur de lancer ce projectile qui est en moi vers l'extérieur, je ne saurais pas vers qui ou vers quoi le projeter, en fin de compte.

Alors la petite thérapie est simple, mettre un mot sur les choses, l'un après l'autre.

La vérité est que je souhaite que cette année 2007 se termine à la vitesse de l'éclair, comme elle est venue, d'ailleurs. Cette année m'a enlevé mon père et, malgré ce qui semblerait être ou ce que je souhaite me faire croire, je ne m'en suis pas remise. Je ne l'ai jamais accepté. La vie a continué son cours comme si de rien n'était et j'ai essayé de la suivre, mais je n'y arrive pas, je fais semblant. C'est très pénible de faire semblant de vivre, lorsque l'on est meurtrie. C'est quand même impressionnant que je ne m'en sois pas rendue compte, tous ces mois...

Ce matin, j'ai essayé d'écrire pour la première fois sur un bout de papier: "Papa est parti". Mais je me suis aussitôt empressée de froisser le papier et de le faire disparaître dans la poubelle, comme si j'avais écrit une bêtise. Pourtant, ce n'en était pas une.

J'aurais dû commencer cet exercice dans un coin de cahier, seule dans un coin, j'ai préféré mon coin de blog, ici je retrouve un peu de courage. Et puis, il y a  toujours quelques âmes perdues pour me lire... je ne suis plus si seule alors, finalement!

Posté par Laura Maya à 23:10 - Deuil - Commentaires [6] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

dimanche 2 décembre 2007

Nous Serons Dans le Dico!!!

Après l'illustre Jo Ann et ses célèbres citations, nous voici (eh, après tout, chacun a droit à son petit moment de gloire!):

Le_Petit_Robert_ou_le_Grand_MaitreDans la prochaine édition du Petit Robert 2009, vous trouverez un nouveau mot!

[ COPINAUTE n.m. ou f. - 2007; de copain/copine et internaute = Homme, femme avec qui l'on entretient des relations amicales sur le réseau Internet. < Mamounette, Val, Laura, Jo Ann, Joan, Sabrina, Nathalie... ]

Qui a dit que nous ne serions jamais célèbres?! Voilà, c'est aussi simple que cela...

vendredi 30 novembre 2007

Dommages Collatéraux

J'ai compté le nombre de gaffes que j'ai faites cette semaine au bureau et il y en a pas mal. Encore ce matin, suite à une étourderie, j'ai frôlé ce qu'on appelle l'incident diplomatique… Je suis tout de même parvenue à sauver quelque peu les meubles. Je ne souhaite ce genre de stress à personne!

Du coup, j'espère bien que cela me servira de leçon et que je serai plus attentive la prochaine fois. Ce serait dommage de se faire engueuler comme du poisson pouri, non (ou, pire, de subir la honte monumentale)?

Ouf, je me sens soulagée. Du coup, avec tout ce remue-ménage, la semaine est vite passée. Tant mieux.

Maintenant que l'esprit est davantage libre et reposé, je vais enfin pouvoir retourner à mon hibernation et à ma création littéraire...

mardi 27 novembre 2007

Troubles

Il fait chaud, c'est abominable. Je ne sais pas s'il en a été de même les heures auparavant, vu que je suis enfermée toute la journée dans un bureau sous la clim' (j'ai horreur de la clim', mais certains de mes collègues ne sont pas de cet avis)...

Et depuis 19h et des poussières, c'est insoutenable, il fait vraiment lourd. A bas la saison sèche et autres saisons caniculaires! Vive l'automne et l'hiver (Je peux toujours attendre ce genre de saison ici  au Cameroun!)!!!

Une fois de plus, je vais avoir du mal à écrire. Hier, je n'ai pu que m'y plonger sérieusement vers minuit et après j'étais lancée comme la fusée Ariane... Ce qui a expliqué mes yeux hors de leurs trous ce matin et mon retard royal (8h au lieu de 7h30) au boulot...

TheJe suis un peu agacée, subitement, ce soir, mais cela tient sûrement de mes troubles bipolaires notoires... Tiens, je devrais aller boire une tasse de thé vert, pour me calmer. Ou prendre un bouquin. Voilà, bonne idée. Un peu de lecture et gribouiller quelques lignes, après. C'est tout de même un peu débile que je n'utilise pas davantage mon exaspération dans mes histoires, je devrais, ce serait sans doute un excellent défouloir?!

Oui, je sais bien que personne n'en ait rien à faire de mes histoires. Ce n'est point grave, je les écris quand même...

Posté par Laura Maya à 22:26 - Temps et Climats (Tous Mes Etats) - Commentaires [4] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

lundi 26 novembre 2007

Fournaise

Il fait chaud et lourd à Yaoundé, c'est terrible. Tellement chaud que je n'arrive pas à me concentrer pour écrire. Je suis, du coup, distraite par les pires distractions, la télé et le Net.
Bizarre. D'habitude, on est en fin de saison de pluie, ici. La saison sèche n'est prévue que courant décembre. Serions-nous en avance? Peut-être que, même par ici, le climat se détraque et fait n'importe quoi... Mon Dieu. Moi qui suis plutôt "automnale", j'appréhende fortement cette saison sèche. Il est vrai qu'à Yaoundé, nous sommes abonnés à   

25°C

de température toute l'année... N'empêche, pendant la saison fatidique, il y a toujours un pic de chaleur et de moiteur entre 12h et 15h qui fait plutôt peur. Cette lourdeur me rappelle le cauchemar toulousain aux mois de juillet-août!

Bref, tout ce tartinage roman pour dire qu'il fait chaud et que je préfère ce froid humide et le vent qui s'installe après la pluie, cela apporte un coup de fraîcheur et un souffle de vie très apaisant... Bon d'accord, j'arrête de rêvasser, cela me rend nostalgique!!!

Je reviens donc une fois de plus au souci principal: il fait trop lourd et je n'arrive pas à me concentrer sur mon gribouillage écriture. Pourtant, j'ai des idées plein la tête. Mais tout le monde sait bien que je me déconcentre plutôt facilement. Le moindre détail peut être sujet de déviation...

Alors, vous comprenez qu'en principe, en ce pareil moment, je n'aie rien à faire sur ce blog...ni en ligne. Ma place est sur la table à manger du salon, où j'ai élu quartier général d'écriture ces jours-ci, auprès de mon cahier et de mon stylo. N'est-ce pas? Alors, j'y vais. Plus de Myspace, de Google ou de squattage chez les copinautes... Pour ce soir, bien entendu!

Tiens, je sens une petite brise...

Posté par Laura Maya à 23:09 - Temps et Climats (Tous Mes Etats) - Commentaires [4] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

dimanche 25 novembre 2007

Claire de DURAS - Ourika

OurikaAuteur: Claire de DURAS
Titre: Ourika
(Roman)

"Qui voudra jamais épouser une négresse ?" Ces mots foudroient Ourika, silencieuse derrière un paravent. Elle a douze ans, c'est d'elle qu'on parle avec inquiétude. Jusque-là, rien ne l'avertissait que sa peau noire pourrait l'empêcher d'être aimée. Sauvée enfant de l'esclavage, la petite Sénégalaise avait été confiée à une aristocrate française qui l'élevait comme son petit-fils. Un frère, plus qu'un frère pour Ourika qui, soudain, se voit "condamnée à être seule, toujours seule". La narration sous la forme d'une longue confession confère à ce premier roman magistral de Madame de Duras une étonnante modernité quand il paraît en 1823. D'autant que, sur un mode mineur qui le rend percutant, il aborde de front la question, déjà vive, de la ségrégation raciale. Cette modernité perdure.

L'Oeuvre en Ligne

Mon Discret Avis: Encore une oeuvre lue d'une traite en ligne. J'ai eu envie de lire un auteur du XIXème siècle. J'ai été ravie, je trouve que le thème est encore d'actualité. Chapeau à la Duchesse de Duras, qui a tenté de se mettre dans la peau d'une femme noire de l'époque, tout en rapportant des sentiments tels que la solitude, le sentiment d'inutilité, la notion de différence raciale. Si l'on avait prédit à Madame Duras en 1823, lors de la publication du roman, qu'en 2007, par exemple, on serait toujours en train de se battre contre le racisme un peu partout dans le monde, elle aurait halluciné...

Posté par Laura Maya à 19:13 - Lectures - Commentaires [2] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

vendredi 23 novembre 2007

Soirée Détente

J'ai décidé que la soirée serait classée sous le signe de la détente. Fini le stress et les prises de tête du bureau, du dehors, absurdités et autres pertes de temps. Vivie le vendredi! Vive le week-end!

Ce soir, je me terre dans mon trou, on se regarde un bon film et ensuite soirée lecture en vue! J'ai hâte, cela fait un moment que je n'ai pas lu à tête reposée, sans pression. Pourtant, lire est un plaisir, lorsque l'on s'y met vraiment, une véritable évasion vers un paradis, un monde moins fade que le quotidien...

J'ai donc décidé qu'aucun trouble-fête ne viendrait gâcher mon petit plaisir de cette soirée. Pas même cette foutue connexion Internet qui joue au yoyo depuis des semaines...

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jeudi 22 novembre 2007

Angustiae

J'ai peur.
Du noir.
Du dehors.
Du regard des gens.
De moi-même.
Du néant.

Posté par Laura Maya à 12:45 - Temps et Climats (Tous Mes Etats) - Commentaires [4] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

mardi 20 novembre 2007

La Citation du Jour

"Les livres, c'est réconfortant. Cela fait voir d'autres choses, que ce que l'on voit par les fenêtres..."

[Jo Ann von HAFF]
Mon Portrait de Lectrice, novembre 2007

Je la connais! Et vous la connaissez aussi... C'est la Copinaute Vadrouilleuse de ce blog!
Allez, hop! Ajouté et enregistré dans mon recueil de citations (632 à ce jour)!

Posté par Laura Maya à 16:17 - Mes Péchés Mignons - Commentaires [9] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

lundi 19 novembre 2007

Pascal YAMANI - Jonas

JonasAuteur: Pascal YAMINI
Titre:
Jonas
(Roman)

A la suite d’un terrible accident de voiture qui laisse son père dans un coma profond, Jonas, né de l’union d’une chrétienne et d’un juif musulman, cherche en vain le seul livre écrit par son père, célèbre éditeur parisien. Jonas n’a que très peu d’indices. La seule information dont il dispose est que son père est fan de Michel Jonasz.
Il doit suivre son intuition, rationaliser ses choix… en somme, prendre enfin conscience des richesses infinies que lui apporte sa culture arabo-judéo-chrétienne…car parfois, l’esprit cherche, et c’est le cœur qui trouve.

Lire le Livre

Mon Humble Avis: En surfant sur le web, je suis tombée sur ce bouquin, édité en ligne. Je l'ai lu d'une traite et, franchement, dans l'ensemble, j'ai été captivée et j'ai beaucoup aimé. Mes moments forts du livre:
-Les références impressionnantes à Michel Jonasz, ainsi que son rôle dans l'histoire (bien que je ne connaisse pas du tout le chanteur...)
-La visite à la grand-mère de Jonas, personnage attachant
-Points de vue de certains personnages sur le conflit israëlo-palestinien
-Les réflexions de Jonas sur l'inspiration et l'écriture
Deux éléments m'ont gêné pendant la lecture: 1) Le personnage de Jonas se place en tant qu'auteur devant sa feuille blanche, à un moment de l'histoire. Il décrit sa passion, ses doutes, ses faiblesses, sa façon de travailler. Moi-même auteur, j'ai eu l'impression de me voir dans un miroir et, bizarrement, j'ai eu du mal à faire face... 2) Le deuxième point concerne l'intrigue. Certains passages sont très longs, beaucoup trop longs, alors que j'avais hâte de savoir ce qui allait advenir du père de Jonas ou de la relation entre Jonas et Lucille!
Formidable rebondissement et dénouement de l'intrigue à la toute fin du livre, où tout s'éclaire... Chapeau, chapeau, chapeau!

En un mot pour l'auteur, félicitations... Quant aux lecteurs: lisez le livre!

 

Posté par Laura Maya à 08:26 - Lectures - Commentaires [4] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

vendredi 16 novembre 2007

Jean de la FONTAINE - La Cigale et la Fourmi

Je passe du coq à l'âne, mais après tout, c'est ce que je fais tout le temps sur ce blog... Alors, autant continuer.
(Un peu de culture générale, littéraire et humaine) Après Guy de Maupassant, je voue une profonde admiration pour l'oeuvre de Jean de la Fontaine, car il laissait toujours passer dans ses poèmes ou ses contes un message doté d'une petite morale. Je me souviens de ces poèmes au vocabulaire compliqué que je devais apprendre à l'école primaire et dont je ne comprenais que la moitié. Ainsi en a-t-il été de La Cigale et la Fourmi, apprise et récitée en CE1. L'école finie, il n'a plus été question de la Fontaine, ni d'aucun autre poète, d'ailleurs (réciter devant toute la classe était un calvaire et demeure un cuisant souvenir)! Il y a quelques années, je me suis permis de relire les fables du grand Poète et j'ai vraiment accroché! Voici donc l'une de mes préférées, devinez laquelle?

La Cigale et la Fourmi

La_Cigale_et_la_FourmiLa cigale, ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
" Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'août, foi d'animal,
Intérêt et principal. "
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
" Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise :
Eh bien ! dansez maintenant. "
 

Jean de la FONTAINE

Posté par Laura Maya à 11:59 - Je Refais le Monde - Commentaires [6] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

mercredi 14 novembre 2007

Chacun sa Jungle de Béton

[ Grèves-EDF: Menaces de coupures ciblées

En grève ce mercredi, les agents du secteur de l'énergie, EDF en tête, ont menacé d'effectuer des coupures ciblées d'électricité. Selon un responsable de la CGT, près de 100% des techniciens des équipes de conduite sont en grève ce mercredi. Des actions de coupure ont déjà été menées dans le département du Lot sur des éclairages publics. Le Journal du Dimanche au Quotidien, 14 novembre 2007. ]

Eh bien. Je vois que par ici, nous ne sommes pas les seuls à qui cela arrive. Sauf qu'il ne s'agit pas de grève ici, mais de situation fréquente. On ne nous adresse pas de préavis la veille et ce la ne touche pas que les services publics (loin de là), mais surtout les habitations! En tout cas, le grand moment de solitude que nous vivions ici est amoindri quand on s'aperçoit que Dame SONEL et Dame EDF sont pour une fois sur la même longueur d'onde (qui sait, peut-être ont-elles pris le thé ensemble en début de semaine?)…

Nos amis de l'hexagone ont droit aux grèves des transports aussi, paraît-il? Je compatis. En même temps, sur ce plan-là, au moins ici, on est tranquille. La dernière grève des transports (celle des taxis) remonte à début 2006, d'ailleurs c'était presque une journée morte, vu que les taxis sont aussi vitaux ici que les bus en France… Les mouvements de grève sont en général interdits ici; les personnes préfèrent garder leur boulot avec leurs misérables conditions que de risquer de le perdre et se retrouver sans revenus (et sans aides sociales) et cela vaut mieux, en effet.

J'ai bien aimé le texte suivant sur lequel je suis tombé, je ne sais pas pourquoi. En achevant ma traduction allemand/français cete nuit, à quatre heures du mat' (eh oui, cerveau en bouillie ce matin), j'avais la radio branchée sur RFI (je voulais rester éveillée) et ils parlaient en boucle de ces histoires de grèves.

Romandie News, 13 novembre 2007:

[ STRASBOURG (Parlement européen) - Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé mardi qu'il mènerait jusqu'au bout ses réformes économiques et sociales, alors que doit débuter dans son pays une grève dans les transports contre un projet de refonte des régimes spéciaux de retraite.
"Ces réformes je les mènerai jusqu'au bout. Rien ne me détournera de mon objectif", a-t-il assuré dans une allocution devant le Parlement européen réuni à Strasbourg.
"Ces réformes les Français les ont approuvées. Je leur ai tout dit avant les élections (présidentielles de mai, ndlr) pour pouvoir tout faire après", a-t-il ajouté. ]

Il mènera tout jusqu'au bout. Oui, cela personne n'en doute, c'est bien pour cela qu'il aura été élu, je suppose. "Alors que doit débuter dans son pays une grève dans les transports contre un projet de refonte des régimes spéciaux de retraite": hum hum, c'est ce que l'on appelle les dommages collatéraux. "Ces réformes les Français les ont approuvées. Je leur ai tout dit avant les élections pour pouvoir tout faire après"  Effectivement. Rien d'étonnant, donc. Une suite logique. Ils sont malins, les juristes, tout est calculé d'avance.

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lundi 12 novembre 2007

Le Temps des Cavernes (2ème Partie)

A_l_OuvrageEuh… Ce n'était pas si simple, ce week-end, pas mal de contre-temps. D'abord, Dame Paresse au rendez-vous vendredi et même samedi. Ensuite, un coup pas de connexion Internet, un coup pas de courant (vive la SONEL), en alternance, bien évidemment, pour bien épuiser les nerfs. Donc la traduction juridique super compliquée (allemand/ français) n'a pas pu être rendue à temps ce matin (faute!). Car, bien entendu, sans courant, il est un peu difficile de saisir quoi que ce soit sur un ordinateur…

L'allemand est une langue que j'aime beaucoup, mais soyons sincère, c'est également une langue difficile, pas très commode quand le cerveau est branché sur les langues latines (français / portugais); car au niveau de la logique grammaticale et de la racine des mots, rien à voir… Quand il faut traduire, en plus, c'est encore un autre système, mieux vaut avoir plusieurs tasses de café ou thé (ou d'autres substances très excitantes) derrière soi pour être dans l'état alerte…

Je n'ai pas bu de thé ce week-end, là se situait tout le problème. J'étais dans un état superficiel et normal. Première déficience mentale.

Ensuite, je n'étais pas au bon endroit au bon moment (entre coupures de courant et de connexion, le coeur du Cameroun balance…), conditions pas top, donc, pour faire évoluer les aptitudes cérébrales et linguistiques.

Ce matin, j'ai essayé de me rattraper avec thé, magnésium, calcium… J'arriverai sûrement à remettre mon cerveau d'origine latine en marche et le convertir en mode germanique??? Le fournisseur d'accès Internet sera-t-il aussi inspiré que moi?

samedi 10 novembre 2007

Agatha CHRISTIE - Le Train Bleu

Le_Train_BleuAuteur: Agatha CHRISTIE
Titre:
Le Train Bleu (The Mystery of the Blue Train)
(Roman Policier)

Malgré les conseils de son père, le millionnaire américain Van Aldin, Ruth Kettering part en chemin de fer pour la Riviera avec le collier qu'il vient de lui offrir et dont le plus gros rubis est le célèbre "Coeur de feu". Toujours en dépit de la sagesse paternelle, Ruth a l'intention de rejoindre là-bas le comte de la Roche, bien connu lui aussi mais surtout de la police qui sait que sous ce nom se cache un escroc.
A l'arrivée du Train Bleu, Ruth est découverte étranglée et défigurée et ses bijoux ont disparu. La police arrêterait volontiers le comte, mais le détective Hercule Poirot voit mieux dans le rôle de tueur Derek Kettering, aristocrate criblé de dettes que la mort de sa femme rend riche.
Un détail le chiffonne pourtant, le même qui le détourne de croire à la culpabilité du comte. Il ne les juge pas d'un caractère à défigurer leur victime. Alors un troisième larron?
En somme, il n'y a pas que des voyageurs qui montent dans les wagons aux arrêts des gares. Aiguillé sur cette voie, Poirot cherche son coupable parmi ceux qu'intéressent les joyaux historiques et c'est ainsi que le célèbre détective belge réussit à débrouiller l'énigme complexe du Train Bleu.

Mon Humble Avis: C'est mon premier Agatha Christie!!! Je n'ai pas été déçue, bien que je ne sache pas trop à quoi m'attendre...
Eh bien, si on aime l'intrigue ficelée et corsée comme de l'arabica, on est servi. Il est vrai que je ne suis pas beaucoup habituée aux lectures (policiers) où l'intrigue est au centre et domine de loin l'aspect psychologique des personnages... Mais chapeau pour l'art de mener une enquête pas si simple du début jusqu'à la fin, en tenant parfaitement la route. De plus, l'histoire se lit facilement d'un trait, on y rentre aisément!
J'ai particulièrement aimé le personnage de Hercule Poirot, le détective belge.

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vendredi 9 novembre 2007

Le Temps des Cavernes

A_l_OuvrageDure semaine, dures journées de labeur. J'en perds même la mémoire (sérieusement), sous la pression. Il y en a qui ont du mal à travailler sous la pression et d'autres qui aiment ça. Moi, je n'aime pas ça. Et de plus avoir quelqu'un dans son dos en travaillant est encore plus pénible, selon moi (je comprends pourquoi la plupart disent qu'il est mieux d'être son propre patron)!

J'ai une traduction juridique en attente de l'allemand vers le français que je suis censée rendre pour lundi et pour laquelle je suis un peu en retard (façon de parler, en fait, je ne suis pas sur le point d'arriver). Je n'aime pas trop les délais, mais pour m'organiser, il faudrait peut-être?!

Toujours pas de connexion Internet dans les foyers, on se réhabitue au temps des cavernes…

Je me remets à la tâche sans plus tarder.

Ai-je déjà mentionné que je m'appelle Laura?

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lundi 5 novembre 2007

La Joie du Lundi

C'est drôle, j'ai passé un super week-end, en faisant un peu de tout ce que j'aimais: lecture, cinéma, écriture, à gogo. J'ai essayé d'adopter un mental assez positif, car je suis persuadé que c'est ce même mental qui nous met à l'abri de tous les bobos…

Seulement aujourd'hui, je me sens de nouveau très patraque. Il est vrai que je souffre de carence en fer et que ça expliquerait entre autres ceci et cela. Quoi qu'il arrive, entre tous les médocs que j'ai pris en deux mois, peut-être que tout justifie le fait que la tête tourne et que je voie comme des petites étoiles partout… Vous m'en direz tant…

On ne pourra pas dire que je ne fasse pas d'efforts. J'ai essayé et me suis tenue à un moral d'acier ce week-end, avec une super alimentation (genre légumes verts, fruits, viande rouge à tous les repas, dont je me passais un peu ces derniers temps!), sans un brin de pensée négative. Et là aujourd'hui, voilà comment je récolte ce que j'ai semé. C'est à n'y rien comprendre!

Donc du coup, tout le monde se doute et moi la première, de ce que je vais faire avant la fin de la journée? Aller voir le toubib. Eh oui. Comme d'habitude. N'empêche, grâce à moi, sa première cliente, mes 136 consultations et 88 analyses en l'espace de quelques semaines, il n'a toujours pas fermé son cabinet, les affaires marchent pour lui!

Suite aux prochains épisodes...

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vendredi 2 novembre 2007

Black-Out ou la Folie Sonélienne

La journée d'hier était mémorable, une sorte de black-out total à Yaoundé. Je me sens obligée de l'écrire, pour me persuader que c'était vrai…

La journée et l'après-midi durant, une bonne partie de la ville a eu droit au Je-t'Aime-Moi-Non-Plus de la SONEL (l'équivalent de l'EDF en France), je vous coupe le courant, je vous le remets, je vous le recoupe, je vous le re-remets. Les appareils électriques devenaient fous et nous avec. Les coupures de courant sont hélas fréquentes ici et généralement la vie est loin de s'arrêter lorsqu'ils ont lieu (car sinon on ne vivrait pas): on se prépare à toute éventualité à n'importe quel moment, genre le stock de bougies à la maison…

Mais on va dire que le jeu de Jour- Nuit- Jour- Nuit- Baisse de tension- Haute tension en l'espace de quelques heures, c'est assez pénible pour les machines qui en souffrent, quand elles ne se grillent pas (on a perdu deux magnétoscopes en l'espace d'un an grâce aux bons services de la SONEL comme cela il y a quelques années)… Au travail, même le groupe électrogène a pété un câble avec ces yoyos sonéliens! Il s'enclenchait quand il le voulait à la fin, dansant la lambada… Ah là là (une ville de fous, soupirs)…

C'est loin d'être fini, attendez! L'après-midi, certains de mes collègues ont reçu un charmant SMS provenant d'un opérateur téléphonique inconnu que l'on n'a pas encore pu identifier, qui en gros indiquait le message suivant: "Problème avec câble xy, réseau internet suspendu dans tout le Cameroun. Nous ne savons pas pourquoi et n'avons pas encore la solution, mais faisons tout pour résoudre le problème (même si nous ne savons pas combien d'années cela va prendre)." Voilà, sur ce, vous êtes prévenus, c'est désormais votre problème, débrouillez-vous et bonne journée.

Donc, pas d'Internet (sauf dans quelques cas rarissimes, genre pour ceux qui sont fournis par des sociétés étrangères), ni au cyber-café, ni à la maison, ni nulle part ailleurs dans tout le Patelin-sur-Yaoundé… Sans parler des perturbations monstres ayant eu lieu durant la journée et la soirée dans sur tous les réseaux de téléphonie mobile!

Et le soir, à la maison: pas de courant non plus! On a dû partir à la recherche de bougies, en attendant que cesse le jeu du Je-t'Aime-Moi-Non-Plus… On en aurait presque rigolé, vu le ridicule de la situation…

Seulement, moi je n'avais pas du tout envie de rigoler, mais plutôt de pleurer de rage (j'ai dû me contrôler, car j'ai eu quelques pulsions très très négatives, genre des envies de meurtre, entre autres folies), parce que je trouve que ce n'est pas possible, un tel problème de gestion, d'organisation et de communication au XXIème siècle. On peut traiter cela comme des propos de bourgeoise si on le souhaite, n'empêche, j'estime que l'on a droit à un minimum dans un pays où on prétend qu'il n'y a de sous pour rien, mais où l'on voit des 4x4 et des villas qui s'érigent, à tout bout de champ (des modèles dans les deux cas que vous ne trouverez même pas en Europe)… Enfin, cela demeure mon avis, je le garde.

Donc j'avais la rage. Pas que la rage sonélienne. La rage d'un système pourri jusqu'à la moelle.

Nous avons prié pour que le courant revienne vite avant de bousiller nos provisions dans le frigo et le congélo, et surtout pour que le retour de tension ne claque pas nos appareils, acquis à la sueur du front… Les peuples loin de toute civilisation sont bien plus heureux que nous, finalement, c'est eux qui ont tout compris: ils vivent de la pêche, de la chasse, se lavent à la rivière, se soignent aux plantes. Ils ne se prennent pas du tout la tête pour une histoire de black-out!

Ce matin, tout était plus ou moins rétabli, comme si rien ne s'était passé. Et on n'en parle plus, parce que c'est du passé, pfuitt! Aux oubliettes!

Une ville de fous? Sans aucun doute. Mais aussi une vie de fous (soupirs)... (et tout ça à cause de la SONEL, la méchante)

mercredi 31 octobre 2007

Amélie NOTHOMB - Le Mystère Par Excellence

Le_Mystere_Par_ExcellenceAuteur: Amélie NOTHOMB
Titre: Le Mystère Par Excellence
(Nouvelle)

Manuel, le meilleur ami de Jacques est tombé fou amoureux d’Hélène. Jacques brûle de la rencontrer. Elle doit être tellement belle, tellement brillante cette jeune fille qui a su séduire le plus courtisé des avocats bruxellois ! Mais Hélène n’est ni jolie, ni intelligente et elle n’aime pas Manuel qui l’adore. Pour Jacques c’est le mystère par excellence.

La nouvelle en ligne

Ce Que J'en Ai Pensé: Eh bien, voilà une nouvelle que je trouve assez intéressante, dans le sens où elle évoque des thèmes qui me sont chers: l'amitié, l'amour, la tolérance et l'intolérance à la fois, ainsi que cette perpétuelle difficulté que l'on a à comprendre l'être humain… Il y a de quoi se poser quelques questions, notamment sur ce qui nous pousse à être attirés ou au contraire, repoussés par quelqu'un, la facilité avec laquelle les gens peuvent être aveuglés par l'amour (quand il s'agit de cela) et notre capacité étonnante à fermer les yeux sur des évidences, lorsque cela nous arrange!
Hélène est particulièrement agaçante, une tête-à-claques que l'on ne devrait plus fabriquer, à retirer du marché!!! Et Manuel, quant à lui, fait pitié. Et cela m'effraie, parce que je me rends compte que lorsqu'on est amoureux, on tend à exercer cette ignoble politique de l'autruche...

J'ai apprécié le ton comique dans lequel est raconté la nouvelle, une signature typiquement Nothomb, consistant à raconter un peu de tout, avec beaucoup de distance, sans rien tourner au sérieux. Cela fait du bien!

mardi 30 octobre 2007

Soucis Techniques

Ordi_FeticheJ'ai quelques soucis d'ordre technique depuis hier avec Ordi Fétiche. En effet, sa souris a décidé de faire grève (c'est un peu la tendance en ce moment, on dirait) ou alors de rendre l'âme, je n'en sais rien. Quoiqu'il en soit, pas moyen de bouger le curseur de l'écran, terrible. Je vais essayer de la remplacer, pour voir si c'est le problème et j'espère bien que cela sera ça et non une autre embrouille plus laborieuse du côté de Fétiche lui-même (je ne veux pas d'histoires!)…

Je ferai le test cet après-midi. Si je ne réapparais pas, c'est que Fétiche se porte mal... Sauvez-le!

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dimanche 28 octobre 2007

Ouf, un Dimanche Qui se Termine...

"L'écriture, toute écriture, reste une audace et un courage. Et représente un énorme travail."

[Michèle Mailhot]
La Vie Arrachée

Voilà qui est loin d'être faux. Excellente occasion également pour moins culpabiliser de n'avoir pas autant travaillé que prévu ce week-end. Quoique... J'ai quand même avancé, cela reste un travail, même si ma paresse légendaire prend la plupart du temps le dessus...
Je me suis consolée de ce dimanche pourri avec un peu de chocolat (Compagnon m'a donné le feu vert), de musique et de gribouillis, de quoi attaquer les déprimants débuts de lundi en douceur!
Et surtout, je quitte sur-le-champ cet ordinateur, qui me donne la migraine. En même temps, j'ai probablement passé en tout sept ou huit heures devant l'écran aujourd'hui. Horreur! Il faudra que je pense à m'acheter un écran protecteur pour Ordi Fétiche (maison) et Ordi Pénible (du bureau)...
Good night, everyone!

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samedi 27 octobre 2007

Cruels dilemmes

Mon_Pays_de_Cocagne"Une vie sans chocolat est une vie à laquelle manque l'essentiel."

[Marcia Colman et Frederic Morton]

Et c'est pourquoi je devrais peut-être en manger un bout, Compagnon Diabète devrait me ficher la paix pour une fois... Mais j'ai tellement la flemme de descendre en acheter à cette heure, que je pense que cela restera du domaine du fantasme... La vie n'est-elle pas un cruel dilemme (j'y vais, j'y vais pas)?

New_York_Unite_SpecialeJe devrais plutôt me mettre au travail, je n'ai pas écrit une ligne aujourd'hui, alors que les idées fusent pourtant de tous côtés. La paresse me perdra, mes parents m'ont toujours répété ça! Et je devrais m'y mettre très vite, car dans quelques heures commence ma série New York Unité Spéciale, et là, il ne faudra pas me demander de choisir... L'écriture c'est ma passion et la télé mon autre tentation; cette dernière me fauche souvent, parce qu'après tout ne suis-je pas humaine?!

C'est terrible de ne pas savoir ce qu'on veut dans la vie. Peut-être parce que ça fait un moment que je n'ai pas mangé de chocolat?

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vendredi 26 octobre 2007

Exercice: Le Concept de la Déception

Chez_la_PsyTout à l'heure, sur le divan (en fait, c'est la chaise, mais divan fait plus joli) de la psy, on  a soulevé un point qui revient souvent et qui me hante: la déception et la frustration. Et elle m'a demandé comme devoir à la maison, de noter sur une feuille ce que la déception représente pour moi, comment je la définis, dans quelles circonstances cela arrive, etc... Pas mal comme exercice. Ce n'est pas pour copier, mais quelques avis, par curiosité, me serait bien utile: que représente pour vous la déception? C'est forcément différent chez les uns et les autres!

Du coq à l'âne, je suis heureuse d'annoncer que ma nouvelle, Comme Une Odeur d'Ammoniac, sera disponible en ligne dès la semaine prochaine! Et toutes les versions en papier (Choc Temporel, Les Héritiers du Mirail)à la mi-novembre... Vous connaissez l'usage de la maison: vous téléchargez le texte (pas très long), vous lisez et puis voilà. Vous faites comme chez vous, quoi! Un petit feed-back fait toujours plaisir et est plus utile que vous ne le croyez... Car c'est en travaillant son don que l'auteur en fait du talent...

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jeudi 25 octobre 2007

Collègue Chérie

Snif. Une collègue nous quitte aujourd'hui, au bureau. C'est un peu triste.

Son rire goguenard et son sourire malicieux va drôlement me manquer. Mine de rien, il y en a certains qui savent mettre plein de vie dans un endroit… Et puis, quand on est six collaborateurs, au quotidien, on s'attache vite aux personnes, c'est à la fois une petite équipe et une petite famille. Du coup, quand l'un que l'on apprécie particulièrement part, on est assuré que cela deviendra un peu bancal. C'est sûr, une remplaçante arrive dans deux semaines et on sera à nouveau au nombre habituel; n'empêche, ce n'est pas notre collègue chérie et ce ne sera pas pareil!

Bon, on fera avec. La nouvelle sera sûrement toute aussi sympa, qui sait?! Et puis, j'irai rendre visite à la collègue chérie un de ces quatre!!!

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lundi 22 octobre 2007

Peur, Moi?

Il paraît que le meilleur moyen de vaincre nos peurs, c'est de les affronter. Je ne suis pas très convaincue, mais j'ai quand même décidé de me faire ma petite liste, ce soir. Et je risque de ne pas me coucher, à ce rythme-là, vu que j'ai peur de tout. Attention, je ne parle pas de phobie, mais de peur, du coup, la liste est interminable...

J'ai donc peur:

-de l'eau: plus précisément peur de me noyer. Les cours de natation à 13 ans, c'était tout un problème...
-du feu: ben, de me brûler. Illustration: je fais rarement bouillir de l'huile et je me tiens à distance (en fait, à l'autre bout de la pièce) des poêles pendant les fritures!
-du courant: là, vous allez rire, pourtant ce n'est pas drôle pour moi... Je fais ma prière (ou plutôt je tremble comme une feuille) avant de changer une ampoule ou de brancher certaines prises. S'il y a un bout de bois ou autre isolant dans le coin, croyez bien que je l'attrape... Explication post-traumatique, j'ai reçu une petite décharge à mes 13 ans en voulant intervertir les guirlandes de Noël électriques sur le sapin! Et depuis comprenez bien que je ne fasse pas vraiment confiance ni à Monsieur Volt ni à Monsieur Ampère. De plus (comment mon inconscient a-t-il pu occulter ce détail?!), ai été traumatisée dans mon enfance par ma Maman qui nous répétait à bout de champ de faire attention avec le courant, parce qu'il y avait un chanteur français qui était mort comme ça (Claude François, le pauvre!)...
-du gaz: et comme à la maison, on fonctionne à la bouteille de gaz pour cuisiner, c'est plutôt mal barré. C'est un calvaire, je vérifie dix fois en rentrant, sortant de la maison et avant d'aller me coucher qu'on a bien fermé la bouteille, pour éviter de mourir intoxiqués ou brûlés vifs!
-de manquer d'air: la tête sous l'eau, je n'aime pas trop ça. Quant à ouvrir les yeux sous l'eau, on peut toujours rêver. Vous devriez me voir nager une fois, c'est plutôt comique!
-de la hauteur: adieu escalades en montagne et autres idées saugrenues (je garde un cuisant souvenir d'une visite en 2003 à la Dune de Pyla, en Aquitaine, où je suis restée près d'une heure pétrifiée et recouverte de sable sur le sommet pendant que la charmante copine qui m'accompagnait est allée jouer aux exploratrices). Adieu aussi aux téléphériques, l'avion (qu'on ne présente plus), l'hélicoptère (quelle horreur)...
-peur de tomber: ah oui, la petite ne change pas avec les années! Mes camarades de classe de 3ème se souviennent encore de ce froid samedi d'hiver où ils m'ont initiée aux patins à la patinoire. Le problème pour moi n'était pas que je ne sache pas patiner, mais plutôt que j'avais peur de me casser la gueule. Pourtant, c'est ce qu'il y a de plus normal en patinoire, de tomber, non? Eh ben non, pour moi, il ne fallait surtout pas qu'on en arrive là. Ces amis s'en souviennent encore, je vous le dis. C'était comique.
-du silence: mon plus grand ennemi, c'est impressionnant. Je ne le supporte plus avec les années qui passent!

Bon, je fais une pause pour la liste, j'ai envie de bouquiner... Mais vous l'aurez compris, je suis une chochotte, oui d'accord, je l'avoue, je n'ai pas honte! J'ai peur de tout et surtout de moi-même. D'où mon psychotisme et mon hypocondrie, voyez-vous. Au moins, je l'avoue.

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dimanche 21 octobre 2007

Le Net Maison

Oh, quelle joie, quel bonheur! De nouveau le net à la maison, retour aux sources inespéré!

Cela faisait bien deux mois que, pour une raison mystérieuse, nous avions des démêlés avec notre fournisseur d'accès Internet, parce que nous n'avions plus de connexion à la maison. Pfuiit, envolée, disparue... J'en ai perdu tout mon latin et autres langues étrangères sur ce problème. Depuis la semaine dernière, nous sillonnions d'ailleurs les autres fournisseurs aux alentours, déçus et amers contre ces escrocs sans vergogne (oui, je suis dure, mais quand on paye des frais d'installations exorbitants et qu'on signe un contrat, à priori ce n'est pas que pour deux mois de connexion et du vent par la suite...).

Et puis hier midi, oh miracle digne de ce nom, une équipe technique se pointe à notre domicile et me réclame. "Nous venons nous assurer que la connexion soit bien rétablie", disent-ils. Connexion? Ce mot était sorti de mon vocabulaire depuis des lustres. J'ai même pensé à une blague déplacée. Je me rue vers Ordi Fétiche et je vois que les petites boules vertes du modem sont toutes allumées (alors que jusqu'à présent, c'était une petite, laide et narquoise boule orange qui clignotait sans relâche...)!

Et depuis hier, pas une ombre au tableau, connexion non stop, 24h sur 24, car j'ai vérifié cette nuit aussi... J'en ai même oublié mon mal de ventre (eh oui, mon petit corps meurtri a du mal à se remettre) et autres tracasseries. Je m'en vais chercher ma plume, après de longues heures de traversée sur le net, ainsi qu'après avoir réussi en l'espace d'une heure et demie cette nuit à lire tout un roman sur le net, L'Amour et les Pommes-Frites de Carole FIVES-MORTIER (mais c'est qu'elle la retrouve sa pêche, la petite Laura?!)!

Qui a dit que tous les dimanches étaient nuls?

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vendredi 19 octobre 2007

La Dèche

C'est la dèche, la totale. J'ai fait un blocage cette semaine, loin d'être le premier, hélas! Ai du mal à sortir du cercle vicieux qu'est l'hypocondrie. Je ne pensais pas me faire piéger par ce ridicule phénomène… Et pourtant, si. Maintenant, tout ce que je veux, c'est en sortir au plus vite.

Voilà pourquoi je n'ai écrit aucun post cette semaine. Parce que chaque fois, j'avais constamment envie de hurler, et qu'hurler dans un post, ce n'est pas vraiment possible, on ne peut qu'écrire, ah là là! Je n'ai même pas pu écrire sur un bout de papier, tellement j'étais bloquée. Bloquée la tête, bloqué le corps, compliquée pour rien la vie. Voilà. Il y a des jours comme cela. Peut-être que je ne m'occupe pas assez, alors toutes ces idées, pensées négatives, les angoisses du soir et autres copines ont le temps de gambader et faire la fête dans mon esprit perturbé. Perturbé pour rien, bien sûr. Parce qu'en réalité, tout est très simple. Si on ne laisse pas la tête et le coeur en surmenage et qu'on arrive à contrôler les émotions, tout est très simple.

Voilà pourquoi c'est la dèche. Et je compte sur le week-end pour faire le plein, parce qu'il y en a marre des dèches.

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lundi 15 octobre 2007

Nouvelle vs Roman

J'ai passé une bonne partie de mon samedi et dimanche après-midi à retravailler une nouvelle… Il est vrai que je suis plus à l'aise avec le genre du roman, que je manie depuis plusieurs années et dont j'épouse la suivante logique: écrire des tartines, puis écrémer, pour parler crûment! La nouvelle, par contre, si on peut avoir tendance à se dire: "Chouette, c'est plus court donc plus facile", ERREUR! Il faut être plus précis et plus concis, car l'histoire est censée durer moins longtemps (pas évident donc, quand on a l'esprit d'une tartinière romancière!)… N'empêche, c'est tout un exercice. Plus jamais il ne me traversera l'esprit qu'écrire une nouvelle soit plus facile qu'écrire un roman. Tout dépend du genre avec lequel on a plus d'aisance, les techniques sont complètement différentes. En tout cas, c'est une bonne expérience!
Je me demande bien quand sort le dernier tome d'Harry Potter en français. J'ai lu tous les autres, alors autant rester fidèle à la saga?!

jeudi 11 octobre 2007

School Shooting: Que Se Passe-t-il Avec Nos Enfants?

School_Shooting

D'après un article du journal Le Monde, 10.10.2007:

[ CLEVELAND - Un élève âgé de 14 ans a blessé par balles deux adultes et deux adolescents dans une école technique proche du centre de Cleveland, aux Etats-Unis, avant de se donner la mort, rapportent les autorités.

"Il s'est suicidé, selon ce que j'ai compris", a déclaré Frank Jackson, maire de la ville, ajoutant qu'une autre lycéenne avait été blessée dans une bousculade.


La fusillade s'est produite au lycée technique SuccessTech, spécialisé dans les mathématiques et la technologie. Selon la chaîne de télévision CNN, l'auteur des tirs avait été exclu de l'établissement.

Cette fusillade s'inscrit dans une série de drames du même type survenus ces dernières années dans des établissements scolaires aux Etats-Unis. Un étudiant du lycée Virginia Tech a ainsi tué 32 étudiants et membres du personnel enseignant en avril dernier, avant de se suicider. ]

Ne croyons pas que cela soit un phénomène purement américain (nos sociétés s'en approchent à grands pas!)... Je suis curieuse de savoir ce qui se passe dans la tête et le coeur de ces enfants (désolée, mais ce sont des enfants!!!)??? Qu'en pensez-vous?


mardi 9 octobre 2007

On Remet Ça: Je Suis Maladeee...

MaladeA nouveau, cette sensation horrible de frissons et de fièvre. Je me demande bien ce que j'ai encore. Non, je ne vais pas rentrer à nouveau dans un délire hypocondriaque… N'empêche, c'est franchement pénible de se sentir patraque. Et en plus j'ai les yeux secs qui brûlent et sont sensibles à la lumière… Tout cela ne me convient pas du tout. Je ne comprends pas pourquoi ce corps ne me laisse pas tranquille. Comme si le diabète ne suffisait pas!

Du coup, rebelote chez le toubib cet après-midi, après le bureau (que je vais m'empresser de quitter, d'ailleurs), pour qu'il m'éclaire un peu. J'en ai marre de courir les médecins tout le temps, je voudrais avoir la paix. Je veux la paix!!!

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lundi 8 octobre 2007

Mirail, Mon Beau Mirail...

Je suis une incorrigible nostalgique et sentimentale (la faute à qui?!)... Mais qui ne le sait pas!

Photo: Copyright www.univ-tlse2.fr

Mirail_UniversiteAujourd'hui, c'est la rentrée de mon ancienne Fac, l'Université de Toulouse II. Je ne peux m'empêcher de repenser à cette excitation qui m'avait gagnée, il y a neuf ans, lorsque j'ai franchi les grilles du Mirail pour la première fois. Ce n'était pas seulement le fait d'aller m'inscrire et de suivre des cours, cela représentait également pour moi le début d'une nouvelle vie, la porte de la liberté, l'ouverture à de nouveaux horizons, cultures, identités...

Et, malgré tous mes déboires et autres désillusions vis-à-vis de cette Fac (qui n'est pas facile, tous les étudiants et médias peuvent en témoigner!), ces beaux souvenirs et sensations ne me quittent pas. Ils ne m'ont jamais quittée.

Je ne suis plus une étudiante sur le plan théorique et pratique, j'ai passé mes diplômes et je travaille. Mais j'ai conservé une éternelle âme estudiantine...

Les_Heritiers_du_Mirail   
Lire mon essai sur le Mirail et ses étudiants (PDF)

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jeudi 4 octobre 2007

Test ADN: Le Débat
"Test ADN et regroupement familial : l'amendement décrypté

14/09/2007-19h03 -  © Le Point.fr

Présenté par Thierry Mariani, député UMP du Vaucluse et rapporteur de la commission des lois, il prévoit qu’ « en cas de doute sérieux sur l’authenticité ou d’inexistence de l’acte civil », le demandeur d’un visa candidat au regroupement familial ait la possibilité de prouver sa filiation avec l’un des deux parents, à l’aide de tests ADN.

Question de fraudes: A l’origine du texte, un constat : la fraude dans l’élaboration des documents d’acte civil. Elle serait monnaie courante dans de nombreux pays, d’Afrique notamment, et aurait pour conséquence de rallonger les délais d’obtention des visas. Une situation inacceptable pour Thierry Mariani, qui assure que ce sont « les demandeurs de visas honnêtes qui font les frais de cette situation ". Les tests ADN seraient donc un moyen d'accélérer les procédures.

Question de moyens: A condition d’avoir les moyens. Le coût du test (actuellement de 300 euros minimum) incomberait au demandeur d’asile. Thierry Mariani table sur une division par deux du prix d’ici à l’année prochaine. Et surtout, il considère que cette somme d’argent est dérisoire au regard du billet d’avion que les intéressés devront de toute façon débourser pour venir en France.

Question d’éthique: L’amendement a provoqué un tollé. François Hollande dénonce une atteinte au « droit des personnes », la Ligue des Droits de l’Homme s’indigne devant l’ « hypocrisie consistant à prétendre que le test ne sera que proposé et non imposé ». Dans la majorité non plus ce texte ne fait pas l’unanimité. Ainsi, François Goulard, député et ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, estime qu’on est face à une « dérive inquiétante », et surtout que ce texte poserait de nombreux problèmes législatifs.

Question légale: En France, le droit de pratiquer des tests ADN est strictement encadré par l’article 16 du Code Civil, qui prévoit que de tels tests ne peuvent être pratiqués qu’à des fins médicales ou de recherches scientifiques. De plus, le système, qui introduirait une différence d’appréciation entre Français et étrangers, a de fortes chances d’être recalé par le Conseil Constitutionnel.

Question européenne: L’argument principal de Thierry Mariani est que de tels tests existent déjà dans onze pays européens. En effet, parmi nos voisins immédiats, le Royaume-Uni, l’Italie ou l’Allemagne ont déjà recours à des tests ADN dans le cadre de procédures de regroupement familial. Les conditions varient d’un pays à l’autre (plus ou moins grande prise en charge de l’Etat, obligation ou non de se soumettre au test). Au Danemark, qui fut le premier pays à introduire le système en 1994, le nombre de regroupements familiaux a fortement baissé depuis son entrée en vigueur."

Le sujet m'intéresse particulièrement, car je suis citoyenne du monde et que je travaille dans le milieu diplomatique. Le débat est ouvert, vive les réactions!

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mardi 2 octobre 2007

Grand Amour Ou Conte Pour Enfant

Maintenant que mes problèmes de santé (ou devrais-je dire d'hypocondrie, qui conviendrait mieux?!) semblent s'être évaporés, je me suis un peu recentrée dans mon cocon littéraire, cette semaine.

Guy_de_MaupassantJe suis une grande admiratrice de l'oeuvre de Guy de Maupassant, on détaillera une autre fois pourquoi... En attendant, j'ai lu une de ses nouvelles hier soir, qui m'a beaucoup plu. En effet, je fais partie de ces naïves (si l'on veut) qui croient au grand amour, rêve fossilisé de petite fille, mais si cela se trouve, avons-nous Petites et Grandes Cendrillon, tout faux sur la question depuis longtemps...

Je vous conseille donc de lire "Jadis", nouvelle en ligne de Guy de Maupassant (elle ne fait que deux pages)! Elle donne à méditer!

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lundi 1 octobre 2007

Jo Ann VON HAFF - Gazelle

GazelleAuteur: Jo Ann VON HAFF
Titre: Gazelle
(Roman)

Années 1990: Alors qu’elle n’est qu’adolescente, Alyzée Maynard est chassée de la maison où elle a grandi par le mari de sa mère, le redoutable Giancomo Mastoantonio. Envoyée à New York, Alyzée nourrira une haine profonde pour Mastroantonio et Paris. Sa haine et sa souffrance, coupée de sa famille et hantée par un passé douloureux, feront d’Alyzée une danseuse unique et talentueuse, reconnue parmi ses pairs comme la plus grande danseuse moderne de tous les temps.

2001: Dix ans se sont passés.
Alyzée Maynard, la Gazelle, revient à Paris, sa haine n’ayant d’égal que sa beauté mystérieuse et féline. Cette fois-ci, elle se vengera. Pour elle, pour sa mère Regina, pour son frère Fabrizio qu’elle n’a pas vu grandir. Elle fera de tout pour battre Giancomo Mastroantonio dans son propre terrain, dans son propre jeu. Sans scrupules. Et que le meilleur gagne...

Ensuite, elle rentrera chez elle, à New York, parmi ses danseurs…

Le Site de l'Auteur

Mon Humble Avis: Je le reprécise une énième fois, mon problème n°1, en lisant un livre, est de rentrer dans la peau ou l'histoire des personnages (ou à défaut, que le style fasse que j'accroche toute la lecture durant). De ce point de vue, c'est réussi. Je me suis vite prise de sympathie pour Alyzée Maynard et pour Christian de Valence.

Par contre, le personnage d'Alyzée m'a agacée par la suite (même si on essaie d'être indulgent, sachant à quel point elle aura souffert), parce qu'elle passe son temps à pleurer et à se lamenter sur son sort… Cela en devient insupportable et je lui aurais bien mis plusieurs paires de claques pendant ma lecture… Christian n'arrête pas de s'excuser, alors qu'il n'y est pour rien dans les sautes d'humeur et la personnalité dérangée d'Alyzée, ce qui a également eu le don de m'agacer, aussi (parce qu'à sa place, j'aurais cherché une autre femme qui aurait mesuré ma véritable valeur)! Entre agacement et attachement, j'avoue que ces personnages mûrissent au fur et à mesure du livre et c'est rassurant. J'ai apprécié le réalisme de ce roman, il s'adapte au quotidien et cela m'a très bien convenu!

Le style est agréable à lire, fluide, simple, le langage est moderne, aucun problème là-dessus, puisque l'histoire est réaliste et récente (2001-2003).
J'ai eu, par contre, un peu de mal avec l'alternance entre le passé simple et le passé composé, pas toujours adaptés aux situations et certaines fautes grammaticales (je sais que l'auteur est d'origine lusophone, mais d'autres ne le sauront peut-être pas)…

Bravo pour le travail, ainsi que pour l'histoire, bien ficelée, avec une fin plutôt inattendue! J'attends la suite!

vendredi 28 septembre 2007

Séance de Torture: La Saga

La séance est imminente, je pars tout de suite voir la dentiste pour une première séance de surfaçage... Je sens que je vais passer une heure trépidante (crois-je si bien dire?!)

Des nouvelles tantôt!

mercredi 26 septembre 2007

La Suite de la Tournée

DentsJe sais, on va encore me dire que l'hypocondrie cause des ravages dans mon esprit… N'empêche, j'ai de bonnes raisons de continuer avec la tournée des médecins!

Cette fois-ci, il s'agit du dentiste, que je dois aller voir cet après-midi. La dernière fois, c'était en janvier 2006 et je n'ai pas été particulièrement sage avec mes dents ces derniers mois… Donc, il va falloir y aller, le plus tôt sera le mieux, plus on attend et plus il y a aura de dégâts!

Je n'ai pas peur, contrairement à ma dernière visite chez l'ophtalmo, où je craignais une rétinopathie (car l'excès de sucre abîme les yeux et je n'avais pas été très sage non plus avec Compagnon Diabète ces dernières années)… Par contre, je prie pour que ce moment passe et qu'on en finisse, car le détartrage et autres surprises de bonne augure sont généralement une séance de torture et je n'ai pas besoin de ça (ou peut-être que si, que cela me serve de leçon)!

Bon, soyons positif, la dame sera gentille avec moi, ne me grondera pas trop… Zen...

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lundi 24 septembre 2007

Psy Or Not Psy?

Pas à pas, encore et toujours.

Je me suis remise à la gym, ce week-end (pourtant je déteste ça!)… Et il est vrai que l'activité sportive recycle un peu le corps, j'ai l'impression d'avoir dix ans de moins! (Vous n'avez qu'à rigoler, c'est vrai…)

J'avais pour projet de me lancer dans l'écriture de ma deuxième nouvelle, ce week-end, car j'avais une piste palpitante pour le sujet. Hélas, feuille blanche samedi comme dimanche, incroyable. Vers 17h, hier soir, je me suis hasardée à griffonner trois lignes… TROIS LIGNES POUR DEUX JOURS, assise à tourner en rond devant ma feuille, la honte! Je ne sais pas quel courage me pousse à raconter cela ici… J'ai ressenti pour la première fois le syndrome de la page blanche. Je pense que ce dernier arrive lorsque l'auteur se met trop de pression, ah là là, pas bien, pas bien. On va donc se calmer, pour pouvoir écrire tranquillement et cela viendra tout seul!

Je suis allée au cinéma, voir La Faille (Anthony Hopkins / Ryan Gosling), cela aussi détend les neurones, en plus j'ai adoré le film…

J'ai sauté des épisodes, mais vendredi après-midi, je suis allée voir la psychologue. Je ne regrette pas. Je me suis rendue compte qu'il est plus traumatisant de garder ce qui nous ronge pour soi que d'aller en parler et l'analyser avec quelqu'un qui ne vous jugera pas (parce que c'est votre vie, vos problèmes et qu'il n'est pas impliqué).

J'en profite pour lancer le mini-débat de la semaine: que pensez-vous des psychologues (va aussi pour les psychiatres et psychanalistes) et du rôle positif / négatif qu'ils peuvent jouer dans la société? Vos expériences dans le domaine?

Pour avoir une idée des définitions, cliquer ci-dessous:
-le Psychologue
- le Psychiatre
- le Psychanalyste

http://www.typepad.com/t/trackback/1067248/22094318

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dimanche 23 septembre 2007

Ma Carte Internationale d'Identité

Messieurs Dames les Chefs d'Etats, Ministres de l'Intérieur et Autorités Territoriales,


Ma mère est brésilienne, mon père camerounais. Je suis née à Yaoundé, au Cameroun. Par la suite, nous avons vécu à Brasilia (Brésil), à Berne (Suisse), et à Hambourg (Allemagne). Nous sommes ensuite revenus au Yaoundé, puis je suis partie faire mes études à Toulouse (France). J'ai trouvé récemment du travail à Yaoundé. Et je referai probablement ma petite valise dans un an ou deux.

Quand on me demande mon origine, j'arrive à m'en sortir.

Quand on me demande dans quel pays je me sens le mieux, j'ai du mal à répondre.

Quand on me demande où est-ce que je souhaiterais vivre et m'installer, je suis très embarrassée.

Je dois être une extra-terrestre, car curieusement je ne fais aucune distinction entre le Blanc, le Noir, le Métis, l'Asiatique, l'Indien, le Catholique, le Musulman, le Juif, l'Hindou, le Bouddhiste ou l'Athée; Toute ma vie durant, j'ai cherché à déceler ma véritable identité culturelle afin de trouver ma place dans ce monde de ségrégations.

Aujourd'hui, j'ai enfin trouvé: Je suis citoyenne du monde. Je défie quiconque et quelque loi que ce soit de me prouver le contraire. Alors: donnez-moi mon laisser-passer et ma carte internationale d'identité!!!

Veuillez agréer, Messieurs Dames, l'expression de ma très haute considération.

© 2007, Laura KITA KEJUO

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vendredi 21 septembre 2007

Sur Le Fauteuil

Je me suis promis de faire les choses pas à pas, alors continuons dans la lancée (et la bonne méthodologie).

FauteuilTout à l'heure, je vais aller voir une psychologue. C'est loin d'être la première fois en général, vu que j'en ai vu une pendant deux ans et demi quand j'étais étudiante à Toulouse et qu'elle m'a sauvée la vie que cela m'a bien remis sur les rails... Notre conscient ne peut pas tout gérer, il y a des voies qui méritent souvent d'être explorées et le psychologue peut guider, lorsque la personne a du mal à elle seule ou se voile la face trop longtemps!

Bref, tout cela pour dire, donc, que je m'en vais en voir une cet après-midi. C'est la première fois à Yaoundé et je ne vais pas prétendre que je n'appréhende pas un peu. Après tout, ce n'est pas vraiment commode d'exposer ses problèmes à des inconnus. Lucie (la Psy de Toulouse), au moins, m'était beaucoup plus familière, enfin, façon de parler... Avec celle de Yaoundé, il faudra redémarrer. En même temps, je préfère cent fois y aller que rester dans mon coin, à ruminer des traumatismes qui finissent par me bousiller (4 décès de personnes proches entre janvier et août 2007, vous m'étonnez que je fasse de l'hypocondrie, de l'insomnies, entre autres!)... Et puis, se voiler la face, c'est gentil un moment, mais cela ne doit pas durer; je trouve qu'il n'y ait pas de raisons de prétendre que tout va bien, alors que ce n'est pas le cas. Autant régler ce qui doit l'être une bonne fois pour toutes... J'ai encore besoin de toute ma santé physique et mentale pendant un bon nombre d'années! Pour continuer à écrire, m'occuper de Compagnon Diabète, faire des enfants?!

Je passerai sur le Fauteuil et verrai bien ce qu'il en est...

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jeudi 20 septembre 2007

Pas A Pas

C'est toujours plaisant de se fixer des objectifs dans la semaine et de s'y tenir (ce qui ne m'arrive pas souvent). Même s'ils semblent insignifiants. Ce n'est pas grave, je suis tout de même contente d'avoir pu accomplir certaines choses, notamment trois cette semaine:

Medecin-Je suis enfin allée consulter l'ophtalmo hier, pour voir si tout allait bien; ma myopie a augmenté (mais chaque année c'est pareil, j'ai l'habitude), mais heureusement, je n'ai pas de rétinopathie, à laquelle les diabétiques sont plus exposés que les autres… Plus d'hypocondrie à ce sujet-là pour l'instant, donc…

Yaourt_Maison-J'ai fabriqué mon premier Yaourt Maison, sans yaourtière et toute seule comme une grande, avec les moyens du bord (avec un pot de yaourt du supermarché et du lait entier); vous n'imaginez pas le délice, c'était même meilleur que ce qu'on trouve ici dans les supérettes! En passant, ceux d'ici sont dégueulasses, mais je sais que ce n'est pas votre problème...

Cahier_Nouvelles-J'ai fini de rédiger ma première nouvelle en cinq jours, exploit pour moi, car je suis plutôt roman que nouvelle, c'est un style assez particulier… Mais ça m'a fait plaisir et énormément de bien, il faut toujours explorer d'autres horizons, dit-on souvent!

Voilà, une chose après l'autre, pas à pas, c'est toujours plus facile!

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lundi 17 septembre 2007

Quand Je Serai Plus Grande...

Beaucoup exercent ou apprennent un tout autre métier, bien différent de ce qu'ils s'étaient imaginés plus jeunes… Un bon nombre ont une occupation professionnelle ayant un rapport avec le métier rêvé et très peu font exactement ce qu'ils s'étaient souhaité… Souvent, parce que:

- L'on change d'avis et de motivation, d'intérêts, goûts, etc…
- On se rend compte que ce qui nous passionne n'offre pas vraiment de débouchés professionnels et que l'on sera sûrement au chômage pendant toute une vie…
- On n'a pas les moyens de le réaliser (allez vous payer 3 à 5 ans dans une haute école de stylisme!), les conditions ne sont pas idéales (Ecole des Beaux-Arts à Montréal ou Grande Ecole en Nouvelle-Zélande, alors qu'on habite Le-Bled-sur-Garonne ou encore Patelin-sur-Seine...), la vie affective prend le dessus (mariée, 3 enfants), Papa et Maman ne sont pas d'accord (C'est la Faculté de Médecine, le Droit ou les Sciences Politiques, sinon rien, choisis! Tu comprends, que dira notre entourage s'il apprend que tu veux devenir chanteur…)

Entre mes 10 et 22 ans (je me suis à peu près stabilisée dans mes désirs depuis), j'ai voulu être, par ordre chronologique:

-Sage-femme (mais je n'aime pas la vue du sang et encore moins les années de maths qu'il aurait fallu me taper, dommage!)
-Diabétologue (je ne serais pas assez objective avec la maladie des autres, qui est également la mienne; en plus, dégoût des matières scientifiques…)
-Comédienne (Maman disait qu'on n'en vivait pas)
-Dramaturge (Idem)
-Ecrivain (Idem)
-Journaliste (Ma passion pour les langues était aussi forte que l'écriture et je n'arrivais pas à trancher… De plus, je pense que 100% d'études de Lettres Modernes m'auraient ennuyée…)
-Traductrice (les Langues Etrangères et les Techniques de Traduction, voilà, j'en suis toujours aussi amoureuse!)
-Diplomate (Admiration des parents oblige et goût exacerbé pour les voyages, mais dommage, je n'aime pas l'Economie et ne suis pas une fan des Sciences Politiques…)
-(Re)Traductrice (Voilà, c'est décidé, je l'épouse)

(Je reste tout de même fascinée par les métiers de psychologue, psychanaliste, le domaine du Conscient/Inconscient, allez savoir pourquoi, je trouve cela passionnant aussi!)

Pour le moment, je suis: Linguiste et Auteur (Voilà, je reviens et demeure auprès de mes anciens amours!)

Mes souhaits se sont plus concentrés sur la carrière littéraire, si on regarde bien. D'ailleurs, j'ai très vite abandonné les idées saugrenues de sage-femme et diabétologue lorsque j'ai su qu'il me faudrait pour cela supporter pendant encore pas mal d'années mon plus grand cauchemar (les Maths)…

A votre tour! Ce que vous vouliez être auparavant et ce qu'il en est aujourd'hui, c'est parti!

P.S.: Veuillez m'excuser d'avoir mal orthographié mes petites villes: il s'agit en fait de LeBled-sur-Seine et Patelin-sur-Garonne...

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jeudi 13 septembre 2007

Au Beau Fixe

L'humeur est au beau fixe et à l'écriture; bon, généralement, les deux vont de pair chez moi!

Après trois semaines de mal-être physique et mental, où j'ai développé des douleurs partout, ainsi qu'un état bien fébrile, des angoisses, hypocondrie et j'en passe... je retrouve la forme au fil des jours. Surtout après avoir su que je n'avais aucune maladie grave et terrassante comme je me l'étais imaginé pendant deux semaines (mes éternelles psychoses...)!

Je m'étais promis que si je n'avais aucun mal terrassant, je me poserais des questions sur le train-train de ma petite existence et aux façons de la rendre plus agréable, bref, reprendre le dessus, notre combat quotidien, quoi. Garder le sourire. Relativiser les évènements. Se faire plaisir.

Je n'avais qu'une infection, que l'on a maîtrisé grâce à des antibiotiques... Et ensuite, me sentant nettement mieux, je me suis remise à la lecture et à l'écriture, signe que le moral revient au grand galop, ainsi qu'au cinéma (cela faisait des lustres!)! Et du coup, j'y prends mon pied, bien heureusement... Je vous conseille de faire pareil... Faites ce que vous aimez, c'est le meilleur remède pour conserver une bonne santé... (Traduction: soyez passionnés!)

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lundi 10 septembre 2007

Mes Dernières Lectures

Septembre 2007

Auteur: Mary MULLER

Titre: Rencontre à l’aube

(Roman)

Rencontre_A_l_AubeCapetown, Afrique du Sud : Alors qu’elle se baigne à l’aube sur une plage isolée, Lisa est le témoin d’un assassinat : un homme noie une femme. D’abord paralysée de terreur, Lisa, se sentant en danger, s’enfuit.

Mais dans l’affolement de sa fuite, elle perd son sac qu’on retrouvera, empreintes digitales effacées, et surtout délesté du carnet de rendez-vous de la jeune femme.

Karl Meyer, le policier auquel elle s’est confiée, parviendra-t-il à la sauver du danger qui la menace ?

Lisa se retrouve aussi confrontée à Mark, son fiancé qu’elle avait délaissé…

Avis de Lectrice: J’ai trouvé ce livre, qui ne date pas d’hier (1974), dans une foire aux livres. Je n’ai pas été déçue. C’est un roman sentimental auquel on a ajouté une bonne dose de suspens, ce qui tient le lecteur en haleine et fait que l’on n’ait plus envie de lâcher le livre…

Le personnage de Lisa Lombard (la femme complexée et distante) est parfois un peu irritant, mais on s’y attache. Quant à celui d’Alan Lincoln, qui est en fait le meurtrier et le méchant de l’histoire, il est bien travaillé et fiche drôlement la trouille ; c’est d’ailleurs lui qui pimente vraiment l’histoire et autour duquel l’intrigue se base (il faut bien des méchants partout !)… Certaines scènes sont un peu longues, les dialogues, surtout. Mais l’histoire tient la route et demeure bien ficelée ; de plus, selon moi, le but de l’auteur est de maintenir son lecteur en haleine pendant l’histoire, dans ce sens, elle a réussi, donc… Bon boulot, Mary Muller !

Août 2007

Auteur: Philippe DELERM
Titre:
Sundborn ou les Jours de Lumière
(Roman)

Sundborn_ou_Les_Jours_de_LumiereGrez-sur-Loing, 1884. Autour de Carl Larsson vit une petite communauté de peintres scandinaves venus tester la lumière tant vantée par ceux que l'on nomme, encore par dérision, les « impressionnistes ». August Strindberg est là avec sa famille, Soren Kroyer les rejoint bientôt. Pour Ulrik Tercier, ils représentent la joie de vivre, la passion. Aussi, quand le groupe se délite, décide-t-il de partir pour Skagen, au Danemark, avec Soren Kroyer. Il est dès lors partagé entret différents lieux - Skagen, Grez et Sundborn, en Suède - qui incarnent autant de conceptions de l'art et de la vie.
Sundborn ou Les jours de lumière, qui met en scène des personnages réels et romanesques, décrit par petites touches, légères et sensibles, les heurts, les cassures, les instants parfaits qui font une vie. Évocation de l'impossible conciliation entre l'absolu de l'art et les nécessaires compromissions de l'existence, ce roman empreint de nostalgie est également une célébration de la joie de vivre, et de peindre.

Mon modeste avis: Soyons francs, j'ai lutté contre les préjugés et les premières impressions avant de lire le livre. Mais j'étais bien curieuse de connaître l'univers des peintres, car c'est un art et un domaine que je connais bien peu... Pour ce que j'en ai perçu, ce roman est constitué de personnages dépressifs, se posant 1001 questions sur leur existence, à travers la peinture. Ce qui m'a surtout agacée dans ce livre n'est pas l'histoire en elle-même. J'ai comme tout le monde des moments de déprime, où j'ai été au plus bas... L'ouverture d'esprit consiste aussi à accepter de lire un peu de tout pour s'enrichir....
Ce qui m'a agacée est le fait que je n'aie pas pu rentrer dans la déprime des personnages, et donc dans l'état d'esprit du narrateur. Il me faut, pour apprécier un livre, pouvoir m'approprier les sentiments des personnages et les situations, bref, rentrer dans le moule. Le problème est que je me suis sentie à côté de l'histoire, du livre et donc de l'univers de la peinture, que j'étais pourtant disposée à découvrir. Dommage.

Juillet 2007

Auteur: Marc LEVY
Titre: Où es-tu?
(Roman)

Ou_es_tuAdolescents, Susan et Philip représentaient tout l'un pour l'autre. Avec l'optimisme de la jeunesse, ils s'étaient promis de s'aimer pour toujours. Susan affrontera la violence des ouragans en Amérique centrale tandis que Philip réussira à Manhattan. À l'exception de quelques rencontres furtives à l'aéroport de Newark, ils ne sauront de leurs vies réciproques que ce que disent les lettres qu'ils vont s'écrire pendant des années. Sans que jamais ne se brise le lien qui les unit. Philip avait promis à Susan qu'il serait toujours là s'il lui arrivait quelque chose. Il ne pouvait pas savoir que cette promesse allait profondément bouleverser sa vie, et que pour l'honorer, il devrait ouvrir son coeur à l'inconnu.

Mon humble avis: Je ne suis pas compliquée et j'aime bien les histoires simples à lire. Pour cela et pour le thème, j'ai bien aimé ce livre. De surcroît, ce qui relève la sauce est tout de même le personnage de Susan, qui devient très vite casse-pieds, égocentrique, tête-à-claques et celui de Philip, tête-à-claques également, parce qu'il ne saura jamais ce qu'il veut et mettra longtemps à prendre sa vie affective en main!
Nous connaissons tous des Susan et des Philip, quand nous ne sommes pas ou n'avons pas été tels quels...

Auteur: Marc LEVY
Titre: La Prochaine Fois
(Roman)

La_Prochaine_FoisParti à la recherche d'un tableau mystérieux, Jonathan Gardner, expert en peinture à Boston et spécialiste incontesté de Vladimir Radskin, peintre russe du XIXe siècle,  croise la route de Clara, jolie galeriste londonienne. Ce qui les réunit ? Une vente exceptionnelle de tableaux de Radskin incluant sa dernière oeuvre, tableau mythique que personne n'a jamais vu. Jonathan est sur le point de se marier avec une ravissante artiste peintre, Anna, avec qui il doit s'occuper des derniers préparatifs du mariage. Paradoxalement, dès le premier regard échangé entre Jonathan et Clara, tous deux sont convaincus de s'être déjà rencontrés... Mais où et quand ? A Londres, il y a plus d'un siècle.

Mon humble avis: J'ai énormément apprécié cette écriture fluide, qui m'avait déjà ravie lors de la lecture de Et Si C'était Vrai. Mais bizarrement, jusque vers la moitié du bouquin, j'ai eu du mal à accrocher avec l'histoire. Elle comprenait trop de détails historiques, dont je ne suis pas toujours fan. Mais l'histoire a commencé à devenir palpitante au moment où certains personnages sont sortis de l'ombre et où quelques personnalités ont commencé à se dévoiler...
Du coup, j'ai bien aimé le livre. Je n'ai pas honte de dire que je raffole des histoires d'amours bien racontées! Et chapeau à marc Levy, pour son imagination!!!

Autre Avis d'une Copinaute

Juin 2007

Auteur: Véronique POIVRE D'ARVOR
Titre:
À Solenn
(Roman)

A_Solenn« Remontées d'innocence, d'espoirs, de souffrance… Véronique a eu, à son tour, besoin de l'écriture pour se souvenir d'une enfant, puis d'une jeune fille que nous avons tant aimée et qui nous manque tellement. »
Patrick.

Il y a dix ans, Solenn Poivre d'Arvor mettait fin à ses jours, à l'âge de 19 ans. Sa mère, Véronique, a voulu lui rendre hommage, exprimer la douleur de toute une famille, mais également dire sa solidarité avec tous les parents et adolescents concernés par le drame de l'anorexie.

Avis: Une longue lettre très émouvante d'une mère à sa fille. Un cri du coeur.
C'est un livre qui a su me toucher. Les parents ont osé parler de cette maladie, encore taboue il n'y a pas si longtemps!
Style clair et agréable à lire. Le livre est rédigé à la deuxième personne du singulier, ce qui m'a un peu déroutée, mais on se fait vite à cette originalité…

Mai 2007

Auteur: Madeleine WICKHAM
Titre:
Des Vacances Inoubliables
(Roman)

Des_Vacances_InoubliablesLorsque Gerard propose à ses amis Chloe et Philip de partir avec leurs deux fils se reposer dans sa somptueuse villa en Andalousie, c’est l’euphorie. Seulement, Gerard omet juste de préciser un petit détail : ils vont devoir cohabiter avec un autre couple, leurs deux filles et une extravagante baby-sitter aux multiples piercings ! Adieu sieste au soleil et farniente : la rencontre entre Amanda et Hugh Stratton, aussi sophistiqués et stressés que Chloe et Philip sont simples et détendus, s’annonce explosive. Un séjour estival pour le meilleur et surtout pour le pire, d’autant que Chloe et Hugh semblent déjà se connaître…

De mensonges par omission en vérités qui éclatent, la tension monte peu à peu et les vacances de rêve menacent de tourner au cauchemar.

Mon petit mot de la fin: Merci, j'ai passé un excellent moment, Madeleine!

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vendredi 7 septembre 2007

Le Respect des Aînés

Revue Regard sur l’Est, 2007

 

[ Aujourd’hui encore, le respect dû aux aînés est obligatoire dans les républiques d’Asie centrale. Cet aspect des relations sociales n’a pas changé, depuis l’accession aux indépendances. Les jeunes aussi, entre eux, déterminent leur mode de relation en fonction de l’âge. Et la première question qu’ils se posent, en se rencontrant, est la date de naissance de chacun, de façon à savoir qui est l’aîné et donc la manière dont on va s’adresser à l’autre, si on va le vouvoyer ou pas.

Quant aux rapports avec les parents, les traditions sont plus ancrées au Tadjikistan, en Ouzbékistan et d’une certaine façon au Turkménistan. En Ouzbékistan, la crise de l’adolescence n’existe pas. Un historien m’a raconté comment un jour, son fils a voulu contrer sa décision : « Je l’ai regardé d’un œil très noir, il a baissé les yeux et la crise était finie». A l’inverse, au Kazakhstan, où le mode de vie est plus russifié, les enfants sont plus gâtés et deviennent très exigeants… ]

 

C’est un exemple pour l’Asie, mais il peut être applicable et également vérifié dans d’autres contrées, telles que la plupart des pays africains, quelques-uns en Amérique Centrale et Latine…

Je suis d’avis que la tradition de respect aux aînés se perd un peu partout, mais que cette perte se fait lourdement ressentir du côté de l’Occident, où le culte de l’enfant-roi est de plus en plus présent et appliqué. Votre avis ?

mardi 4 septembre 2007

Idée: Autres Civilités

Une idée m'a traversé l'esprit, comme ça, il y a cinq minutes. Il est vrai que ce blog traite plus de mon cocon littéraire et de mes états d'âme, mais après tout, j'ai bien ajouté "Et Autres Civilités", également, à son intitulé. Parmi ces quelques autres civilités, pourquoi ne pas instaurer quelques mini-débats (genre une fois par semaine ou deux) sur divers sujets? C'est sympa d'avoir des avis différents et puis on y apprend tous un peu! J'attends vos idées sur des sujets, tout est bienvenu! Ne soyons pas timides!

lundi 3 septembre 2007

Entre Mes Psychoses

Je me dis que je devrais profiter un peu plus de la vie. C'est vrai, quoi. Qu'est-ce que le fait de me prendre la tête, psychoter et me faire du mauvais sang m'apportent, si ce n'est un bon coup de stress, de déprime et d'ennuis physiques? Rien.

ElastiqueCa me ferait tellement plaisir de redevenir cette petite fille qui avait pour seul souci de savoir avec qui elle allait jouer à l'élastique à la récré et avec qui elle s'échangerait son goûter... Alors, j'ai trouvé le secret. Redevenons tous des enfants. Qui veut jouer avec moi à attrape-attrape à la récré??? (Vous pouvez toujours proposer d'autres jeux, je suis ouverte d'esprit, vous le savez bien.)

Posté par Laura Maya à 15:43 - Temps et Climats (Tous Mes Etats) - Commentaires [4] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Je Suis Malaaade... (l'Auteur Dans Tous Ses Etats)

MaladeJe suis assez indisposée, fatiguée et sans forces depuis plusieurs jours. Je suis allée faire une série d'examens pour qu'on puisse me remettre sur pied... Mais je n'aurais ces résultats que vers la fin de la semaine. Argh. Et en attendant, je me sens tout compote et ne fais que dormir. J'enrage. Une petite anémie? Une petite hépatite? Ah là là, ces maladies...

jeudi 30 août 2007

Holiday Blues (2ème Partie)

Après une petite documentation sur le Net, voici des extraits d'un article intéressant que j'ai retrouvé dans le site d'une pharmacie suisse, AMAVITA, "Comment gérer le blues des vacances". Aujourd'hui c'est moi, demain ce sera peut-être vous (je ne le souhaite à aucune âme qui vive). Quand sonne à nouveau l’heure du réveil, il annonce deux mauvaises nouvelles en même temps : les vacances sont finies et le travail recommence

Bon, en même temps, pas la peine d'être parti en vacances pour ressentir cela. Je ne compte pas le nombre de fois où cela a pu arriver!

Les premiers jours qui suivent le retour des vacances ne sont certes pas faciles. Il faut d’abord se replonger dans le rythme du travail

Tu m'étonnes…

Cela passe souvent par une phase de transition où l’on se raccroche encore aux vacances par de menus détails : une chemise hawaïenne, un tee-shirt de Majorque, des airs de salsa, un repas indien à midi. Mais ces bizarreries disparaissent généralement au bout d’une semaine lorsque le passage d’un monde à l’autre s’achève et que nous sommes enfin, corps et âme, de retour à la maison : en un mot, la vie reprend son cours normal

Mais est-ce que le cours était normal?

En revanche, si la frustration persiste, il faut, d’après les psychothérapeutes, la prendre très au sérieux. Le blues des vacances, lorsqu’il est permanent, signale un malaise sûrement bien antérieur aux vacances

Ca, je l'ai bien compris, c'est bien pour cela que je voulais partir en vacances, aussi! N'est-ce pas une des raisons majeures pour laquelle la plupart des gens partent, pour tenter de fuir le quotidien?

Les intéressés se mentent souvent à eux-mêmes et se réfugient derrière de fausses déclarations. ils peuvent aussi être pris dans un engrenage qui aboutit à des états critiques comme la dépression, la résignation, le désintérêt, le mécontentement au travail, les troubles psychosomatiques ou le stress relationnel

Ah là là. On se rapproche des symptômes, là.

Leur problème sous-jacent est généralement le surmenage

Il faudrait déjà que je me documente sur les causes du surmenage, en y réfléchissant bien, je ne suis pas très sûre de savoir ce que c'est exactement. Il se peut aussi que cela n'ait rien à y voir.

S’en sortir n’est pas si simple car il faut pour cela changer son mode de vie, chercher un travail moins exigeant, rompre une relation pesante voire commencer une nouvelle vie ailleurs

Eh bien voilà, je me disais bien qu'il n'y avait pas 36 solutions! Se casser et plier bagages… Il ne fallait pas aller chercher bien loin...

La difficulté à reprendre vos activités quotidiennes après les vacances dépend en grande partie de la qualité de votre environnement familial et professionnel. Acceptez de regarder en face vos difficultés d’ordre privé ou professionnel si vous en avez et cherchez à y remédier. N’hésitez pas à demander l’aide d’un professionnel

Incroyable, tout y est. Maintenant, je ne pourrai pas dire que ce ne soit pas évident!

Qu’il dure ou pas, le blues des vacances est propice à la réflexion

C'est bien de cela dont il est question depuis plusieurs jours, tout à fait d'accord!

. . . . . . . . .

Holiday Blues

Ca y est, le moment tant redouté auquel j'essayais d'échapper arrive. Le Holiday Blues, cette espèce d'agacement et de sensation de vide que l'on éprouve, lorsqu'on rentre de vacances magiques, que l'illusion et la paisibilité des 15 premiers jours s'estompent… et que la brusque réalité nous rattrape. La réallté n'est pas sombre en elle-même, il s'agit juste d'une sensation de vide inexplicable, comme si ce que l'on retrouve au retour ne correspondait pas ou plus à ce que l'on recherche. Encore faudrait-il être sûr de ce que l'on recherche, me dira-t-on… N'empêche, la sensation de vide est là, donc quelque chose manque à l'appel.

Compagnon Diabète ne se trouve pas bien, ces derniers jours. Probablement ne se trouve-t-il pas bien depuis quelques semaines et je ne m'en rends compte que maintenant. Il a un peu fragilisé mon organisme et permis à d'autres intrus comme Ennemie Acétone, Parasite Paludisme et autres Infections de s'inviter et de s'incruster pour le thé. Belle-Soeur Insuline n'est pas très active en ce moment, non plus. Et comme l'humeur de Compagnon joue sue tout le système affectif (car c'est le miroir de mon âme, j'en ai déduit avec le temps), normal que je sois abattue et K.O. Et avec le Holiday Blues, on en rajoute une couche, bien sûr. Laissons les tracasseries de couple avec Compagnon Diabète…

Le Holiday Blues, quant à lui, est particulièrement frustrant, car il est bien difficile de faire marche arrière. Eh oui, on ne peut pas retourner en vacances, alors que l'on vient tout juste de se prendre 3 semaines et que les Suisses vous en offrent 4 par an! Ou alors on démissionne et on s'en va une bonne fois pour toutes. L'estompement de la vision édulcorée du retour des vacances et de ce que l'on retrouve peut être cruel, car les vacances sont un moyen de se reposer, mais également de faire le point, de se remettre un peu en question et surtout d'identifier un problème, voir ce qui ne va pas, lorsque l'on voulait à tout prix fuir son quotidien.

Je pense qu'il me faudrait acepter le fait que je ne me plaise pas tant que ça à Yaoundé et puis c'est tout. Ce n'est pas un drame, tant d'autres le vivent au quotidien et en ont marre de la ville où ils vivent. Le fait qu'ils y aient un boulot qu'ils aiment n'y change rien… Voilà, il suffit de ne pas se voiler la face.

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lundi 27 août 2007

Sucre, Ami me Voulant du Mal

Mon_EnnemiJe m'étais toujours promis que le diabète resterait à sa place. Mais apparemment ce n'est pas moi qui décide. Non content de s'être installé et d'être omniprésent, il faut encore que je garde à l'esprit que si je ne fais pas attention, il me pourrira la vie.
Cette maladie m'envahit tellement que je ne peux la garder que pour moi, sans me sentir opprimée. Alors, on va finir ce texte sur le diabète… Pour se sentir mieux, pour prendre conscience du danger qui nous guette à chaque tournant, pour laisser une trace et se rassurer que l'on ne soit pas seul. Réaliser enfin que le sucre n'est pas un défi, mais mon ennemi. La route est longue, mais avec un pas après l'autre, on avance quand même. (Non, je n'ai pas pété un câble, je suis juste très angoissée aujourd'hui à l'idée de mon avenir avec Compagnon Diabète.)

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vendredi 24 août 2007

Eurêka...

IdeeEh bien, on peut dire qu'après la volonté, la disposition et la pêche présentes depuis deux semaines en continu, ce n'est pas trop tôt pour l'inspiration! Une nouvelle idée de roman…

Maintenant, il suffit que je rentre du bureau et m'attèle à la tâche, que je médite un instant sur les personnages et l'histoire ou l'intrigue, si on peut appeler cela comme ça?! Voilà qui demande du boulot et de la concentration! C'est à se demander quelle folie traverse souvent la tête des auteurs? Peut-être que ces derniers (et moi incluse) ont un sérieux grain de folie, finalement. Comment expliquer que le papier et l'imagination déclenchent une telle fougue? Encore un mystère à percer. Apparemment, une fois de plus, je n'ai pas la réponse à cette question.

Ou plutôt j'aurais un brouillon: le quotidien et la réalité ne suffisent pas. Il me faut autre chose. Et cet autre chose, il me l'a tellement fallu que je l'ai intégré à mon quotidien et à ma réalité. Mon quotidien est tel que je passe les 3/4 de ma journée à rêver, la tête dans les nuages. Ma réalité est que ce désir de transcrire, imaginer, embellir et dramatiser ne me quitte plus (Ce doit être pour cela qu'à mes 13 ans, je voulais être écrivain et à 14, dramaturge). Je l'ai dans la peau. Nous avons tous nos obsessions…

Sinon, après tout, pourquoi les gens écriraient-ils?

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jeudi 23 août 2007

Déjà 15 Ans Pour le Bout de Chou!

(Je me suis arrangée pour oublier les photos à la maison, je les mets demain matin.)

C'est explosif comme le temps passe vite, s'envole, dirait-on. Il y a 15 ans tout juste, le 23 août 1992, à 04h45, naissait mon petit frère Karl, alias Le Petit Monstre, pour ceux qui connaissent notre saga...
Ma soeur (Sauterelle) et moi avons embêté nos parents pendant des années pour avoir une petite soeur ou un petit frère, et alors que plus personne ne s'y attendait, hop! L'arrivée était annoncée. Et puis, ce petit turbulent est venu au monde, je me revois encore en train de fermer la porte de sa chambre un peu trop fort, exprès, parce que je voulais qu'il se réveille et le prendre dans mes bras (sadique, la grande soeur, non?). Dès sa naissance, le caractère du Petit Monstre s'est très vite profilé à l'horizon, je voyais tout cela venir gros comme une baraque...

Dire qu'il avait la taille d'un petit ver de terre quand il est né et aujourd'hui, il nous dépasse tous de taille...! Impressionnant. Déjà 15 ans, ce petit bout de chou. Je le revois encore dans son berceau, dans ses minuscules habits de nouveau-né trop grands pour le petit prématuré. Et aujourd'hui, sa voix a déjà mué et il ne va pas tarder à ramener ses petites copines qui nous prendront probablement de haut, à la maison.

Quelle histoire!

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mercredi 22 août 2007

Saveurs de l'Eté 2001

Bon, on ne me présente plus, reine de la Nostalgie.

CafeCe matin, au bureau, j'étais en panne de thé (plus rien dans les placards!). Du coup, j'ai dû me résoudre à prendre du café pour émerger de mes vapes, car même après huit heures de sommeil (exploit pour la petite insomniaque que je suis!), le cerveau avait du mal à fonctionner de façon appropriée.

La bonne et fraîche odeur du café fait maison m'a rappelé à mes bons et vieux souvenirs de l'été 2001, que j'ai passé dans la ville de Rio de Janeiro, auprès de la famille maternelle. J'y ai fait un super stage au Service Culturel de la Maison de France et, justement, la boisson sacrée était le café, que les Français avaient adopté comme leur nouvelle drogue, influencés par mes compatriotes brésiliens qui sont shootés au café du matin au soir, de coutume! N'empêche, on m'y aurait proposé un poste fixe, j'y serais bien restée, moi, au Service Culturel. Et je crois que jusqu'à présent, si on m'y appelle, je largue tout.
Copacabana

Alors, depuis ce matin, j'ai la tête à Rio, avec ses plages et ses habitants magnifiques, souriants, respirant le soleil et la joie de vivre. Il faut bien des rêves et des nuages plein la tête pour pimenter le quotidien!

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lundi 20 août 2007

Puisqu'il Faut y Aller...

Il pleut, il pleut bergère...
Enfin, on va dire que le ciel est tellement, mais tellement sombre, tellement gris, tellement plein de nuages pas beaux, que je sens l'averse torrentielle venir gros comme une maison... Heureusement que je suis une fille de l'automne. Enfin, tant qu'il ne pleut pas trop sur moi, bien sûr.

J'ai rendez-vous dans une heure et demi chez le médecin des femmes (bon d'accord, le gynéco, pour tout vous dire). Visite de routine, comme je dis souvent. Mais vous comprenez, je n'ai pas vraiment l'habitude et la dernière fois (la honte, il y a trois ans!), je n'ai pas trop aimé la visite de courtoisie. Même si j'ai vu une femme.
Mais tout à l'heure, c'est un homme. Je n'ai rien contre les hommes... Mais ça me gêne et franchement, je n'ai pas envie d'y aller. J'ai demandé renfort et compagnie auprès de ma mère, je me disais que ça me rassurerait davantage... Mais finalement, je me demande bien ce qui me gênera le plus, la visite de courtoisie par un homme ou les questions indiscrètes devant ma mère?

Oh allez, après tout, nous sommes toutes des femmes, quel mal y a-t-il à tout cela?! Et puisqu'il faut y aller, il faut y aller...

(Je ne sais pas pourquoi j'expose tout ça, faites comme si cet article n'avait jamais existé. Ca reste entre nous, hein.)

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dimanche 19 août 2007

Valise à Défaire & Cartes Postales

Yaounde__Rond_Point_Poste_CentraleLe ciel est gris et il fait froid à Yaoundé. Ca change de la canicule du Sud de la France! Le pire, c'est que je grelotte comme si on était au Pôle Nord depuis que je suis rentrée! Comme quoi le corps s'habitue à tout ce qu'on lui impose...

Je profite de mon humeur stable et de mes batteries rechargées pour me remettre à mes passions. En effet, je n'écris pas sur commande ou par obligation, mais quand le feu, l'envie et la pêche sont là. Je sais que ces moments-là ne durent pas 24h sur 24h. Alors, je vais y aller avant que tout ne bascule et que je ne le regrette.

Ma valise est toujours grande ouverte en plein milieu de ma chambre et je n'ai pas encore rangé tout son contenu depuis... mercredi. Ca craint. Mais me connaissant, cela n'étonne personne. Peut-être que je retarde au maximum le moment où elle sera vide de tous vêtements et où je devrai la ranger en haut du placard, parce que cela équivaudrait quelque part à ranger et tirer un trait sur mes super vacances et je ne veux pas!!!
Mon_quartier_toulousainMais j'avais tout prévu! J'ai acheté une dizaine de cartes postales de mes terres toulousaines et de Montpellier à placarder sur tous mes murs pendant un moment, telle une ado, cela m'aidera mieux à redescendre lentement sur terre... Sans me faire trop mal au derrière!

  Le_CapitoleOui, je sais, je ne peux pas m'en empêcher, vous auriez bien compris que Toulouse est une de mes plus grandes passions... Alors, me direz-vous, pourquoi quitte-t-on son grand amour et ne se décide-t-on pas à vivre auprès de lui? Parce que les êtres humais sont bien compliqués, tout simplement... Parce qu'on ne vit pas que d'amour et d'eau fraîche! (Paraît-il, même si ma mère me racontait le contraire dans les contes de fée qu'elle me lisait, je lui en veux.)

J'ai beaucoup aimé Montpellier aussi, joli comme tout, mon coeur a tout de suite accroché... (Bac Mention Lettres et Philosophie, ne l'oubliez pas, les éternels artistes.)
Montpellier__Antigone       Place_de_la_Comedie   

Voilà, je me sens encore mieux, maintenant, un coup de photos redonne une sacrée pêche! Je sens que je vais super bien démarrer la semaine!!!   

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vendredi 17 août 2007

Mes aventures avec Royal Air Maroc

Royal_Air_MarocFinalement, pour une petite peureuse, stressée et psychotique des voyages en avions telle que moi (j'avais même pris le livre Pour en finir avec la peur en avion de Michel A. Novovitch, pour éviter les crises de panique!), on peut dire que cela se soit déroulé sans trop de dégâts psychiques, pour une fois. Et cela, grâce à qui? Royal Air Maroc, bien sûr, la compagnie aérienne qui m'a amenée à si bon port!

Si pendant l'aller Douala-Casablanca-Paris Orly, j'étais stressée et tendue de la vie (normal, souvenez-vous, jusqu'au Jour J, je ne savais pas si on allait m'accorder ce foutu visa!), le retour s'est déroulé de façon bien plus calme. Laissez-moi vous faire le débriefing.

C'est la 2ème fois que je prends cette compagnie pour aller en France et revenir au Cameroun. J'ai toujours cru que notre compagnie nationale, Cameroon Airlines, battait tous les records en étant très à l'Ouest, mais apparemment, certaines la suivent de près! Royal Air Maroc demandent aux passagers de se présenter au comptoir d'enregistrement des bagages deux heures avant le départ. Normal, avec tout ce qu'il y a à contrôler et à arranger, il faut avoir le temps de tout faire. Mais seulement voilà: même si l'on est bel et bien là deux heures avant, ou même trois heures avant, l'avion lui-même se fait plutôt désirer. En effet, il arrive généralement au moment où il est censé décoller! Du coup, le temps qu'ils l'astiquent, le rendent tout propre, tout beau, qu'ils s'organisent pour faire rentrer les bagages et les passagers (qui généralement, eux, prennent tout leur temps!), indiquent les consignes de sécurité, etc… On n'est pas prêts de quitter le sol! Le pauvre pilote, lui, qui a des délais et des consignes à respecter, et qui doit bien stresser dans son cockpit vu les retards, presse les pauvres autres membres de l'équipage ( "C'est pour aujourd'hui ou pour demain?" ), qui à leur tout pressent les passagers ( "Vous allez vous asseoir, oui, pour qu'on décolle, à la fin?!" ), mais toujours avec le sourire!

Résultat: Le pilote se précipite avec son appareil sur la piste, bien avant que les hôtesses et stewards aient pu s'asseoir, attacher leur ceinture et se remettre de leurs émotions. Je vous asure, c'est plutôt comique, comme situation. J'y ai eu droit à l'aller comme au retour.

Ajoutons à cela des passagers plutôt hors du commun. Un Monsieur qui a trop bu et qui se met à houspiller et engeueuler tout le monde, qui devient violent et qui veut en coller une à un passager et surtout à une hôtesse de l'air ( "Me touche pas, sale p**** [censuré] ); un post-adolescent qui avait décidé qu'il ne pouvait pas attendre les deux heures de vol et devait fumer une cigarette dans les toilettes… ( "C'est bon, j'allais quand même pas mettre le feu dans l'avion, ils sont parano…" ) Bref, encore un qui n'a rien compris au respect et aux éventuels risques de la présence de fumée dans un avion. Passons.

Quand vous avez une telle animation dans un petit engin et à proximité, croyez-moi, vous ne pensez plus du tout à votre peur de l'avion. Vous vous rendez compte que les gens, eux, n'ont pas réalisé qu'ils étaient dans un avion et qu'ils se comportent comme s'ils étaient dans leur salon. Ca fait tout drôle!

N'oublions pas les atterrissages hallucinants. Ils étaient en retard, ne l'oublions pas. Et sûrement que le commandant en avait marre de nous autres passagers turbulents et équipage en panique et voulait se débarasser de nous en nous déposant le plus vite possible à terre… Parce que tous les atterrissages ont été réalisés à la vitesse de l'éclair et sans trop de délicatesse! (J'ai eu mal aux oreilles, alors que ça ne m'arrive jamais, à la base, ils sont censés se poser en douceur!) Et puis si ça se trouve aussi, la tour de contrôle ou autres lui mettaient la pression ( "Mais qu'est-ce qu'ils font là en haut, ils sont pas fichus d'arriver à l'heure?!" )

Merci Royal Air Maroc, je suis un peu passée à côté du stress aéronautique. Un peu.

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jeudi 16 août 2007

Atterrissage

Je suis rentrée et de retour au pays des Crevettes (le Cameroun) et dans la ville des Broccolis (je surnomme Yaoundé comme ça, dû à tous ses arbres qui me rappellent ces légumes-là!). Plus exactement, je suis au bureau, dans la dure réalité, quel choc. Mais je suis quand même contente de retrouver mes collègues, ma famille, mon quotidien, même si ça m'a fait un bien fou de partir du côté des terres d'adoption…
Après 35°C à Montpellier et des températures bien estivales du côté de Toulouse, du Tarn et du Lot, j'affronte avec bravoure la fraîcheur (en fait, je grelotte depuis hier matin) et le ciel quelque peu maussade de Yaoundé. On peut dire que ça change et que ce soit vraiment le monde à l'envers! Depuis quand il fait plus froid en Afrique qu'en Europe?!

Je retourne à la tâche, pour mieux revenir attaquer ce blog!

mercredi 8 août 2007

Une Copinaute Place de la Comédie

Je suis en décalage avec le temps et les évènements, mais j'ai une pensée pour une Copinaute Globe-Trotteuse, que j'ai eu le plaisir de rencontrer il y a huit jours à Montpellier, Place de la Comédie, où on s'était donné rendez-vous. Je devais prendre mon train pour Toulouse et, sachant que l'on ne disposerait pas de beaucoup de temps, je me disais que l'on aurait au moins le temps de faire plus ample connaissance devant un café, ne serait-ce qu'une demi-heure. Mais finalement nous sommes restées quatre heures ensemble, et croyez-moi, moi qui avais un train à prendre, je semblais la moins pressée de partir!
Qu'est-ce que ça m'a fait plaisir de faire directement sa connaissance! Comme quoi quelques moments agréables peuvent marquer tout un séjour... Et bien fait pour les imbéciles qui sont persuadés que Myspace, Canalblog et autres espaces virtuels ne mènent à rien de concret... Eh non, bien souvent, on peut y rencontrer des personnes franchement sympas!!!
Alors merci, Jo Ann, pour ce bel après-midi; je persiste à croire et à répéter que les frontières sont artificielles (tout ça, c'est dans la tête, Nicolas S. croit avoir inventé la poudre!), avec un minimum d'esprit de tolérance et de coeur, on les traverse toutes, ces frontières, telles des fusées!
Au fait, Copinaute Mamounette et Copinaute Val, ça me ferait plaisir de vous passer un coup de fil et d'entendre votre voix avant de quitter le territoire... car les vacances s'achèvent pour moi dans une semaine!
Joan (Copinaute des USA) sera également très vite contactée pour les félicitations en direct par rapport à la naissance de son bout de chou!!!

dimanche 5 août 2007

Jardin des Plantes?

Anti-philosophes, s'abstenir. (Je vous rappelle que j'ai eu un Bac mention Lettres et Philosophie)

Le temps ne fait que passer, filer, filer... Bientôt une semaine que je suis à Toulouse et bientôt je repars aussi. J'aimerais bien pouvoir arrêter le temps, l'espace de quelques semaines...

Le plus drôle, ou devrais-je dire pas du tout étonnant, c'est que Yaoundé (Ville Broccoli des Sept Collines) ne me manque pas du tout et que j'aie encore moins l'envie de reprendre le travail, même si j'adore mes collègues et que j'aime ce que je fais, dans le fond. J'ai l'impression d'être emplie d'un nouveau souffle, une nouvelle vie. Et ça fait du bien! Car je n'ai gardé de Toulouse que les bons souvenirs, que j'ai trimballé comme ma petite valise jusqu'ici. Et je redécouvre la beauté d'un parc, de la place du Capitole que j'aime tant, le Pont-Neuf impérieux de ma ville rosée, l'enchantement devant le métro tout neuf, l'accent chantant des toulousains, la sérénité et la joie de vivre des passants. Tout ça réchauffe mon petit coeur meurtri et malmené durant le premier semestre 2007. D'un coup de balai énergique, on rattrape tout, on relativise tout (je déteste ce mot) et on édulcore tout: et les choses semblent ainsi bien agréables, pleines de vie!

Cette sensation me fait me poser à nouveau (pour la 356ème fois) la question, à savoir: où vais-je vivre? Où ai-je envie de vivre??? Toulouse, pour la qualité de vie et l'esprit serein? Hambourg, pour le retour à l'enfance, la nostalgie et le feeling? Rio de Janeiro, pour le retour aux sources maternelles, le pays sublime? Yaoundé, pour la ville natale (et pour la petite famille), mais sans franche attache et connexion difficile?

Difficile, difficile. Je ne trouverai probablement pas plus la réponse aujourd'hui (depuis le temps que je me la pose!)... Je ferai mieux de sortir prendre l'air et profiter de l'été clément auquel nous avons droit à Toulouse cette année. Il y a un peu de vent, et tout Toulousain qui se respecte sait que c'est chose miraculeuse en plein mois d'août. Je vais emporter papier et stylo et m'installer du côté du Grand Rond, au Jardin des Plantes, espaces vert et boisé, que je n'ai pas revu depuis presque un an... Et je sens que je ne vais pas m'ennuyer, cette ville a toujours su m'apporter l'inspiration nécessaire!

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jeudi 2 août 2007

Toulouse, Sweet Toulouse...

Ma Ville Rose!!! Youpi...

Ca y est, je ne veux plus rentrer, j'abandonne tout, Adieu Yaoundé, boulot et compagnie, je suis trop bien dans ma Haute-Garonne! Je redécouvre avec joie ce terrain dont je connais chaque coin un peu trop bien... Demain, je pars en vadrouille dans la ville, visiter tous les coins, pour m'en imprégner à nouveau et tout graver dans la mémoire! Je ne pensais pas que la Ville Rose me referait cet effet-là!!!

Non, je ne regrette rien!

lundi 30 juillet 2007

Destination Contrées Françaises & Périples (3ème Partie)

La soirée d'enterrement de vie de jeune fille de Copine Eugénie a été excellente. Et surtout, ça m'a permis de la revoir et de faire connaissance avec son entourage. Il faut dire que l'on se connaît depuis 17 ans et que, même si nos routes ont été souvent séparées, on ne s'est jamais perdues de vue. Il me tardait également de ressentir l'air frais et marin de Montpellier...

Le lendemain, vendredi 27, c'était reparti pour les périples. J'avais eu la bonne idée d'oublier mon chargeur de portable sur mon lit à Yaoundé, et mon portable signalait dangereusement la batterie faible... De plus, vu les exigences de l'Ambassade de France, j'avais voyagé avec des Traveller Cheques et il fallait bien changer tout ça en euros?! Et récupérer ma valise, de surcroît.

Changer les Traveller Cheques nous a pris... deux heures. Nous avons fait toutes les banques de Montpellier, apparemment ce n'est pas aussi facile de les échanger, comme on nous le prétendait à Yaoundé. Et sans euros, je ne pouvais pas aller bien loin! La fameuse Poste, dont tout le monde se moque, a finalement bien voulu me donner ces fameux euros contre les chèques de voyage. Ouf!
Après, je suis allée récupérer (merci, Papa d'Eugénie!) ma sacrée valise à l'aéroport de Montpellier, qui m'attendait bien sagement... Je craignais encore divers contre-temps, mais non, c'était presque trop facile, en deux minutes c'était fait! J'étais déjà bien contente de retrouver ma tenue pour le mariage de la Copine (les valises n'arrivent pas toujours, des fois elles se perdent, donc je connais le bonheur que c'est, de la retrouver!)...

Samedi 28, mariage de Copine Eugénie: fantastique. Entre les anciennes retrouvailles (remontant pour certaines à 11 ans), les nouvelles (on rencontre toujours des gens sympas), les belles têtes (qu'est-ce qu'ils sont beaux, les Montpelliérains!!!) et le menu délicieux, tout le monde en aura eu pour son compte... Ah là là, qu'est-ce que ça fait du bien... Non, je ne regrette rien!

Aujourd'hui (on est lundi, je crois), promenade à Palavas-les-Flots, vive la mer, l'air marin, le vent frais, le soleil (même s'il fait bien plus chaud en ce moment à Montpellier qu'à Yaoundé...), l'accent du Sud que j'aime tant, les beaux mecs au type méditerranéen (je sais, je me répète!)... Vive les vacances, je resterai bien jusqu'en décembre!!!

dimanche 29 juillet 2007

Destinations Contrées Françaises & Périples (2ème Partie)

Jeudi 26 juillet, réveil sur Paris chez Nadine, Copine Trentenaire. Tout va bien, la vie est belle, les vacances, quoi. Sauf que je dois être le même jour à Montpellier pour l'enterrement de vie de jeune fille de Copine Eugénie, future mariée!!!

Pas de panique. Je ne sais même pas où se trouve la gare de Lyon à Paris, tout ce que je sais, c'est qu'il faut que j'y sois pour prendre le train. Bien sûr, avec l'arrivée en catastrophe sur le territoire, inutile de préciser que je n'ai pas encore de billet!
Le temps que je m'y retrouve avec le plan spécial de Paris (car il faut vraiment être un génie pour arriver à trouver une logique dans le plan des transports de cette ville...), que je sorte de la maison et trouve ma route vers la station de métro... Un temps fou s'écoule. J'arrive à la gare de Lyon à 10h15 et là... Surprise: prochain TGV (à mon grand désespoir, plus de Corail, car plus intéressant niveau prix) pour Montpellier, dernière offre: une place à pratiquement 100 euros à 13h25... Autant dire que je ne m'attendais ni à l'horaire tardif, encore moins au prix hallucinant de la croisière jusqu'à Montpellier! Comme j'aime beaucoup copine Eugénie et que j'ai promis d'être là, je prends tout avec le sourire et autres zénitudes?! Dans tout ça, je n'ai toujours pas ma valise, rien que ce détail...

Dans le train à la place hors de prix, la bonne surprise, c'est: attention, attention: l'appel de Royal Air Maroc!!! "Madame? Nous avons retrouvé votre valise, elle est ici à Orly, on vous l'envoie où?" Moi:"Je suis en train de migrer à Montpellier, voici l'adresse." Eux, super sereins:" Pas de problème, vous l'aurez par Chronopost vers lundi ou mardi prochain." Moi, affolée:"Hors de question, vous allez bien?! Je sais que vous n'en avez rien à faire, mais j'ai un mariage samedi dans deux jours et je suis en jean, la valise doit rappliquer au plus vite!!!" Eux: "Il y a une autre solution, par vol Air France ce soir, si vous voulez..." Moi: "Voilà, vous voyez qu'on arrive bien à s'entendre..." Eux:"Par contre, il faudra venir la chercher à l'aéroport de Montpellier..." Le toupet et cette compagnie font décidément deux. Bon, la valise arrive, c'est l'essentiel, et dans deux heures je suis dans les temps à Montpellier pour soirée de Copine Eugénie. Alors, on remballe les exigences et on prend tout avec le sourire!!!

Suite dans le prochain épisode...

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samedi 28 juillet 2007

Destination Contrées Françaises & Périples (1ère Partie)

Je suis arrivée le 25 juillet sur les terres françaises, tant bien que mal... Laissez-moi vous parler un peu de ce voyage paisible...

Alors: tout a commencé avec ce mardi 24, où je devais déposer mon dossier de demande de visa chez les Français. Les dames qui m'ont reçu au guichet n'étaient pas plus agréables que la première fois... Mais bon, après tout, ce visa je le voulais, donc j'ai pris sur moi avec le sourire et je les ai laissées jacasser!
Beaucoup de choses à apprêter pour le voyage dépendait de ce foutu visa, donc l'heure à laquelle je devais aller récupérer mon passeport (16h30 le jour-même) était hautement déterminante! A 16h30, le passeport ainsi que la maudite vignette étaient prêts: ouf, on voulait bien de moi dans les espaces Schengen!
La course à gauche et à droite pour les derniers préparatifs + le boulot, car j'ai bossé à plein temps ce jour-là... et la cavalcade pour prendre le bus Yaoundé-Douala de 19 heures, d'où j'avais le vol! Bus que je ratais presque à 30 secondes près, en passant.

Arrivée à Douala à 22h30 et attente à l'aéroport international jusqu'à 3h30 du mat', heure du début de l'enregistrement des bagages chez Royal Air Maroc! Ecoutez, je ne pouvais plus me permettre à la dernière minute et en haute saison de choisir la compagnie ou les horaires adéquats...! J'enregistre mes bagages et j'attends patiemment 5h30, heure du présumé décollage. Mais vous croyez qu'il décollerait à l'heure, cet avion? Après les préparatifs chaotiques du voyage, je sentais le truc venir de loin, je savais que je n'étais pas arrivée... Nous avons décollé à 6h30, donc une heure plus tard. Bon, j'étais déjà dans l'avion, je n'allais pas faire la difficile, hein.

Le vol et ses turbulences, on va éviter. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, j'ai en horreur l'avion, j'y pique toujours des crises d'angoisses et deviens très vite psychotique. C'est très simple, j'ai peur de tomber!
Alors, pour ceux qui ont un brin de logique, expliquez-moi cela: comment est-ce possible qu'un vol Air France ou Cameroon Airlines fassent Douala-Paris en 6 heures, et que Royal Air Maroc fasse Douala-Casablanca (toujours en Afrique) en 5h30? Est-ce que quelqu'un le vit, ça??? En fait, ils contournent et détournent vachement la route pour ne pas avoir à payer les autorisations de survol. C'est pour ça que leurs prix seraient plus intéressants. Mais bon, pour ceux qui ont horreur de l'avion, ce n'est vraiment pas une affaire. Passons.

On arrive donc à Casablanca. Mais comme ils ont traîné au départ de Douala et que l'on avait une heure de retard, nous avons tous raté notre correspondance pour Paris Orly. Charmant, non? Et encore mieux: la correspondance suivante était prévue pour quatre heures plus tard! Rien que ça...

J'ai sagement attendu ma correspondance sans broncher, j'ai même eu droit à un déjeuner gratuit, quelle générosité de leur part! On a embarqué finalement. Dans toute cette confusion, je ne savais même plus quelle heure il était, il y avait un décalage entre le Cameroun, le Maroc et la France, alors j'étais un peu perdue... J'ai réglé ma montre à Douala à l'heure française et je me suis dit que pour ne pas trop perdre les pédales, je n'y toucherais plus!
Nous avons volé pendant quatre heures jusqu'à Paris (encore un mystère, vu qu'ils font souvent Casablanca-Paris en deux heures...). Ne me demandez pas par où nous sommes passés, il n'y avait pas d'écran avec la carte géographique montrant la trajectoire de l'avion, et  en plus, j'étais trop épuisée et stressée pour commencer à me poser des questions...

Arrivée tardive (20h30) à Paris-Orly, contrôle de police, identité et tralala... et là, surprise supplémentaire, pas de bagages! C'est bête, hein?! A la sécurité et service des bagages, Moi: "Vous savez où sont mes bagages, Monsieur?" Eux: "Pas vraiment, Madame". Moi: "Comment ça, pas vraiment?" Eux: "Votre valise est probablement restée à Casablanca, nous allons tout faire pour la retrouver, Madame, ne vous inquiétez pas." Moi: "C'est-à-dire que je viens de faire 24 heures de voyage, je suis fatiguée, stressée et demain je quitte Paris pour Montpellier. Aors mieux vaudrait que vous sachiez où se trouve mon bagage." Eux: "Donnez-moi votre numéro et dans le pire des cas, on vous la livre direct sur Montpellier, Madame."
Charmant, je voyais déjà tout cela venir gros comme une maison, 48 heures sans bagages (si ce n'est plus ou jamais plus de valise)...

Je me résigne, prends la navette jusque sur la ville de Paris et attends sagement un taxi à la Gare de Lyon pour qu'il m'emmène jusqu'au 20ème chez ma copine. En passant, j'étais attendue pour une méga fête de ses 30 ans ce soir même. Je ne vous précise pas que vu mon état physique et psychique, j'aurais du mal à danser!
Encore une autre surprise: 200 personnes attendaient devant moi à la Gare de Lyon pour prendre un taxi!!! La vache, quand je dis que Paris est une ville de fous...

Quand je débarque chez la copine, je me rends compte que l'entrée de son immeuble a un digicode qu'elle m'a filé mais que j'ai oublié sur un bout de papier sur mon bureau à Yaoundé... Eh oui, c'était parti pour être facile, mon arrivée!
Je me mets avec mon bagage à main de 6kg quand même, à la recherche d'une cabine pour appeler Mademoiselle la copine. Et je retourne à l'appart' pour assister à la fête des 30 Balais, pour laquelle j'étais impatiemment attendue. Je me suis amusée quand même. Même si j'ai un peu roupillé assise vers minuit (eh, j'ai tenu quand même!)...

Ce, pour la première nuit (le 25) sur les terres parisiennes! Suite des aventures dans les prochains épisodes...

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lundi 23 juillet 2007

Dragons, Héritiers et Copinautes

Je profite encore des quelques heures paisibles qu'il me reste avant d'aller affronter les dragons français demain matin (finalement c'est mardi)! Ne dit-on pas qu'il ne faut pas se prendre la tête dans la vie… N'empêche, des voyages, j'en ai fait plein, mais si on m'avait dit que dorénavant un séjour de trois semaines dans les Etats Schengen relèverait d'un tel casse-tête...! Mais restons zen, de toutes façons, ce que j'en pense n'y changera rien.
Gros merci à Valérie, mon ex-camarade héritière du Mirail, qui m'a inspiré le personnage du même nom dans Choc Temporel, par la même occasion, pour le gentil commentaire sur l'essai. Moi, si nostalgique de nature, cela fait toujours plaisir de se replonger un peu dans les bons souvenirs… J'espère qu'un jour je pourrai également écrire un texte sympa sur mes gentilles et fidèles copinautes!!!

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dimanche 22 juillet 2007

La Vengeance est un Plat Qui se Mange Froid

Je repars demain sereine, avec toute la patience possible voir la gentille Administration (je ne la nommerai plus, pour garder mon calme), avec toute la paperasse absurde qu'ils réclament, pour qu'ils veuillent bien m'accorder un titre de voyage. Parce que je crois en l'être humain malgré tout (ai-je raison?)...
On verra bien, cette fois-ci, quelle excuse sera inventée!

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vendredi 20 juillet 2007

Exaspération: Voyage Reporté

VoyageBon, finalement, ça ne va pas être possible pour ce soir. Les conditions étant beaucoup trop exigeantes et disposant de peu de temps devant moi, ça tombe à l'eau...

Mais ce n'est que partie remise, je l'espère! On va essayer de régler les problèmes de paperasse et de visa chez les les fils de mères gentilles et trouver un prochain vol rapidement. C'est vrai qu'en haute saison, tout est surbooké... Que cela me serve de leçon. La prochaine fois, j'irai demander le Schengen aux Allemands! Vive les frontières...

Du coup, cela me laisse un peu de temps pour reprendre mes esprits et mon calme, et de passer un peu de temps avec mes copinautes!!! Ouvertes d'esprit, gentilles et rassurantes comme tout (comme quoi certains ne mettent pas tous dans le même sac!)...

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jeudi 19 juillet 2007

Visa Schengen: Quel Humour!

Ce n'est pas drôle, mais vu que je suis déjà si déçue et outrée, tant qu'à faire, rajoutons une couche, mieux vaut en rire...

La blague de la journée: les Français (consulat)  exigent un montant de 1200 euros de Traveller Chèques des camerounais pour un séjour de trois semaines en France, en tant que touriste! Il me semble que cela corresponde au SMIC, non? Si on leur appliquait la pareille, pourrait-ils partir de temps en temps en vacances... Eh non, cela deviendrait le luxe....

Le pire, c'est qu'il ne s'agit pas d'une blague! J'ai juste eenvie de me défouler un peu, après la sordide journée et ma grosse déception d'aujourd'hui!

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Le Comble, J'hallucine...

Je vous avais dit que j'avais rendez-vous ce matin chez les Français, eh bien cela valait le coup de les affronter et de découvrir le côté sordide de l'Administration...

Ces fils de mères gentilles ont été exécrables (on m'avait prévenu, mais je persiste à vouloir croire en la bonté de l'être humain, peut-être suis-je trop naïve!). J'arrive avec mon dossier complet pour la demande de visa, en me basant sur les indications de leur site Internet. Sur place, par contre, ils me racontent une toute autre histoire, qui ne m'intéresse pas, car l'histoire aurait dû être écrite et mentionnée clairement sur leur site (sinon, cela ne sert à rien d'avoir un site).
Ils ont exigé tellement de documents de la part de mon hébergeant, que c'en est ahurissant. Et illogique de surcroît, vu que je paie mon propre billet et auto-finance mon séjour de trois semaines. Ce n'est pas pour rien que je travaille!
Mais que des personnes qui aient séjourné légalement en tant qu'étudiants pendant des années, en obtenant leurs diplômes,   ayant quitté le territoire dès la fin des études (conditions exigées), s'étant trouvé un emploi leur permettant par la suite de venir passer quelques jours de congés dans la ville en question, cela apparemment ils n'en ont rien à faire. On met tout le monde dans le même sac et on n'en parle plus. Donc en gros, travaillant dans une représentation diplomatique d'un pays voisin, avec un contrat indéterminé et des documents vérifiables (car il suffit d'appeler la représentation pour savoir si j'y travaille et s'ils se portent garants) ne m'avance à rien. Ils sont tellement suffisants et sûrs qu'ils n'ont besoin de personne, qu'ils se permettent de traiter tout le monde comme de la m***. D'accord.

Résultat: je me retrouve à devoir réserver une chambre d'hôtel pendant mon séjour toulousain pendant trois semaines, alors que je connais des dizaines de personnes pouvant m'héberger à Toulouse, pour que l'on puisse ne serait-ce qu'étudier mon dossier. L'accord du visa, c'est encore une autre histoire.

Il y a vraiment des choses qui ne vont pas. Vraiment. Cela devient grave et même méprisant envers les hébergeants français qui se donnent la peine de garantir et de faire les démarches nécessaires pour les invités qu'ils accueillent!J'ai la haine, je ne comprends pas cette mentalité, pourtant j'essaye. Il ya de la sérieuse régression dans l'air!
Je vous donnerai des nouvelles concernant ce maudit visa, mais comme vous pouvez le constater, ce n'est pas gagné!

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samedi 14 juillet 2007

Du Côté des Champs-Elysées

Drapeau_FrancaisOn ne serait pas le 14 juillet? Bonne fête à tous mes copinautes français! Et même ceux qui ne le sont pas, mais qui sont sur le territoire...

Drapeau_AmericainJ'ai raté ma copinaute Joan (celle qui vit aux USA) le 4 juillet... oh là là, toutes mes excuses....

Drapeau_CamerounaisJ'ai omis de mentionner la fête nationale du Cameroun le 20 mai aussi! Oh, la honte... Mais peut-être que ces derniers mois, j'ai eu d'autres soucis...
Voilà, je crois que tout le monde en a à peu près pour son compte!

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Un pas de Gagné

Mon__Passeport_FideleAprès avoir fait la bringue et avec quelques heures de retard, je mentionne la bonne nouvelle: j'ai obtenu la prorogation de mon passeport! Non, ce n'était pas gagné. L'Administration ici laisse à désirer (comme partout ailleurs, de toute façon), et c'est toujours très pénible de devoir faire une démarche quelconque... Tout est d'une lenteur incroyable, à croire que ces personnes-là ne sont pas déjà bien contentes d'avoir du boulot! Enfin, je préfère ne pas épiloguer...
Après une attente sans nom auprès des autorités compétentes, je suis sortie de là avec mon compagnon (pardon, pas toi, Diabète!) collègue prorogé! Mon fidèle passeport, que j'ai souvent trimballé comme une pièce d'identité pendant tout mon séjour en France... Ca faisait un bout que je ne l'avais plus ressorti de son tiroir...
Ca, c'est fait! Attendons la suite, pour les jours qui viennent...
C'était la nouvelle de la matinée!

jeudi 12 juillet 2007

Etats Combinés: Ecriture & Paresse

Ah, quand même! J'ai fini par boucler les rédactions de l'essai et du (mini)journal sur lesquels je travaillais depuis un petit moment déjà! Je vais pouvoir attaquer la relecture et la correction… C'est drôle, rien qu'à cette idée, je suis déjà épuisée!
Idee En ce qui me concerne, la partie la plus excitante est celle de la rédaction, l'écriture en elle-même, lorsque les idées émergent, se balladent, divaguent, fusent… Et que l'on est en pleine fièvre. Quand le petit coeur bat à la découverte et à la rencontre des mots. Quand on se réveille telle une femme amoureuse. A ce moment précis où l'on est persuadé que l'on possède une fibre, à exploiter avec travail et application… Voilà, c'est cette partie-là de l'histoire que je préfère!

La relecture est bien aussi, car elle m'aide à remettre le texte en question, bien que mon regard de Le_Petit_Robertrelectrice soit beaucoup trop sévère. Et la correction, oh là là, ne nous lançons pas dans le sujet. Elle est nécessaire à tellement de multiples reprises, qu'elle finit par me dégoûter de mon propre texte (Bien sûr, en général, c'est la phase extrême et le moment auquel je décide de faire une pause!)… C'est, selon moi, au-delà de la fougue que l'écriture a pu engendrer, la partie mécanique et laborieuse de la tâche. Celle qui puise toute l'énergie, exige concentration et investissement, installe le doute, parfois la colère… Sans hypocrisie, ce n'est pas la partie que j'affectionne particulièrement. Même si je dois admettre que c'est la partie de laquelle on ressort bien plus grandi et perspicace. Après avoir donné en écrivant, on apprend beaucoup en retour (grammaire, faute de langage, vocabulaire, recherches, logiciel…) et on se couche moins bête, du coup.

ClavierLa saisie et la mise en page ont également un côté très technique (vous avez fini par comprendre que je ne suis pas trop Sciences et Techniques, eh non, j'ai eu un Bac mention Lettres et Philosophie!!!), qui contient son lot de labeur, mais il me semble qu'avec davantage de pratique, la mise en page puisse devenir un jeu… Je vous le dirai le moment venu…

C'est déjà bien que j'aie pu finir ces textes! Si je n'étais pas aussi paresseuse et distraite pour un oui ou pour un non…! Mais bon, tous mes professeurs du primaire l'écrivaient déjà dans tous les bulletins: "Laura est sérieuse et appliquée, hélas trop souvent dans la Lune. Cette rêverie tend à ralentir son travail et sa concentration, par moments. Devrait redescendre de temps en temps sur terre." Le pire, c'est que vingt ans plus tard, rien n'a changé!

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mardi 10 juillet 2007

Esprit Vagabond

J'ai rendez-vous chez les Français jeudi 19 et, si tout se passe bien, le lendemain je voyage avec visa apposé dans le passeport. Tout n'est pas gagné d'avance, mais il faut espérer que tout se passe au mieux… Les choses seraient tellement plus simples si ces foutues frontières n'existaient pas! Mais enfin, passons, les lois sont déjà là.

Je passe du coq à l'âne, mais enfin, quelle importance: j'ai encore pu faire une nuit de sommeil complète hier. Cela fait deux en une semaine! Un exploit, vu le nombre de semaines ou de mois (cela remonte à la mi-mars) où je n'aligne en moyenne que quatre heures de sommeil par nuit… Peut-être que les vacances me feront du bien… Sûrement, même. Mais je persiste à penser que les journées pourraient avoir davantage d'heures (personne n'a trouvé de fée pour exaucer mon souhait???)!

Ma_Future_FermeJe passe encore de l'âne au cochon (à ce rythme, je pourrai bientôt avoir ma ferme à moi, à force de m'embrouiller les idées!): il y a des jours, j'en ai vraiment marre du boulot. Avec l'envie de tout lâcher! Cela n'arrive pas souvent, mais ces derniers temps, il y a beaucoup trop de choses et de comportements autour de moi qui m'énervent… Et cela me donne envie de tout quitter et de repartir à zéro! L'avis d'un lecteur sorti des brumes me ferait du bien!

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dimanche 8 juillet 2007

Journées Trop Courtes?

24_Heures_ChronoJe continue à défendre ma théorie, comme quoi les journées sont trop courtes... Au lieu de 24, elles pourraient avoir 30 heures, par exemple. Ca me permettrait de faire nettement plus de choses.
Ce week-end est passé et je suis déçue, car je n'ai pas vraiment accompli tout ce dont j'avais envie. Je m'étais promis de me faire une santé lecture, de m'occuper des dernières corrections de mon essai, de regarder quelques épisodes de séries fétiches (24 heures chrono, tiens quelle coïncidence!), de ranger ma chambre qui ressemble depuis trois jours à la caverne d'Ali Baba, mettre le blog à jour, coucou aux copinautes...
Eh ben non. J'ai fait un peu de tout, mais je n'ai rien pu mener à terme (malgré la nuit blanche dernière!)... Je crois même que je n'ai rien fait, pour être honnête. Et là, nous sommes déjà dimanche soir et demain la semaine de boulot reprend. Il faudrait peut-être que j'aille me coucher...
Donc, si quelqu'un connaît une gentille fée capable d'exaucer quelques souhaits, de remonter un peu le temps ou de rallonger les journées d'un brin... Dites-lui que je voudrais bien des journées de 30 heures!!!

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vendredi 6 juillet 2007

Visa Schengen: On N'est Pas Arrivé!

Je rassemble mes dernières pièces pour le dépôt de demande de visa pour l'Ambassade de France. Vu le climat socio-politique actuel, on n'est jamais sûr de l'avoir. Il faut le dire, ils sont devenus très stricts. Incohérents. Et désagréables avec ça.

Heureusement que j'ai pu connaître et vivre de bons moments, pour la plupart, en France, pour ne pas m'imaginer que la France serait à l'image de son ambassade. Ce serait bien décevant! Je n'ai pas grandi et vécu qu'avec des Français de mauvaise humeur (pour ne pas employé le terme "mal…"), désagréables, méprisants, arrogants, carrés. J'ai également côtoyé des Français joyeux, souriants, ouverts d'esprit, respectueux, charmants. Heureusement, heureusement.

Mais imaginez pour ceux qui n'ont jamais mis les pieds en France. L'Ambassade et le Consulat sont les premières représentations et idées que l'on se fait du pays, le premier contact. Imaginez. Je parle de la France, parce que c'est là que je vais demander mon visa d'ici quelques jours pour visiter ma petite contrée toulousaine. C'est sûr que dans d'autres ambassades à Yaoundé l'accueil ne laissent que trop à désirer, mais enfin, il faudrait faire un effort pour traiter les gens avec respect. Même si on n'y fait pas dans l'assistance sociale, c'est important et c'est ce que l'on nous apprend à l'école (mais c'est vrai que tout le monde ne va pas à l'école)…

Tampon_AdministratifLe couple d'amis qui va m'héberger pendant mon séjour à Toulouse serait passé à la Préfecture avant-hier, pour s'enquérir des conditions d'obtention d'un certificat d'hébergement. Voilà la réponse de la Dame à la Préfecture, Service des Etrangers: "Alors là, appelez-la et dites-lui qu'elle a intérêt à reporter son voyage." Mes amis avec effroi: "Et pourquoi ça, chère Madame?" La Madame: "Parce que, cher Monsieur, le certificat ne sera pas prêt avant un mois.Vous savez avec tout ce monde qui arrive, on doit vraiment prendre nos précautions." Vive l'Administration et sa paperasse! Mes amis, hallucinant: "Très chère Madame, vous parlez de cette personne comme s'il s'agissait d'une immigrée. La jeune fille dont il est question était étudiante et a vécu sept ans à Toulouse, en toute légalité, jusqu'à l'année dernière. Elle a un CDI dans son pays d'origine et désire venir 15 jours en France pour les congés." La Chère Madame: "Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ou que cela change, très cher Monsieur. Ce n'est pas moi qui établis les lois. Désormais, que la personne ait fait un an ou dix ans avec titre de séjour légal sur le territoire, si elle quitte la France, lorsqu'elle demandera à revenir pour des congés même d'une journée, on ne le prendra pas en considération. Elle sera traitée comme tous ceux qui n'ont jamais mis les pieds en France." Oh, ce conte de fées...

Visa_SchengenBon d'accord, cette dame ne fait pas les lois. Et d'accord, nous avons tous les mêmes droits. N'empêche, c'est quand même un peu dégueulasse. En période de pensées négatives, je pourrais presque dire que cela équivaudrait à rayer 7 années de sa vie, on aura été là pour rien, quoi. Mais là je me contente de dire que l'on n'a pas à payer pour les erreurs des autres. Quand je suis arrivée en 1999, le pays n'était pas comme ça. On ne se méfiait pas des étrangers comme de la peste. Mais chaque Etat ses raisons?! Dans mon coeur il n'y aura jamais de frontières, les visas, passeports, nationalités restent pour moi de la pure paperasse, pas besoin d'eux pour se sentir chez soi quelque part!

Récapitulons: une ambassade ou un consulat ne sont pas toujours à l'image de leur pays (heureusement pour certains!). Par contre, j'affirme: certains fonctionnaires sont à l'image de celui qui les paient, l'Etat (image de moins en moins reluisantes dans certains coins...). Et croyez-moi, je suis fille de fonctionnaire...

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mercredi 4 juillet 2007

Fétiche Sain et Sauf

Ouf, bonne nouvelle: Fétiche est guéri et à nouveau opérationnel! J'ai eu la trouille, je vous le dis...
Nous sommes rentrés de chez le docteur ce soir, il paraît qu'il s'agissait d'un souci de ventilation ou un truc comme ça. A chaque fois qu'il exécutait une action exigeante (vidéo), il surchauffait et redémarrait d'un coup pour préserver et ne pas griller la carte-mère (si j'ai bien retenu la leçon technique!). Mais un jour ou l'autre, tout aurait sauté. Ah là là, vous le vivez ça?
Docteur et Aide-Soignant ont donc remédié au problème, en trouvant et en réparant le problème... Et ça va, cela ne m'a pas coûté trop cher. C'est vrai qu'en Europe, le coup de la main-d'oeuvre pour la réparation est souvent si hors de prix que les gens préfèrent acheter un nouvel ordi pendant les soldes! Heureusement pour moi, cette fois-ci, j'ai pu garder Fétiche. Une aubaine! Et un grand soulagement pour son administratrice...

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lundi 2 juillet 2007

Ordi Fétiche

Décidément, ces derniers temps, en termes de santé, on n'est pas très gâté chez les Kita Kejuo... Voici encore un membre de la famille que j'ai omis de vous présenter.

Ordi_FeticheLe malade de la semaine s'appelle Ordi Fétiche, mon fidèle PC depuis huit mois environ. Depuis quelques semaines et de plus en plus fréquemment, lorsque je suis en train de regarder une vidéo, série, film, tout ça, il redémarre en plein milieu, sans crier gare. Comme si quelqu'un avait éteint l'ordi d'un coup, par magie!
Pourtant, je fais ce que je peux pour prendre bien soin d'Ordi Fétiche, je ne sais pas pourquoi il se met à me jouer de tels tours! Un ami est venu le chercher à la maison pour l'emmener chez le docteur ce matin même et voir ce qui se passe exactement...
Imaginez la galère si Fétiche me lâche maintenant. Je suis en plein élan d'écriture; j'ai des idées plein la cervelle, des projets plein l'horizon. Il ne peut pas me faire ça?! Il sait que je compte sur lui pour m'assister dans de grandes entreprises...

Mais ne nous plaignons pas trop. La santé de Fétiche est plus importante, car c'est quand même lui qui travaille comme un dingue ces derniers temps... et je ne lui ai jamais demandé s'il était fatigué!
On va juste espérer que l'Ami et le docteur remettent Fétiche sur pied, qu'il puisse le guérir de son mal. Car un ordi qui redémarre pendant les applications, ce n'est pas bon signe, en général... Qui sait, ce qu'il peut avoir...

Croisons les doigts pour Fétiche!!!

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Expatriée Internationale (Fin)

C'est reparti pour un tour...

39- Vous avez des appareils avec différents types de prise, connaissez la différence entre 110 et 220 volts...
Quelques appareils avec différents types de prise, c'est vrai. Au Brésil on utilise 110 volts, en Europe occidentale et au Cameroun, c'est 220 volts, normalement...

40- Vous avez brûlé quelques appareils en apprenant...
Heureusement, non!

41- Vous vous sentez bizarre lorsque vous faites partie de la majorité ethnique.
Oui, selon les périodes, ça fait bizarre. Mais on s'y fait.

42- La pluie reste le plus beau son au monde.
Oui, surtout au fond de son lit!

43- Vous avez l'habitude qu'on vous remarque.
Oui, c'est assez gênant dans l'ensemble. En Europe, je suis plus bronzée que la moyenne, en Afrique, je suis bien plus claire que la moyenne. C'est assez déstabilisant pour se forger une identité, lorsque l'on se sent toujours regardée différemment.

44- Vous n'avez que des vêtements pour deux saisons: chaud et canicule.
Non, en ce moment dans le placard, j'ai: des vêtements pour la saison de pluie (températures fraîches), des vêtements pour la saison sèche (canicule), des vêtements pour l'automne et pour l'hiver dans ma valise (pour les séjours en France et en Allemagne les moments venus!).

45- Vous êtes réveillé en plein milieu de la nuit pour regarder le Superbowl sur le câble.
Sûrement pas. Il y a très peu de choses qui me tirent du lit en pleine nuit!

46- Vous êtes gâté.
Peut-être. Pas tant que ça, mais je suis heureuse avec ce que j'ai eu et ce que j'ai.

47- Et vous le savez.
Je m'efforce d'en être consciente!

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dimanche 1 juillet 2007

Vive le Retour Maternel (et le Contenu de ses Valises!)

Maman est rentrée! Quel bonheur! J'en ai même retrouvé ma santé, moi qui étais malade depuis quelques temps. Eh oui, le médecin de famille a décelé une tension un peu basse la semaine dernière et a trouvé que je dormais trop peu (ah bon, quelle nouvelle?!)...
Maman est revenue en bonne santé et très bien portante elle aussi, comme quoi le séjour lui aura fait un bien fou malgré les évènements! Et ouf, elle a bien repris les rênes ici à la maison... Ses valises aussi sont arrivées, ce n'est pas un détail!

Chocolat_pour_DiabetochesAvec sa meilleure amie à Rio, elles ont fouiné partout pour me dégoter mes grands péchés mignons, chocolat et autres gâteries pour diabétiques, plein les valises: vive le régal! J'ai tout de suite pensé à Copinaute Mamounette (je ne sais pas si elle aime le chocolat?!), en tout cas, si elle en veut, je lui en rapporte volontiers, je suis  en France dans trois semaines...
Quel bonheur, des fois je donnerais tout pour retomber en enfance!!! Et puis d'abord, qui a inventé cette règle stupide, comme quoi le chocolat ne serait que pour les enfants? Je vais me gêner!

Voilà de quoi conforter Compagnon, qui ne ronchonnera pas, je l'espère, le temps de la dégustation...
Ah là là, le temps de la soirée d'hier et de la journée d'aujourd'hui, j'ai retrouvé une super pêche, incroyable. Je vais me replonger avec joie dans mes écrits...
Au fait, je fête mes deux mois de blog... Merci mes copinautes, de me lire et de me soutenir quelles que soient les circonstances! Bisous à vous!

Gaterie_Diabetoches

samedi 30 juin 2007

Retour de la maman Prodige!

Aeroport_Yaounde_NsimalenChouette, Maman rentre tout à l'heure de Rio de Janeiro, via Roissy! Qui aurait cru qu'elle m'aurait autant manqué... Du coup, j'ai retrouvé une pêche d'enfer! Je n'y peux rien, si j'aime autant ma famille...
Davantage de nouvelles lorsque nous serons de retour de l'aéroport Yaoundé Nsimalen avec la Maman Carioca!
Une petite photo s'imposait, pour vous présenter ma génitrice, même si elle est un peu bizarre (je parle de la photo, bien sûr)... Mais depuis le temps vous avez compris que je ne suis pas une experte en photographie!

vendredi 29 juin 2007

Expatriée Internationale (2ème Partie)

Allez, on poursuit avec les aventures de l'éternelle expat'!

21- Vous pensez que VISA c'est l'étiquette dans votre passeport et pas une carte en plastique que vous avez dans votre porte-feuille.
Le visa est la porte d'entrée à un pays, et j'y lie immédiatement l'idée d'un consulat. Il s'agit d'un auto-collant à apposer sur le passeport.

22- Votre appartement semble être un musée avec toutes les choses "exotiques" que vous avez.
La maison de mes parents a de tous temps ressemblé à un musée, avec des choses des quatre coins du globe!
Mon appartement rassemble plutôt mes écrits divers, les livres que j'ai achetés à telle ou telle occasion dans telle ville... C'est une occasion pour moi de matérialiser mes souvenirs.

23- Vous ne mangerez pas du riz Uncle Ben's parce qu'il ne colle pas.
Je mange rarement du riz de marque. J'ai dû manger du Uncle Ben's chez des amis sans m'en rendre compte. En passant, je n'aime pas trop le riz qui colle! D'ailleurs, je ne suis plus trop fan de riz (sauf de celui de ma mère!), cela me rappelle trop certaines périodes vaches maigres en tant qu'étudiante!

24- Moitié de vos appels téléphoniques sont incompréhensibles pour ceux qui vous entourent.
Oui. Quand je parle à mes amis en Allemagne, ma mère ne comprend pas, elle n'a jamais voulu apprendre la langue sur place! Quand je parle avec le Brésil ou avec ma mère, personne ici au Cameroun ne comprend (le portugais n'est pas une langue enseignée ici), même lorsque je parle anglais, certains ici à Yaoundé ne comprennent pas (pourtant, nous sommes censés être un pays bilingue?!).

25- Vous connaissez la géographie du monde mais ne connaissez pas celle de votre propre pays.
La honte, c'est le moins qu'on puisse dire. Je connais assez bien la géographie de l'Allemagne (à la base et aussi par la fac), les départements français presque mieux que certains de mes amis français, le Brésil assez bien (par les cartes à la maison et la fac), et pourtant je suis nulle en géographie du Cameroun (pas vraiment étudiée)! Je me dis toujours qu'il faudrait que je m'y mette sérieusement... Bonnes résolutions en suspens...

26- Vous avez des meilleurs amis dans 5 différents pays.
Partout, sauf en Asie, pour le moment, et en Océanie.

27- Vous êtes allé à l'école avec quelqu'un qui a été en prison ou pris avec de l'hashish.
Pas que je sache, mais c'est bien possible.

28- Vous demandez à votre colocataire quand est-ce que la femme de ménage passe.
Je n'ai pas de colocataire... Notre femme de ménage vient tous les matins... Mais je ne vois pas trop la place de cette question...

29- Il y a la police à l'extérieur de l'école.
Je n'ai jamais vécu cela, même pas à la fac du Mirail (ouf!)

30- Parce que votre école était internationale, et parce que les expats voyageaient tout le temps, la page de vos amis Facebook a plusieurs universités.
Je ne conais pas Facebook (d'ailleurs, qu'est-ce que c'est?). Mais oui, j'ai grandi et ai fréquenté pas mal d'enfants de mon milieu (fils de diplomates et d'expatriés en général).

31- Les Etats-Unis sont un pays étranger.
Pour moi, en tout cas. D'abord, parce que, même en m'y efforçant, je ne comprends pas trop leur façon de voir les choses, et deuxièmement parce que je n'y ai jamais mis les pieds (pourtant j'ai une très bonne amie sur place!). Et à vrai dire, plus je m'en tiendrai loin et mieux je m'en porterai! Désolée, il y a quelques rancoeurs qui sont difficiles à digérer!

32- Les locaux disent "oh, j'ai connu un Américain avant..." et vous demandent si vous l'avez connu aussi.
Oui, il est déjà arrivé, avec d'autres nationalités, que je connaisse des personnes que d'autres ont connu, surtout dans les petites communautés (exemple, certains Français, Brésiliens, Suisses, Allemands à Yaoundé...). Mais on me pose souvent la question!

33- Vous n'êtes pas surprise quand vous connaissez.
Pas pour un sou, le monde n'est-il pas petit pour ceux qui traversent les frontières?

34- Vous savez quel est le réel goût du café.
Je n'en bois pas souvent et lorsque c'est le cas, c'est pour rester fortement éveillée, c'est plus par nécessité que par goût: mon organisme ne supporte pas beaucoup le café, je deviens trop speed! Pour les spécialistes, il faudra demander à ma mère (une vraie brésilienne!)... Mais par contre, je suis une spécialiste du thé!

35- Vous aimez tout, du Reggae au rap japonais.
Le rap japonais? Ca alors, il faudrait que je découvre ça! Je ne suis pas fan de reggae.
Mais pour le reste, je confirme; à force de ôtoyer des cultures différentes, j'ai également élargi ma culture et mes goûts musicaux: la MPB (Musique Populaire Brésilienne, de par mon enfance), la musique afro-américaine en général, telle que la Soul et le R'N'B (que ma mère nous a transmis), le Rap, la Pop et Variétés Internationales (Coldplay, U2, Sting, Madonna et bien d'autres), le Rock Alternatif (Nirvana, pour les années ados et jusqu'aujourd'hui), quelques sons de Techno lors de mon pan de vie en Allemagne, les incontournables Beatles que j'admire franchement et le Blues (Miles Davis), tout récemment. Et j'en oublie...
Bien sûr, je promets d'essayer le rap japonais tout prochainement!

36- Vous grimacez lorsque quelqu'un prononce mal un mot étranger.
Oui, c'est vrai, je n'y peux rien. On devrait tous faire un effort.

37- Vous savez comment faire vos valises.
Pas du tout, c'est bien ça le comble! Je m'y prends souvent tard, même lorsque le voyage est prévu depuis des semaines et je n'ai jamais été la reine du pliage. Mon entourage, amis ou parents, s'exaspère si souvent, que généralement il refait la valise derrière moi, histoire que tout y rentre!

38- Avoir 15 personnes dans la voiture vous semble normal.
Non, je suis désolée, mais là il ne faudrait pas exagérer. 6 personnes sont suffisantes.

C'était la deuxième partie. Rendez-vous au prochain épisode!!!

Posté par Laura Maya à 21:09 - Citoyenne du Monde & Globe-Trotter - Commentaires [3] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

jeudi 28 juin 2007

Expatriée Internationale (1ère Partie)

J'ai déniché un article très intéressant sur le blog d'une très bonne copinaute globe-trottter. Je me suis permise de reprendre la version originale "Vous êtes expat' lorsque...", pour la transformer en "Vous êtes expat' internationale lorsque...". C'est parti.

Nos_Amies_les_ValisesVous êtes expat' internationale lorsque...

(@Loïc Bruyère)

1- Vous avez commencé à voyager avant de savoir marcher.
Effectivement. J'avais 6 mois et c'était le trajet Yaoundé - Rio de Janeiro, pour faire la connaissance de ma famille maternelle.

2- Vous ne pouvez pas répondre à la question "d'où êtes-vous?" (Et quand vous pouvez, votre explication est si confuse qu'on pense que vous êtes très gâté).
Je sais que mes origines se trouvent au Cameroun (mais c'est compliqué quand même, car je suis née à Yaoundé, capitale francophone, dans le Centre, alors que mon père venait de Budam, dans le Sud-Ouest anglophone) et à Rio de Janeiro, ville natale de ma mère et d'au moins trois générations antérieures! Mais j'ai une part de chez-moi en Allemagne et en France, également, pour y avoir laissé des plumes... Les gens sont perdus lorsque je me lance dans des explications!

3- Vous avez un passeport, mais pas de permis de conduire.
J'ai plus trimballé un passeport qu'une carte nationale d'identité jusqu'à présent. Et le passeport était pour moi plus synonyme d'identité que de document de voyage!
Je n'ai pas encore de permis de conduire, cela n'a jamais vraiment été une priorité, car j'ai toujours vécu en centre-ville. Et je ne suis jamais restée assez longtemps quelque part, pour avoir suffisamment envie d'investir dans quoi que ce soit.

4- Vous regardez National Geographic et reconnaissez quelqu'un.
Je ne regarde jamais National Geographic.

5- Vous rencontrez toujours quelqu'un de connu à l'aéroport.
Non, pas jusqu'à présent. Mais j'ai déjà rencontré le fameux footballeur camerounais Roger Milla dans mon lieu de travail!

6- Vous avez une carte avec les fuseaux horaires à côté du téléphone, ou alors mémorisé.
J'ai en  mémoire les fuseaux horaires qui me concernent. Et je réfléchis toujours à l'heure qu'il est dans le pays que je veux appeler, avant de composer le numéro. Pour les autres destinations, je regarde dans mon agenda!

7- Dans l'histoire de votre vie, vous utilisez la phrase "et puis nous sommes allés à..." cinq fois.
Je prononce les mots "Brésil", "Allemagne", "France", "Cameroun" au quotidien. Car j'ai un pan de vie dans chacun de ces pays. Je ne m'en aperçois même plus et mon entourage est déjà habitué.

8- Vous vous connaissez en qualité des compagnies aériennes.
Oui, je maîtrise pas mal de compagnies, pour en avoir pris une dizaine déjà! Je peux décrire minutieusement les qualités comme les défauts des unes et des autres... et dire quelles sont celles que je ne reprendrai plus!

9- National Geographic ou tout autre chaîne de voyages vous font nostalgique.
Je ne regarde presque jamais National Geographic. Mais quand c'est le cas, oui la nostalgie apparaît, surtout si je connais le pays ou si celui-ci me fait rêver... Et comme la nostalgie fait déjà assez partie de mon quotidien, on va dire que j'évite.

10- Vous lisez la page internationale avant de lire des bandes dessinées des journaux.
Oui, à tous les coups. Je ne lis pas beaucoup les journaux quotidiens, je préfère le journal télévisé. Sinon, de temps en temps le Time et le Monde Diplomatique; et bien sûr, je privilégie l'actualité internationale. Les BD, je ne les lis plus vraiment, même si je retournerais bien en enfance avec "Tom-Tom et Nana"!

11- Vous rentrez chez vous pour les vacances.
Mais c'est où chez moi???

12- Vous ne savez pas où se trouve votre "maison".
Je garde espoir, un jour je trouverai ma maison!

13- Vous triez vos amis par continent.
Oui, je suis bien obligée, puisqu'ils sont tous éparpillés. Comment je vais faire le jour de mon mariage?!

14- Quelqu'un donne le nom d'une équipe et vous avez le mauvais sport.
Oui, je ne suis pas très calée en sport... Sauf pendant la Coupe du Monde, où je révise bien mes cours!

15- Vous savez qu'il n'il y a pas de "langue internationale".
Selon moi, toutes les langues sont internationales!

16- Vous vous rendez compte que c'est réellement un monde petit.
A tous les coups. J'ai déjà recroisé tellement de personnes que je n'étais pas censée revoir de sitôt (ou sinon jamais), question distance... Le monde est très petit pour ceux qui traversent les frontières.

17- Vous regardez un film dans un pays étranger et vous comprenez ce que les locaux disent réellement.
Très souvent. Les films en V.O. sont bien meilleurs et au moins je ne suis pas déçue par la traduction!

19- Vos souvenirs de lycée incluent ces jours où le lycée était fermé dû aux manifestations, menaces de bombes, etc...
Au lycée, je n'ai jamais eu de problèmes, c'était toujours des lycées français à l'étranger... Mais c'est à la fac que j'ai connu le mot "grève" et où mieux valait ne pas contredire ou se mettre en chemin des étudiants grévistes (au Mirail, les étudiants ont le sang chaud, sujet de mon prochain essai!).

20- Vous avez un nom dans au moins deux langues et pas les mêmes.
Oui, ma mère a choisi Laura en portugais, qui se dit comme tel aussi en français, en allemand, en anglais et toutes les autres langues latines! Maya, mon deuxième prénom, n'est pas dû à l'abeille, comme le pensaient tous mes camarades de classe, mais à la civilisation péruvienne des Mayas, que mon père a étudié et adoré! C'est aussi un prénom que l'on retrouve dans diverses langues.
Kita Kejuo est le patronyme familial. Kejuo est le nom de toutes les générations et ancêtres du côté du village du Sud-Ouest paternel... ainsi, si vous en croisez un, sachez que nous sommes forcément parents. Kita Kejuo est celui de mon père et de sa descendance uniquement (ma soeur, mon frère et moi, pour l'instant!).

C'était la première partie, maintenant on va prendre la douche et se reposer les mains!

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mardi 26 juin 2007

Départ de Grisette: Bon Débarras

Je pense que l'on ne présente plus notre récente colocataire - ou devrais-je dire squatteuse, car elle n'a pas été invitée et ne paie pas le loyer! -, Grisette, une petite souris s'étant mystérieusement introduite dans la maison et logeant principalement dans ma chambre.

GrisettePour des raisons d'hygiène, Grisette causait pas mal de dégâts et m'en a fait perdre le sommeil pendant près de quatre semaines (et en plus j'ai toujours eu en horreur les rongeurs)… aucune mesure d'élimination n'a marché. Pourtant, nous avons tout essayé.

Mais mon frère Karl se serait chargé de son cas hier matin. Il devait organiser une fête avec des amis et en délogeant les meubles, son copain et lui ont démasqué sa cachette. Je pense aussi qu'en voyant tout le remue-ménage, elle a pris peur et a voulu se faufiler vers un autre coin de l'appart'. Hélas pour elle! Les deux garçons ne l'ont pas loupée. Après m'avoir entendue longtemps me plaindre, m'exaspérer et piquer des crises de colère à cause de cette satanée Grisette, on va dire qu'ils comptaient dès lors lui faire sa fête dès qu'ils mettraient la main sur elle.

Ils ont réussi à l'attraper, et je préfère ne pas imaginer ce qu'ils ont pu en faire (d'ailleurs, je n'ai pas voulu entendre les détails, l'essentiel étant qu'elle ait quitté les lieux!)… Maintenant il va falloir nettoyer à fond, désinfecter l'appart', mais au moins, on aura désormais la paix. Tant que Grisette ne ramène pas de copines ou qu'elle n'ait pas laissé de gosses à la maison…!

P.S.: Elle a l'air gentille et mimi comme ça, mais méfiez-vous, c'était une vraie peste qui faisait ses besoins où cela lui chantait, rongeait nos meubles, nos livres et d'autres effets personnels!

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dimanche 24 juin 2007

Compagnon Diabète, Noces de Cristal (15 ans)

Noces_de_Cristal__Laura_et_CompagnonIl paraît que nous sommes le 24 juin. Eh bien, il y a 15 ans tout juste, en 1992, j'ai été hospitalisée et ai fait la connaissance de Diabète, qui est devenu, comme vous le savez, mon fidèle compagnon (même si je le trompe souvent et qu'il m'en veut terriblement pour ça). Autant se faire une raison, il est là et nous devons cohabiter, tant bien que mal...
N'empêche, les noces de cristal, ce sont quand même 15 ans. C'est une éternité! Est-ce que cela doit se fêter?

Probablement en me raisonnant pour mieux prendre soin de Compagnon par la suite... Ca n'a jamais été une affaire aisée. Mais tout le problème est d'y mettre assez de soi. S'investir n'est jamais évident.

 

Banana_SplitP.S.: Voyez-vous cela, j'ai quand même fini par les fêter, ces noces de cristal... avec un bon Banana Split! Vive le diabète!
Allez, Compagnon m'a bien accordé cette exception. 15 ans, ce n'est pas rien!

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Epuisement

Je suis épuisée, fatiguée. Je manque cruellement de sommeil depuis des semaines, d'énergie en général (sauf quand j'ai l'occasion de me concentrer sur mes écrits!). Et le fait que ma mère m'ait confiée la garde du garnement de mon frère n'arrange pas la situation, vu que celui-ci me rend la tâche et la vie davantage plus difficile. Je ne comprends pas que l'on puisse s'évertuer à cause encore plus de soucis à quelqu'un dont l'état et la santé sont déjà fragiles et instables... Enfin, je n'ai pas envie de chercher le pourquoi du comment.
Maman rentre dans une semaine et qu'elle reprenne donc les rennes. J'ai besoin de repos et je ne sais pas si je tiendrais jusqu'au 20 juillet, départ en congés...

Je ne me sens même plus chez à moi, ni à l'aise dans mon propre appartement, mon frère s'obstine à faire ce qui lui chante et à prendre le dessus à la moindre occasion... Allez-y, faites des gosses (est-ce que j'ai toujours envie d'en avoir à ce rythme-là?!)! Et je n'ai pas la force d'élever un gamin de bientôt 15 ans...

J'ai vraiment besoin de changer de cadre, avant de péter un fusible.

En passant, Grisette est toujours là et nous nargue de son air supérieur...

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vendredi 22 juin 2007

Secret Story: Cela ne Vous Rappelle Rien?

Heu...
Pour ceux qui ne sont pas au courant, je regarde un peu tout et n'importe quoi à la télé (même avec les pires émissions, on en apprend toujours!), même si j'ai quelque peu freiné avec la télé ces derniers temps...
Et le concept de télé-réalité m'a longtemps intriguée, parce que, beaucoup le critiquent (même moi) mais finissent par se faire prendre au jeu. Bref, on développera plus tard.

Il paraît donc que TF1 nous sert un nouveau concept: Secret Story. Drôle, je n'avais pas trop fait attention au titre, mais avec le début de l'émission qui approche, impossible de rater les bandes-annonces là-dessus sur TF1 (la chaîne que je regarde en grande partie).
Secret Story. Déjà, le titre a un super air de déjà-vu: bien sûr, je pense à Loft Story en 2001 sur M6. Mais on a un peu tous constaté que les deux chaînes mentionnées s'acharnent dans la concurrence, elles ne s'en cachent pas d'ailleurs. Mais laissons cela à leurs règlements de compte...

Donc là, je vais faire un tour du côté du site pour voir de quoi ça parle et là, c'est le choc, souffle coupé!

Secret_StoryLa première chose que je me dis: il ne faut pas abuser. Ce logo me rappelle quelque chose de familier.
Pour être sûre que je ne suis pas victime d'une hallucination, je vais quand même vérifier avant de dire des bêtises. Peut-être qu'avec les années, ma mémoire me joue des tours!

Loft_Story

Je n'ai pas halluciné. Il fallait vraiment oser. Ils auraient tout de même pu faire un effort pour dénicher un nouveau logo?! Je ne pensais pas que TF1 défierait autant M6... Mais après tout, qu'est-ce qui est encore susceptible de nous étonner dans le monde des médias...

Ah là là, le monde d'aujourd'hui...

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jeudi 21 juin 2007

Bonne Fête de la Musique!

Fete_de_la_Musique_2007C'est bien la journée où l'on peut tout oser en musique! Alors, profitez-en... Ici, à Yaoundé, je ne pense pas que cela soit la même ambiance (on verra ce soir!), mais sans importance, moi je la fête haut le coeur!
Car, s'il n'y avait pas la musique pour nous sauver de temps à autre... pour nous égayer au quotidien... Nous plonger dans tels ou tels bons souvenirs... nous identifier... nous retrouver... Notre quotidien ne serait-il pas un peu terne?

Alors, je suis d'avis que l'on doit beaucoup à la musique. Rendons-lui hommage, chacun à notre manière!

"La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée." [PLATON]
Extrait du poème La Musique

"[...] Nous sommes sortis voir un peu le spectacle. C’est une ambiance très sympa à Toulouse. Ça permet de voir les gens plus euphoriques que d’habitude. On a fait le centre ville à pied. C’est vrai que tous les 21 juin, à partir d’une certaine heure, il n’est plus question que les bus ou les voitures circulent. C’est plutôt la loi des piétons. Techno, Dance, Rock, Pop, Rap, Samba, Salsa, musique africaine, variétés…" [Laura KITA KEJUO]
Extrait du roman Choc Temporel

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mercredi 20 juin 2007

Sauvée Par La Plume

Tiens donc… Il me semble encore entendre la voix de certaines connaissances qui affirmaient que le fait d'écrire sur tout et sur rien ne pouvait qu'être la source d'un ennui profond chez l'Homme. Bon, on n'y peut rien si ces personnes-là ne connaissent pas la définition du mot passion. Passons.

Je repense à ces épisodes-là, parce qu'hier après-midi, j'étais au bureau et que j'avais la tâche de surveiller des techniciens qui traficotaient notre standard téléphonique. Pendant près d'une vingtaine de minutes, pendant que les observais, j'ai laissé (selon mon habitude) mon esprit vagabonder. Je me refusais depuis quelques temps cela, parce qu'au vu des derniers évènements, je me laisse facilement aller à la déprime et à une angoisse très poignantes. Je me suis mise à observer les murs qui m'entouraient et d'un coup (allez savoir), une pensée-éclair envers mon ancienne université m'a traversé l'esprit. Un mélange de nostalgie et de rancune envers ces bâtiments qui ont abrité toute ma vie estudiantine.
Stylo_PlumeJ'ai saisi du papier et un stylo aux alentours et hop, c'était parti pour la gribouille. Je sentais que je DEVAIS écrire quelque chose là-dessus et que si je le remettais à plus tard, l'élan ne serait probablement plus le même. Donc, malgré mes principes - ne jamais travailler sur deux écrits en même temps -, j'ai couru pour rattraper toutes les idées, qui s'enchaînaient pêle-mêle.

De fait, les étudiants se fichent pas mal de leur université, une fois qu'ils en sont partis. Ce n'est plus qu'une institution appartenant désormais à d'autres générations, que l'on jette aux oubliettes. Mais l'anecdote sur l'Université de Toulouse II en vaut le coup, en tout cas à mes yeux. Rien de plus fabuleux que de se faire plaisir en écrivant une histoire!
Cet engouement m'a même ôté toute idée noire et angoisse, auxquelles j'étais sujette jusqu'à hier. Il m'a redonné une telle énergie, cette inpression d'avoir quelque chose à accomplir; quelque chose d'assez motivant et revigorant pour m'accorder la pêche de si bon matin!
Alors, je ne sais pas combien de temps cela va durer, mais peu importe. Je suis enthousiasmée par le fait que l'écriture puisse encore exercer sur moi une telle poussée d'adrénaline… qui ne constitue rien d'autre qu'un pas vers la guérison du coeur…

Oui, vous avez bien lu, il y a bien quelqu'un d'assez fou (mais les auteurs n'ont-ils pas tous un grain de folie?!) pour relater sa relation de Je-t'Aime-Moi-Non-Plus avec son ancienne université. Il fallait oser!

Posté par Laura Maya à 14:48 - Ecriture - Commentaires [6] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

lundi 18 juin 2007

Toulouse, Ma Ville Rose Adoptive

Claude Nougaro a chanté...

Toulouse

Canal_du_MidiQu'il est loin mon pays, qu'il est loin
Parfois au fond de moi se raniment
L'eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes

O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse

Je reprends l'avenue vers l'école
Mon cartable est bourré de coups de poing
Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne

O mon païs, ô Toulouse

Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillone jusque dans tes violettes
Violette_de_Toulouse

On se traite de con à peine qu'on se traite
Il y a de l'orage dans l'air et pourtant

Eglise_Saint_SerninL'église St-Sernin illumine le soir
D'une fleur de corail que le soleil arrose
Une fleur de corail que le soleil arrose

C'est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir
C'est peut-être pour ça qu'on te dit Ville Rose

Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Brique_rose_toulousaine

Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l'Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ?

Place_du_Capitole__de_nuit_Voici le Capitole, j'y arrête mes pas
Les tenors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J'entends encore l'écho de la voix de papa
C'était en ce temps-là mon seul chanteur de blues

Aujourd'hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions sont plus beaux
Inauguration_A380_Place_du_Capitole
Si l'un me ramène sur cette ville
Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles

O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse

Claude Nougaro

Ah, ma Ville Rose, que de choses à te raconter et qu'est-ce que tu me manques...

lundi 18 juin 2007

Encore une Lumière Qui s'est Eteinte

Eh oui, des fois on se demande vraiment... Pourquoi. Ma Grand-Mère maternelle est décédée samedi après-midi.

Il est vrai que nous nous y attendions déjà, parce qu'elle souffrait d'un cancer généralisé depuis quelques temps. Heureusement que Maman a pu encore la voir lucide, profiter d'elle en étant à ses côtés avant qu'elle ne s'en aille... Mais tout de même. Malgré ses 84 ans, c'était une femme solide et vaillante. C'est l'image en tout cas que je garderai d'elle.

V_v__e_LauraDepuis ma naissance, je n'ai jamais vraiment vécu auprès d'elle. Mais petite, il n'y a pas un de mes anniversaires ou de fêtes de Noël où elle n'ait été présente!
J'ai retrouvé cette photo de Vóvó (Mamie en portugais), je devais avoir sept ou huit ans dessus...

Jusqu'à présent, ça reste un mystère, je ne comprends pas que les êtres chers s'en aillent au moment où l'on a le plus besoin d'eux?! Qu'est-ce qui ne tourne pas rond?
La maigre, très maigre consolation est qu'elle fasse partie désormais du réseau de mes anges gardiens. Je pense que nos ancêtres veillent sur nous (pourtant je ne suis pas croyante...). Elle veille sur ses enfants et ses petits-enfants qu'elle a toujours chéris.
Je suis vraiment contente d'avoir pu récupérer cette photo. Ca me fait un super souvenir d'elle, entre autres.

"Que serait la lumière sans les êtres qui la  perçoivent?" [Philippe MONTILLIER]
Rencontres

dimanche 17 juin 2007

Le Monde de Sauterelle

Je vous ai dit que je vous reparlerai de Sauterelle pendant son passage à Yaoundé (qui s'achève demain, hélas!)...
Sauterelle est ma cadette de cinq ans et, tel que son surnom l'indique, a une vie bien remplie, plein de rebondissements! Comme elle ne fait que gambader, j'ai un peu de mal à suivre ses mouvements et rester auprès d'elle, lorsqu'elle se manifeste...

Mais ce week-end, c'était différent! Nous avons pu davantage profiter l'une de l'autre, sortir un peu, se changer les idées. Mon état de blues et de spleen de ces dernières semaines s'est vite envolé dans la nature...

Voici Sauterelle, à l'âge de deux ans, à Brasilia, dans le jardin de notre maison de l'époque:

06_04_07_1309Comme vous pouvez le constater, Sauterelle posait et était déjà une petite star! C'était aussi une vrai peste aussi, qui nous en faisait voir de toutes les couleurs... Mais que j'adorais quand même!

Sauterelle a toujours été le petit rayon de soleil de la maison, toujours souriante et débordante d'énergie. D'ailleurs, ce week-end, c'est un peu elle qui m'a ramenée à la vie...

Voici une version plus récente de Sauterelle ce week-end (elle va me tuer quand elle saura que j'ai publié cette photo!!!):

16_06_07_2147Elle n'a pas perdu son petit air espiègle. Pourvu qu'elle reste toujours comme ça.

C'est sûr, nous avons toujours été comme chien et chat dans l'enfance (cela perdure encore, selon les périodes), car nous avons des caractères diamétralement opposés... Mais avec le temps qui passe et la distance (j'ai vécu 7 ans à Toulouse dernièrement, et elle vient de trouver un CDD dans un pays voisin), nous nous sommes un peu assagies. Heureusement, non? En fait, je ne lui dis jamais assez que je l'aime: pourtant, je l'adore, elle est ma petite béquille et une des raisons pour lesquelles je me lève tous les matins! Tout comme le reste de ma petite famille aussi. Je consacrerai un article à chacun d'eux par la suite...

"Nous ne discutons pas la famille. Quand la famille se défait, la maison tombe en ruine."
[Antonio de OLIVEIRA SALAZAR] Extrait de Principes d'Action

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jeudi 14 juin 2007

Une Sauterelle qui Courait dans l'Herbe

Je voulais juste vous présenter un nouveau membre de la famille: Sauterelle, ma soeur. En fait, elle s'appelle Diana, mais je la surnomme Sauterelle depuis longtemps, parce que petite, elle n'arrêtait pas de sautiller et de gambader partout. Ca n'a pas changé d'ailleurs!

sauterelleElle est à Yaoundé pour quelques jours. Ma cadette bosse en ce moment pour quelques mois au Gabon (comme vous pouvez le constater, on est vraiment dispatchés dans tous les coins du monde!!!).

Des photos et commentaires demain, pour de plus amples présentations. Mais je suis tellement contente qu'elle soit là, que je tenais à tout prix à lui dédicacer un petit passage sur le blog!

Allez, à défaut de me remettre à travailler mes écrits, je vais me glisser sous la couette, pour récupérer un peu de sommeil... dont je manque cruellement depuis quelques semaines.

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mercredi 13 juin 2007

L'Univers des Livres

Cher(e)s Copinautes,

livresJe viens de créer une rubrique: Mon Refuge, Ma Bibliothèque! Passez dire bonjour de temps en temps et n'hésitez pas à commenter ou à me recommander des bouquins! Je vous embrasse...

P.S.: Karl m'a gentiment proposé (on a fait des progrès depuis la médiation!), avec un de ses copains qui dort à la maison ces derniers temps, de partir à la chasse de Grisette avec pertes et fracas . Ce qui est une très bonne initiative, comme cela je pourrai retrouver ma chambre, que Grisette squatte sans vergogne depuis trois semaines! Non mais...

L'après-midi était lugubre par ici. Je suis contente d'avoir pu écrire ces quelques lignes, je me sens beaucoup mieux!

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mardi 12 juin 2007

L'Heure de la Médiation et de la Conciliation

Hier soir, c'était la soirée Grand Evènement chez les Kita Kejuo. En effet, un très bon ami de la famille, E., est venu pour essayer de comprendre ce qui se passait (heureusement qu'un tiers a bien voulu s'en mêler!) entre Grande Soeur Hystérique et Petit Frère Gueulard. Il nous a donc sommé de nous asseoir et de procéder à une véritable petite réunion familiale.

Cette réunion a plutôt très mal démarré, avec des éclats et insultes, attaques personnelles, etc. Au vu des proportions, c'était perdu d'avance.

Mais grâce à notre Médiateur, qui nous a octroyé tour à tour la parole, on a pu arriver à déceler ce qui n'allait pas en grande partie, ainsi que l'origine de certaines blessures. Ainsi, Karl a l'impression que je ne me confie jamais à lui quand j'ai mes soucis et que je ne l'aime pas. Idem pour moi. Il est vrai que l'on ne se confie jamais. Mais pourtant on s'aime. L'accumulation de certaines contrariétés du quotidien font que l'on dissimule les rancoeurs sans pouvoir les élucider, vu que l'on n'établit aucun dialogue. Cette accumulation conduit à l'aggressivité du côté de Karl et au manque de patience de mon côté.

La Médiation aura duré deux bonnes heures. Mais on sera parvenu à trouver un terrain d'entente (ouf, je vous dis, c'était pas gagné!): je fais des efforts pour m'adoucir et lui, en fait également pour ne pas me manquer de respect et pour être franc avec moi si quelque chose dans mon comportement lui déplaît particulièrement...

Poign_e_de_Mains

On va essayer... C'est comme si ça ne nous coûtait rien...

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lundi 11 juin 2007

Comment Prendre son Foutu Mal en Patience: Soyons Zen!

Puisque je n'ai pas d'autre choix en attendant (à moins de balancer mon frère par-dessus le balcon ou de moi-même m'y précipiter)... en attendant le retour de ma mère, bien entendu, je devrais peut-être prendre mon mal en patience. Je ne vous raconte pas à quel point cette expression m'insupporte... car il n'y a rien de pire que d'enrager et de devoir se calmer!

Le pire, c'est qu'il ne me suffit pas de me calmer. Je suis si meurtrie et si humiliée que je ne vois pas trop vers quoi ou qui me tourner...

L'écriture, la lecture et l'initiation au bouddhisme devrait suffir pour aujourd'hui. Les cours d'aérobic reprennent mercredi pour moi après quatre mois d'interruption (ça va être dur, je suis déjà rouillée de partout). En parler ne semble pas une porte de sortie, vu que tout le monde pense que j'en rajoute et met cela sur le compte de la paranoïa... alors peut-être qu'en m'enfermant dans ma bulle, sans tenir compte du monde extérieur - ce que je fais depuis vingt ans déjà - , je trouverai un semblant de ressource. Du moins pour les 24 heures ou au plus 48 heures prochaines... Il faudra mettre une autre stratégie en place par la suite!

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dimanche 10 juin 2007

Loin du Vandalisme, Bouclons nos Valises...

Je vais m'en aller. Je sais que cela fait déjà un an que je radote la même histoire, mais là, je n'en peux plus, mes nerfs sont à plat. Depuis mon retour de Toulouse (janvier 2006), j'ai à affronter au quotidien, à quelques jours de répit près, le manque de respect, de considération de mon frère qui, tenez-vous bien, n'a que 14 ans. Je vous passerai les détails qui sont assez humiliants, mais quoi qu'il arrive, je n'en peux plus.

Il a un rapport avec l'argent qui fait froid dans le dos... l'argent destiné à des dépenses précises est constamment entamé, détourné. Des courses que l'on fait le samedi, censées tenir jusqu'au samedi suivant, il ne reste plus rien le mardi soir ou mercredi matin, car ses amis et lui profitent de mon absence pour se servir sans la moindre gêne. C'est limite si en rentrant du bureau le soir, je retrouve encore de quoi manger dans la casserole!

Bien sûr, en le questionnant, ce n'est jamais lui. Ce n'est personne, quoi. Ce n'est jamais de sa faute, il n'a jamais rien avoir là-dedans. Donc en plus de mal se comporter, il me prend ouvertement pour une conne. C'est moi qui déraille, forcément.

Ma mère est déjà tellement dépassée par les évènements que je ne vois pas ce qu'elle pourrait encore faire... et moi je suis fatiguée, ce n'est pas à moi de l'élever, je ne peux pas non plus passer mon temps à faire le gendarme à longueur de journée, surtout après un deuil + la santé de Grand-Mère qui se dégrade + ma mère qui est au Brésil en ce moment.

Cela fait un an que j'essaie de redresser la situation comme je le peux, que je me bats contre vents et marées: rien à faire, pour manipuler sa mère et tout son monde, il est très fort. Tellement qu'il a compris avec précision où se trouvent les faiblesses de chacun!Il est tellement tordu qu'il arrive à me faire passer pour une hystérique aux yeux des autres... Il est tellement tordu qu'il arrive à me faire passer pour une hystérique aux yeux des autres...

Si ce  n'était la promesse que j'avais faite à ma mère la veille de son voyage et la lourde responsabilité qui plane au-dessus de moi pendant son absence (vu que mon frère est mineur), je vous assure que j'aurais plié mes cliques et mes claques hier. La goutte d'eau finit toujours par faire déborder le vase. Et comme je ne supporte plus ce pays, c'aurait été l'occasion à ne pas rater...

Je suis fatiguée, épuisée moralement et physiquement, j'ai usé tout mon latin et toute ma psychologie dans ce cas précis. Le pire est surtout cette sensation d'être en train de se battre toute seule, isolée. J'ai peur d'accuser la folie un de ces jours et de faire n'importe quoi. Je prendrais bien une dose de valium...

"Respecter l'autre, c'est le considérer en tant qu'être humain et reconnaître la souffrance qu'on lui inflige." [Marie-France HIRIGOYEN]
Extrait de Le harcèlement moral
 

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mercredi 6 juin 2007

Cette Infernale Boîte à Musique

«La douleur est une bonne source d’inspiration, et que les zones d’ombre du passé montrent au stylo la direction.»
[ Grand Corps Malade ]Je dors sur mes deux oreilles

Oui, elle est là, la période, la phase, l'étape tant redoutée du deuil: la détresse. Le chagrin, la culpablilité, le sentiment oppressant de solitude et d'isolement. D'inutilité. Tout ça à la fois. On ne veut pas admettre que le monde continue de tourner. Et pourtant il tourne. Il tourne tellement bien qu'il ne s'aperçoit pas que certains se sont retirés de la danse, et regardent le spectacle, dans un coin, à part, attendant qu'un participant s'en rende compte, lui tende la main et l'invite à nouveau sur la piste...

Cette même piste où l'Absent ne dansera plus... mais où ses traces demeurent à jamais. La présence de ses traces ne fait que rappeler la douloureuse absence.  La Marginale, assise sur le banc de touche, ne supporte plus cette musique et ne comprend plus les pas de danse des participants. Car pour elle, cette danse n'a plus aucun sens. Peut-être est-ce pour cela qu'elle s'en est retirée de son plein gré?!

Alors, elle attend et profite de son retrait, ainsi que de la distraction des danseurs, pour écouler tout son chagrin, qu'elle ne peut comprimer.

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mardi 5 juin 2007

Saison de Pluie et Autres Conséquences

Alors là, je ne comprends plus rien. Je pensais que mon organisme était solide et qu'il prisait le temps digne de l'automne; mais je constate que selon les moments, au moindre coup de vent, c'est la catastrophe. Peut-être que je défie trop les températures?

J'ai pris froid il y a quelques jours, mais je n' y ai pas vraiment prêté grande importance. Et du coup, je me retrouve avec une toux dérangeante, un mal de gorge pénible, nez bouché, état fiévreux! Tout ce que je déteste et ai du mal à supporter. Surtout que ce genre d'intrusion ne dure pas plus de deux ou trois jours d'habitude. Mais là ça fait plus d'une semaine et j'en ai marre!!!

Depuis trois jours, j'oscille donc entre tisanes au citron et à l'ail (je vous assure, ça fait du bien) et médocs divers. Plus l'insuline de Compagnon Diabète. Un sacré cocktail, moi je vous le dis. Voici donc mon fidèle attirail au bureau, pas plus tard que cet après-midi:

Sp_ciale_Cr_ve

Bon, l'image est un peu floue, mais c'est pour vous faire une idée. Pénible. Bien sûr, ma tasse de thé ne me quitte jamais!

Comment combattre ces méchants qui s'incrustent comme Grisette? Au fait, je pourchasse toujours tant bien que mal cette dernière. Un calvaire, je vous dis. Des nouvelles au prochain épisode...
Quant à A., il a pris son avion hier et s'est envolé vers ses contrées lointaines. Je n'ai pas pu lui exprimer le fond de mes pensées. Incroyable que je bloque toujours à son propos! Lâcheté, quand tu nous tiens... Mais il reste toujours le papier et le stylo magique dans lequel je pourrai m'épancher. A suivre!

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dimanche 3 juin 2007

J'écris Parce Que...

J'écris, parce que:

- J'adore ça, c'est ma nature, mon adrénaline!
-Il s'agit de mon meilleur mode d'expression (jusqu'à présent...)
-C'est une manière d'enjoliver ou de masquer mon quotidien (à tous les coups)
-Je ressens ce besoin de mettre des mots sur ce qui fait mal, fascine, obsède, taraude, préoccupe...
-C'est une façon de faire face, de près ou de loin, à mes propres démons
-Cela soulage ou guérit
-Cela permet d'accéder à une sorte de vie parallèle, dans laquelle on pourrait tout réinventer
-C'est le seul monde dans lequel je suis maître de tout
-Cela me transporte et me fait rêver
-Je parviens toujours à en tirer de superbes leçons
-Je privilégie le moment où mes personnages sortent du papier et me dictent la suite de l'histoire
-J'adore flirter avec les frontières de l'écrit et du réel
-Mon coeur a sans doute ses raisons!

(Et la réponse à votre question est non, je n'ai pris ni fumette ni hallucinogènes ce soir...)

vendredi 1 juin 2007

Tout Commence par une Tasse de Thé

Eh oui, ma journée débute souvent telle quelle: avec une tasse de thé. Cela ne veut pas forcément dire que je vais m'en faire une au saut du lit (cela n'a jamais été le cas), mais c'est avec une tasse de thé que mon cerveau se dégourdit et que mes idées émergent de la brume. Pourquoi, je me poserai la question une autre fois, de toutes les façons, chacun ses vices que la raison ignore!

Mais aujourd'hui, jusqu'à présent, malgré les trois tasses de thé, je suis encore dans le brouillard, je suis fatiguée. Il est vrai que je ne dors pas énormément, ces derniers temps. Je veux tellement avoir le temps de tout faire et surtout prendre le temps de tout faire, que forcément, les journées ne sont pas assez longues... Il est déjà près de 18 heures lorsque je rentre généralement du boulot. J'aime bien me détendre avant de me lancer dans quoi que ce soit, donc je regarde un peu la télé, prends une douche, écoute de la musique, vais sur le Net, écoute mon émission à la radio, bouquine un peu... et dans tout ça, il est facilement près de minuit. Et là, bien sûr, j'estime que ma journée n'est pas finie puisque je ressens le besoin d'écrire!!!

Le véritable problème, enfin mon plus grand, est celui de rester concentrée assez longtemps sur ce que je fais. Ainsi, je passe facilement de mes écrits au Net, ce qui amène à me distraire, à me perdre dans mes idées et à perdre du temps, donc le peu d'énergie qui me reste au bout de la journée (ou plutôt de la nuit?!)... Et s'il arrive que j'aie eu l'intention d'écrire et que j'abandonne finalement mon projet, à force d'avoir traîné et d'être physiquement fatiguée - car il faut bien dormir à un moment - , à tous les coups le lendemain je suis d'humeur frustrée et massacrante. Et on peut dire que cela arrive fréquemment, car je n'ai pas le temps de tout faire. Et dire que n'ai pas encore de mari ni d'enfants!

(Il est vrai que j'ai Compagnon Diabète aussi, tiens, j'ai oublié de l'inclure dans le programme, celui-là!)

Bien sûr, sans compter les sorties à l'Espresso (mon Café fétiche) en semaine, qui ont lieu de temps en temps et que je ne prévois pas forcément...

Tout ça pour dire qu'aujourd'hui, je n'ai pas vraiment encore les yeux en face des trous, j'ai le cerveau qui tourne un peu au ralenti, mais je suis apaisée. J'ai réussi hier soir, entre minuit et une heure du mat', à me lancer dans l'ébauche de mon roman. Ca faisait un bail que je n' y avais plus touché! Du coup, cela m'a requinqué et redonné une énergie folle (contradictoire par rapport à mon état physique ce matin?!)...

Cette sensation de bonheur, qu'est-ce que je devrais la ressentir plus souvent! Tous les jours...

P. S. : Vais m'occuper du sort de Grisette dès ce soir et vais résoudre tout ce cafouillis sentimental avec A.!

jeudi 31 mai 2007

Nouvelle Locataire: Grisette

Bon, mieux vaut en rire qu'en pleurer. L'écriture fait partie de mon quotidien, il est donc normal que le quotidien alimente mon écriture... Après nombre d'hésitations, je tiens à dédier cet article au nouveau sujet qui me cause bien des tracasseries: il s'agit de Grisette.

Je partage un T4 avec ma mère et mon frère, pour ceux qui ne seraient pas encore au courant! Nous sommes donc trois et, vu que ma mère est à Rio pour cinq semaines, théoriquement nous sommes deux occupants dans l'appart' pour le moment. Seulement voilà: depuis quelques jours, nous avons reçu une invitée-surprise, qui n'a pas été invitée et qui est même largement considérée comme une intruse: Grisette.

Grisette est une petite souris, qui a élu domicile dans nos locaux. Le petit souci est que, vu que l'appart' est situé en plein centre ville, est astiqué de fond en comble tous les matins, que nous mangeons toujours proprement et que nous ne laissons rien traîner, nous nous demandons bien ce qu'elle vient chercher ici, surtout en hauteur!

J'ai une sainte horreur des souris et de tout autre rongeur d'ailleurs. Je ne les supporte pas. J'en perds même le sommeil! Depuis quelques jours, j'essaie donc de traquer l'importune, pour lui faire comprendre qu'elle n'est pas chez elle, lui faire entendre raison et la forcer donc à quitter les lieux. Après tout, elle n'était pas là lorsque nous avons signé le contrat de bail! Mais Grisette s'obstine et n'éprouve aucune honte à se balader partout. Comme elle a décidé d'élire domicile dans ma chambre, depuis quelques jours je fais chambre à part et passe mes courtes nuits au salon.

Nous avons acheté des mini-croquettes censées l'indisposer au plus haut point, mais je crois qu'elle n'a pas trop d'appétit (ou alors elle se nourrit ailleurs, ce qui craint pour nos papiers et toutes autres affaires, ou devrais-je dire mes affaires?!). J'ai demandé conseil partout, mais j'ai vaguement l'impression que tout le monde s'en fout et que cela ne dérange pas outre mesure que je me sente envahie et violée dans mon espace intime.

On m'a conseillée de préparer un appât - constitué de crevettes + cristaux de croquettes néfastes -, et de la laisser venir grignoter, grignoter, grignoter. Dans quelques temps, m'a-t-on dit, Grisette aura définitivement disparu de nos vies, ainsi que de la carte. Oui eh bien, je ne demande qu'à voir. Et vite, par pitié. Je ne supporte plus cette colocation. Elle me ronge de partout (je ne crois pas si bien dire)...

Si quelqu'un dispose d'un coin, d'un trou ou d'un quelconque autre terrain à louer pour Grisette, toute proposition est bienvenue et vivement attendue. Je lui transmettrai le message. Merci de votre attention!

mardi 29 mai 2007

Il Pleut, Il Pleut, Bergère...

Il pleut depuis deux bonnes heures à Yaoundé. Deux heures équivalent presque au déluge en saison de pluie ici! C'est sûr, mieux vaut être à l'intérieur qu'à l'extérieur... Il fait gris, aussi, et un peu froid.

D'habitude, j'aime bien ce temps-là, parce qu'il me rappelle la fin de l'été hambourgeois et l'automne toulousain. J'adore cette fraîcheur qui s'installe au-dessus de la ville, après l'averse. C'est reposant et j'arrive généralement à me retrouver un peu.

Mais là, j'ai l'impression qu'il fait gris et froid en moi aussi. C'est incroyable cette sensation de vide qu'A. m'a laissé. D'ailleurs, je ne lui ai toujours pas écrit (en passant, celui-ci repart dans quatre jours pour Montréal). Pourquoi??? Parce que je sens bien que ça ne me mènera à rien (à vrai dire, je n'en sais rien, ce n'est pas moi qui distribue les cartes!). Ca n'aboutira probablement à rien de bon, j'en ressortirai une fois de plus meurtrie avec une bonne gifle. Comme les fois précédentes. Ressentir sans savoir ce que l'on veut vraiment, c'est horrible. Moi qui trouve mes mots avec aisance à l'écrit, quoi de plus frustrant que de ne pas pouvoir mettre des mots sur ce que l'on ressent...

Il pleut, il pleut des cordes. Drôle que je sois née au soleil, mais plutôt attirée vers le temps brouillard et venteux! OK, j'abandonne mon regard vautré sur la fenête et je retourne à la paperasse du bureau.

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lundi 28 mai 2007

Compagnon: Panique à Bord ce Matin

On a frôlé la catastrophe aujourd'hui avec Compagnon Diabète. C'est bien connu, les relations de couple présentent toujours des hauts et des bas...

J'avais passé une commande d'insuline à la Pharmacie des N. il y a une quinzaine de jours, parce que l'une des deux insulines que j'utilise (celle du soir qui a une durée de24h d'action) touchait à sa fin. On m'a assuré que la commande serait là le 20 mai au plus tard. Et hier soir je me rends compte que la cartouche est vide, je n'en ai plus! Ce matin, je m'apprête donc à aller voir Docteur pour l'ordonnance et la Pharmacie pour récupérer la bouffe de Compagnon. Je passe un petit coup de fil avant quand même, par précaution, on ne sait jamais...! Là, catastrophe, à cause de tous les fériés du mois de mai, il y aurait eu pas mal de retard, la commande ne serait pas arrivée, me dit-on. Mon sang n'a fait qu'un tour et Compagnon, qui déjà depuis hier était de bien mauvais poil, s'est indigné de plus belle. En fait, quand il s'agit de sa bouffe, il n'est pas du tout patient et le fait payer très cher. Bien sûr, ce n'est que moi qu'il vise, il estime que je lui dois respect, reconnaissance et attention.

Mais où trouver la bouffe de Compagnon? Difficile, il ne se contente que des mêmes produits (Humalog et Lantus) et ceux-ci arrivent de l'Europe... J'étais vraiment désemparée, et si aucune pharmacie ne disposait de Lantus sur le moment?

Après bien des heures de stress, pendant lesquelles Compagnon n'a pas arrêté de grincher et de me fatiguer, la Pharmacie des N. m'a rappelée. La commande serait arrivée aux alentours de 15h, je pouvais venir chercher mon Salut! Vous voyez ce que ça fait, d'être dépendant de quelque chose, quand on n'a pas le choix, c'est terrible. C'est le quotidien de tous les diabétoches...

Maintenant, tout est plus ou moins rentré dans l'ordre. Compagnon a été servi. Mais il s'est tellement énervé dans la journée, qu'il est encore d'humeur grognon. Pourtant, j'ai fait ce que j'ai pu! D'accord, il est vrai que je suis un peu tête en l'air depuis que j'ai revu A., et Compagnon ne permet pas que quoi que ce soit ou qui que que ce soit passe avant lui!

En ce qui concerne A., une partie de moi me dicte de lui écrire, à défaut de lui parler avant son départ. Mais je suis plus douée pour les romans que pour la réalité, je crois!!! La soirée porte conseil, dit-on.

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dimanche 27 mai 2007

Un Air de Déjà-Lu

Je viens à l'instant de revoir A., mon ex. Quand je dis ex, je précise qu'il ne s'agissait pas d'une relation en tant que telle, en fait plus d'un flirt suivi d'une écartade. N'empêche, comme mon coeur rebat à chaque fois que l'on se revoit (même si on ne se voit pas très souvent!), je le considère comme un ex. Ne cherchez pas à comprendre, c'est sans doute trop compliqué, comme toutes mes histoires, d'ailleurs.

On a bien discuté, cela faisait quand même cinq ans que nous ne nous étions pas revus! Il n'est là, comme d'habitude, que pour très peu de temps... Et vu les distances géographiques hallucinantes auxquelles nous sommes toujours soumis, c'est un peu difficile de trouver un créneau... On ne s'est pas du tout remémoré le bon vieux temps, mais avons plutôt  parlé de choses et d'autres. Ca a fait du bien... Même si le moment de prendre congé m'a laissé un goût amer. J'aurais souhaité qu'il reste un peu plus, qu'on discute et rigole davantage! Ou plus si affinités? Difficile de savoir. Oui, une partie de moi aurait probablement voulu plus, mais ça ne cadrait pas avec le contexte. Alors...

Cette histoire d'amitié entre ex, je suis formelle, je n'y crois définitivement plus. C'est la politique de l'autruche, c'est tout! On ne peut pas être ami avec quelqu'un que l'on a désiré plus que tout... Non, ce n'est pas possible, ce n'est pas concevable. J'ai un pincement au coeur, décidément je ne tire aucune leçon de mes erreurs passées: pourquoi ne pas avoir le courage d'évacuer tout cela? Mais comment? En lui disant? Qu'est-ce que je risque? Rien de plus que d'habitude.

Nostalgie, quand tu nous tiens! Ou devrais-je plutôt dire désir quand tu nous tiens?!

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Net et Autres Rêveries

Ca doit faire presque quatre heures que je suis non stop sur le Net, en train de chatter avec une copine. C'est vrai que je ne l'ai pas vue ni eue au téléphone depuis un moment. Mais du coup, là, ça me fait réaliser que je n'ai rien fait de ce que je voulais faire ce week-end...

Je n'ai pas terminé le livre de Madeleine WICKHAM (Des Vacances Inoubliables), que je m'étais promis de finir (pourtant, il est captivant, mais chez moi, souvent, la paresse est plus forte)...; je n'ai pas rangé ma chambre et toute la paperasserie qui encombre mon bureau depuis plusieurs jours...; je ne me suis pas occupée de mon linge...; je ne me suis pas occupée de mon projet de roman...; je ne me suis pas occupée assidûment de la surveillance de Compagnon le Diabète...; je ne me suis pas occupée du reste de la paperasse administrative de Papa ni des faire-part de remerciements pour le soutien apporté lors de sa disparition...; bref, j'ai traîné, paressé, glandouillé depuis hier matin. En même temps, c'est ce que je sais faire de mieux, alors je ne sais pas pourquoi je me plains!

C'est ainsi que j'ai pratiquement passé une nuit blanche. Ne pensez pas que je me sois trop occupée ou affairée à une tâche quelconque, loin de là! J'ai glandouillé, médité, me suis posée des tas de questions, ai refait le monde, sans toutefois arriver à résoudre ni mes problèmes, encore moins ceux du monde. Mais pendant que le monde dort, Laura veille sur eux, comprenons-le comme ça.

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jeudi 24 mai 2007

Ma Mère Outre-Atlantique

Si ce n'était pas les circonstances (santé inquiétante de Grand-Mère), j'en viendrais presque à envier ma mère. En fait, je dois l'avouer, même si c'est très déplacé: je l'envie. Après un voyage long et épuisant, elle est enfin arrivée ce matin à Rio de Janeiro et est auprès de sa famille. (Soupirs) J'aurais quand même bien voulu y aller aussi, je rêve de vacances et surtout de revoir des visages chers et familiers. Mais bon, chaque chose en son temps, n'est-ce pas?

Je vais atterrir à Toulouse cet été, donc je vais éviter de me plaindre!!!

Je ne ressentirais pas ce besoin constant de fuite et de vacances si je me sentais réellement dans mon élément à Yaoundé... Mais la vérité, c'est que je suis un peu larguée, ici. Ma famille est dispatchée dans les quatre coins, mes amis sont entre la France et l'Allemagne, pour la plupart, et j'essaie toujours de me faire une petite place à Yaoundé (non, ce n'est pas tout à fait vrai, en fait, je ne fais pas beaucoup d'efforts, j'attends que ça se passe). D'habitude, je n'ai aucun problème d'adaptation, n'ai-je pas toujours été un petit oiseau migrateur? Mais là, je dois admettre que ça traîne et que je n'arrive pas à me faire à la vie d'ici. Je vis à un rythme différent et décalé. Ca ne me gêne pas tout le temps, la plupart du temps, je dirais presque que ça me convient (j'ai toujours vécu dans mon cocon à un rythme décalé depuis l'enfance, de toute façon)... Mais par moments, oui, ça pèse. Pas la solitude, mais l'isolement.

Mais revenons à nos moutons. En tout cas, ça doit lui faire tout drôle, à ma mère, d'être sur son sol. Depuis tant d'années! En voilà une qui a dû se sentir un peu isolée de sa famille tout ce temps-ci. Là, elle retrouve sa ville magnifique, riche en couleurs, scintillante, pétillante... et ses habitants plein d'entrain, souriants, travailleurs, en joie de vivre, fêtards, très fêtards...

(Soupirs) Quand je vous dis que ça donne envie, je n'aurais pas dû commencer à m'étendre là-dessus! En tout cas, je suis super contente pour elle, c'est comme si j'y étais et que la joie était mienne!

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mardi 22 mai 2007

Compagnon de Ma Vie...

J'hallucine. Ca fait des lustres que je ne m'occupe plus consciencieusement de mon Compagnon le Diabète. Je fais toujours toutes les piqûres, mais je ne fais pas tant attention que ça à ce que je mange et à ce que je bois... En plus, je ne surveille plus ma glycémie de près depuis quelques mois. Il faudrait vraiment que je m'y mette. Parce que Compagnon me fait la gueule depuis des semaines et, qu'à cause d'autres soucis et occupations, je ne m'en suis pas rendue compte et m'en suis même contre-balancée.
Je crois aussi que la mémoire me rappelle cruellement que ça fait bientôt quatre ans que j'ai fait mon coma diabétique et que j'ai failli y laisser ma peau. J'y pense aussi parce que le diabète est le sujet central du roman sur lequel je suis en train de travailler. Il faudrait bien pouvoir tirer une leçon de tout ça!

Je pense qu'en ce qui concerne les bonnes résolutions, on a souvent la mémoire très courte. Il suffit qu'un évènement heureux se présente, pour que l'on fasse table rase des leçons qu'on est censé tirer de nos erreurs ou de nos négligences. Pourtant, les erreurs, quand elles nous occasionnent une deuxième chance, nous permettent d'avancer, de faire en sorte que l'on ne prenne pas le même mauvais chemin une fois de plus.

Compagnon Diabète, je l'avoue, même si on se connaît et que nous vivons ensemble depuis bientôt 15 ans (24 juin, anniversaire de couple!) m'étonnera toujours par sa sournoiserie. Tout en restant dans son coin, des fois sans dire mot, il s'impose tout de même drôlement dans ma vie et parvient même à faire quelques dégâts, si je ne fais pas gaffe... Il surveille mes horaires, ce que je mange, veut passer du temps avec moi (pour qu'on soit commes les autres couples, quoi!) et déteste quand je suis stressée ou angoissée. A ce moment-là, si je ne me plie pas à ses exigences, c'est la galère: il fait la gueule, devient hargneux, m'empoisonne la vie et m'épuise. Bref, le compagnon typiquement possessif et paranoïaque! Il y a quatre ans, quand il s'est rendu compte que je le méprisais et que je voulais le quitter, il m'a administré une dose presque mortelle d'acétone (ultra toxique pour l'organisme), j'y serai presque restée, si ce n'était le SAMU et le CHR de Toulouse.

Comme je ne peux pas m'en séparer et qu'il s'agit d'une union forcée, il faut bien que je m'y fasse, à mon Compagnon Diabète. Selon lui, nous nous sommes jurés fidélité. D'accord, je vais faire un effort et me faire une raison!

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lundi 21 mai 2007

Mon Blues

Depuis cet après-midi, j'ai le cafard. Nous avons fini de vider la maison que Papa louait, rendu les clefs au propriétaire, rangé les cartons ailleurs et rapporté quelques-unes de ses affaires et objets chez nous. Le fait de revoir tous ces objets m'a foutu le cafard.

Maman est toute affairée et prépare son départ pour le Brésil. Comme tout se précipite et qu'elle s'en va déjà demain soir, je n'ose pas l'encombrer avec mon coup de blues. Pourtant j'aimerais bien, ça me soulagerait peut-être un peu. Je me sentirais peut-être sensiblement moins seule et moins meurtrie.

Ca y est, la phase de réalisation est arrivée. Il faut réaliser que la personne s'en est allée. Devant l'évidence, deux solutions possibles: le refus ou l'acceptation. La tête et la raison exigent l'acceptation, le coeur, le refus. Accepter me donne l'impression que je vais oublier, donc trahir sa mémoire. Pourtant, je sais que, dans le fond, ce n'est pas vrai. Mais en tout cas, c'est ce que je ressens présentement.

Mes deux parents ont toujours été le centre de ma vie, ma raison de me lever chaque matin. Si je dois accepter que mon père est parti, quelle raison aurai-je désormais de me lever tous les matins? Je vais avoir du mal à remplacer mon père, même si je fais un transfert d'affection par la suite, ça ne va pas être possible. Je ne vais pas être hypocrite et prétendre que je tiens le coup. Si, par moments de la journée, je pense à autre chose, il y en a d'autres où je me rends bien compte que je ne le tiens pas.

Et pourtant, on s'approche du mois et demi et la vie semble avoir repris son cours pour tout le monde. Tout cela a un goût de cruelle injustice, et qu'il soit parti et que nous soyons obligés de continuer de tout faire comme avant, comme si sa disparition ne s'agissait que d'un simple détail!

Ce n'était qu'un cri du coeur.

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dimanche 20 mai 2007

Nos Blocages Affectifs

Dans quelle espèce de société vivons-nous... Pourquoi avons-nous peur d'exprimer nos sentiments, de faire confiance et de nous montrer tels que nous sommes vraiment? Bien sûr, il y a des exceptions, mais en général, l'être humain est ainsi fait. Il a peur de s'attacher, d'aimer, de se faire des amis, peur de souffrir, de se casser la figure. Je me plains, mais je fais partie intégrante de cette société, puisque je fonctionne aussi comme ça. Mais je me plains surtout parce que ça me révolte d'être comme ça.
Exprimer ses émotions... c'est pourtant quelque chose de si simple! Il suffirait de s'écouter un peu. Et d'abandonner toutes sortes d'inquiétudes et de préjugés.

La peur et la méfiance constante ne permet pas de nous épanouir, à long terme. Au contraire, elles ne font que placer des écueils inutile sur la route. En voulant trop se protéger, certes on finit par ne presque plus rien craindre, mais on passe également à côté de beaucoup de choses que nous aurions besoin de vivre.
Prenons mon modeste exemple: j'ai constamment peur d'afficher mes émotions devant les autres. Je bloque pour un "Je t'Aime", je doute quand il s'agit de faire confiance, d'exprimer un manque ou une envie ouvertement... j'ai l'effroi permanent de l'Echec. De la fausse route. Des épreuves. Alors que nous avons besoin de nous tromper et de nous dépasser pour mieux avancer.

Bon. A partir de maintenant, je vais travailler là-dessus. Par exemple, je vais avouer à R. qu'il va me manquer toute cette semaine où il sera à Paris. Que ses messages vont me manquer. Que je suis très contente d'avoir fait sa connaissance et que ce lien m'est très salutaire... Je parlerai de R. une prochaine fois, plus en détails. Vous voyez ce que je vous disais! Ce blog est mon journal intime et je ne suis même pas capable de m'exprimer sans retenue... Il y a vraiment du boulot!!!

Mais j'ai fait une tentative...

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vendredi 18 mai 2007

Solitude, Quand Tu Nous Fais Peur

Ma mère s'en va dans quelques jours à Rio de Janeiro, retrouver un peu sa famille. C'est génial, ça fait tellement longtemps qu'elle n'est pas repartie chez elle! Seulement, les circonstances ne sont pas très gaies, vu que Grand-Mère souffre d'un cancer généralisé et que le pronostic est très sombre...
C'est drôle, j'adore ma grand-mère, Dieu sait que je me suis fait du souci pour sa santé depuis deux ans et demi. Mais depuis la perte de Papa, je n'arrive plus trop à exprimer mes sentiments, j'ai du mal à me sentir triste par rapport à autre chose. Je ne sais pas à quoi c'est dû.
Maman s'en va donc, et je me rends compte que cela fait un an que je vis à nouveau avec elle et que nous ne nous sommes pas séparées. Là, elle part pour un mois et demi et bizarrement (puisque j'ai vécu seule pendant sept ans et que j'aime bien me retrouver),  j'appréhende un peu la solitude qui suivra. L'apppart' semblera bien grand.
En même temps, cela me ferait du bien aussi de me retrouver, de pouvoir écrire, lire, regarder des films, des séries et me réconcilier avec la musique en toute tranquilité. C'est sûr. Mais tout de même, je redoute cette solitude, parce qu'elle me laissera trop de temps pour réfléchir. Et que réfléchir me fera réaliser que je ne verrai plus mon père. Je sais, il faudra bien un jour que je réalise et peut-être est-il déjà temps... Mais pour le moment, il y a des choses auxquelles je préfère ne pas faire face.

Il y a bien longtemps que la Solitude ne m'avait pas fait peur. Il est vrai que je n'affectionne pas particulièrement de demeurer toute seule dans de grands espaces. Pour cela, mon T1 de 35m2 à Toulouse me convenait trop bien. Mais là, un T4... Bon, il faudra bien faire avec, on va se faire une raison. C'est sûrement moins angoissant que je ne me l'imagine.

Je vais aller me faire plaisir, cet après-midi, faire un tour chez la coiffeuse, ça me fera du bien!

mercredi 16 mai 2007

Du Chocolat Suisse pour mes 27 Balais!

Mes collègues m'ont accueillie ce matin avec une montagne de chocolat suisse pour fêter mes 27 balais! Erreur... ou plutôt, on va dire qu'ils ont visé juste, le chocolat, je trouve qu'il n'y a rien de mieux pour attendrir et réchauffer les coeurs! En tout cas ceux-là... Parce que le chocolat suisse, pour tout dire, je n'en ai jamais mangé de meilleur. Il n'y a pas à dire, la qualité suit.
C'est sûr,  mon compagnon le Diabète n'appréciera pas forcément. Il a un problème avec le chocolat, c'est certain. Et quand je côtoie celui-ci de près, Compagnon se fâche pendant toute la journée, voir le jour d'après... Mais Compagnon comprendra aussi qu'aujourd'hui c'est mon anniversaire et que, pour une fois, je peux tout me permettre!!! Ce n'est quand même pas tous les jours?!
Vive mes collègues suisses et vive le chocolat!

mardi 15 mai 2007

Lecteur Versus Auteur

Je me rends compte qu'il  existe un grand goufre entre le monde du Lecteur et celui de l'Auteur. Tous deux n'ont pas les mêmes objectifs. Le bon Lecteur est un juge impitoyable, le plus souvent. Avec la société de consommation qui tend à évoluer dans tous les sens, le lecteur devient plus exigeant. Il veut avoir une super bonne histoire à lire, une histoire qui le satisfasse de tous côtés. Mais qu'est-ce qu'une bonne histoire? Bon, tous les goûts sont dans la nature, chaque lecteur sait bien ce qu'il attend...

Moi, pour lire toutes sortes de livres et d'auteurs différents depuis près 20 ans, c'est sûr que je dispose d'une approche différente aujourd'hui. Bizarrement, l'histoire en elle-même m'importe, mais vient en deuxième position.

Je choisis d'abord selon le genre et le sous-genre. Une fois de plus, chacun ses goûts. J'ai toujours plus accroché avec les romans,  les biographies et quelques essais. Et pour les sous-genres, le roman général, le roman suspense, l'autofiction, etc. Donc généralement, habituée au style, je sais généralement à peu près à quoi m'attendre. Ainsi, je ne m'aventurerai pas du côté de la science-fiction car je me doute que j'aurais du mal à suivre la logique et donc, à accrocher avec l'histoire.

Je mise ensuite sur le style. C'est pourquoi, avant d'acheter ou d'emprunter un bouquin, je le feuillette. Une fois le livre en ma possession, je dois à tout prix accrocher avec le style. Et le style est généralement propre à chaque auteur.

Je regarde de quelle façon il raconte l'histoire. Quel vocabulaire utilise-t-il, quelle est la présentation générale? Sur quel ton (dramatique, enjoué, confidentiel, humour, révolté, passionné?!)? Ainsi, je pars du principe que la forme peut davantage sauver un livre que son fond. Une histoire de merde peut être racontée dans un style de telle sorte que le lecteur ira jusqu'au bout, même si dans le fond, l'histoire ne lui plaît pas. De même, une histoire intéressante peut être racontée dans un style très compliqué, tordu, difficile à percer (je pense à ma consoeur Amélie Nothomb, j'aime beaucoup l'auteur, mais pour certains bouquins, j'ai eu du mal à m'en sortir avec le style), qui peut faire en sorte que le Lecteur se paume en cours de lecture et finisse par ne rien comprendre au message que l'Auteur aura voulu passer.

Ensuite, je jauge l'histoire. Il faut que je puisse me glisser dans la peau des personnages. Que je puisse rentrer dans leur monde, ressentir ce qu'il ressentent. Peu importe que dans la vie quotidienne je sois comme eux ou pas. Il faut que je m'imprègne totalement de l'histoire, jusqu'à oublier ce qui m'entoure. L'Auteur y est pour beaucoup, mais le Lecteur se doit également de faire des efforts. On ne peut pas enrôler quelqu'un qui ne le désire pas.

L'Auteur, lui, vit dans un monde parallèle. Il peut écrire pour un millier de raisons différentes, mais s'il montre ses écrits, c'est, à coup sûr, qu'il cherche à faire passer un message. Et ce message, le Lecteur ne le perçoit pas forcément: soit il fait fausse route, soit l'Auteur s'est arrangé pour bien brouiller les pistes (intentionnellement ou pas). Quoi qu'il arrive, il a passé le message: le Lecteur, s'il le reçoit, l'interprète à sa façon, selon sa personnalité et son état d'esprit...

Le Lecteur fait souvent l'amalgamme entre l'histoire et l'Auteur. Hors, mis à part les autobiographies, l'Auteur se détache toujours de ses personnages, quelles que soient les similarités. A quand la confrontation Lecteur Versus Auteur?

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lundi 14 mai 2007

Youpi!

Je suis contente, je suis trop contente!!! J'y suis arrivée, contre vents et marées à concevoir et à éditer ce roman...
C'est vrai qu'il aurait été peut-être plus facile de trouver un éditeur, quoique se trouver un éditeur relève également du parcours du combattant...
Mais pourquoi cherche-t-on à tout prix un éditeur? J'ai ma propre opinion là-dessus: l'éditeur est quelqu'un qui finance tous frais d'édition et de publication et qui se charge de coordonner la vente et la publicité de l'oeuvre. Vu comme cela, ça a plutôt l'air sympa... Tout ce que l'auteur a à faire dans ce cas, c'est écrire et le reste est pris en charge.
La contrepartie est la cession des droits d'auteur (en gros, l'éditeur fait ce qu'il veut de votre oeuvre, la vend à qui il veut, où il veut, en 100 ou ou 10 000 exmplaires s'il veut), sans oublier que si le gentil éditeur prend le risque de miser sur vous en publiant votre oeuvre, donc en dépensant de l'argent, il va falloir que l'oeuvre soit vendable, voire commerciale. Tout ce qui sera susceptible de nuire à la vente doit être changé, modifié, réécrit, retravaillé. Pas la peine donc d'écrire une histoire à dormir debout (pourtant, j'aime bien les histoires à dormir debout!) Bien sûr, il faut être humble. On peut bien retravailler un texte, nous ne sommes pas parfaits. Mais retravailler selon le souhait et le goût de qui? C'est qui l'auteur?
Ce côté-là peut être particulièrement pénible, voir inacceptable. Même avec toute l'humilité du monde, certains auteurs passent des mois sur leurs écrits, voir des années. Et quelqu'un sorti de nulle part veut changer des paragraphes, des pages, sinon des chapitres entiers de l'oeuvre? C'est un peu hard...

De l'autre côté, si on fait impasse sur l'éditeur, ce n'est pas toujours facile non plus.
On doit tout financer et tout faire soi-même: écriture, saisie, lecture et X relectures, mise en page, couverture, frais d'impressions, vente et promotion. Seul (très peu, mis à part les concernés, ont idée du sentiment de solitude et de l'isolement que cela représente). Bien sûr pour ceux qui souhaitent vendre leurs oeuvres. On y laisse beaucoup d'énergie, de frustrations, de nuits blanches, de maux de tête, de sous et de temps.
Est-ce que ça paie? Ca dépend de ce qu'on cherche à gagner. Si c'est l'argent et la reconnaissance que l'on souhaite, il faut changer de moyen, ce n'est pas en s'auto-éditant qu'on y arrive (sauf rares exceptions). Si on le fait pour soi-même, par passion, par conviction ou foi en son projet, c'est à tenter, même si le chemin est parsemé d'embûches. Il n'y a pas meilleure satisfaction et sentiment que de voir son livre fini, qu'on a réalisé comme une grande!

A bon entendeur,  salut.

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dimanche 13 mai 2007

Réflexions

La vie est trop courte. Eh oui, il faudrait peut-être davantage songer à faire des choses qui nous plaisent vraiment. Alors, plus de temps à perdre! Dès à présent, profiter de ceux qu'on aime, des personnes qui manifestent de l'attention envers nous. Ne plus s'embêter avec les hypocrites! Ne plus se prendre la tête avec des choses inutiles...

Ne pas se laisser empoisonner par les régimes (à bon entendeur, confrères diabétiques!), un carreau de chocolat ou un morceau de tarte de temps à autre ne tue pas, la preuve, je suis encore là! S'habiller comme on veut, la mode ne prouve rien et change tous les jours.

Ne pas avoir peur d'aimer (je devrais prendre exemple!), c'est cela qui constitue, le plus souvent, le souffle de la vie! S'entourer de gens vrais et simples, le snobisme, jusqu'à preuve du contraire, ne paie pas et n'apporte pas plus d'amis que ça.

Se laisser guider par sa ou ses passions; non, non, ce n'est pas vieux jeu. Pourquoi sinon disposerait-on d'un coeur?

S'ouvrir au monde, cela apporte plus d'expérience qu'on ne le croit!

Voilà, pour le moment, il ne me vient plus rien à l'esprit... Peut-être tout à l'heure?

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samedi 12 mai 2007

Laura KITA KEJUO - Choc Temporel (Roman)

Couverture_Choc_Temporel

Auteur: Laura KITA KEJUO

Titre: Choc Temporel
(Roman)


Publié en mai 2007 (réédité en décembre 2008)
©La Plume des Orangers, 2008
168 pages














(Copyright: La Plume des Orangers)
Marina, étudiante de 23 ans à l´Université du Mirail, recroise Ilyan, un ancien camarade de classe, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans. Malgré le voyage dans le temps et l’espace, rien n’a changé, puisqu’elle l’aime toujours. Même s'il ne l’a jamais su… Tableau très simple, autant saisir la perche que le destin lui tend ! Mais hélas, elle est devenue moins insouciante que dans l’adolescence, moins confiante, doutant de tout ce que la vie lui présente, désireuse pourtant de s’attacher. Ilyan, lui, semble manier le cours de sa vie, de ses sentiments, comme un pinceau. Sur le coup, il est poussé par l’envie de découvrir qui se cache derrière la camarade discrète et effacée de l’époque. A ses dépens…

Pour lire un extrait, c'est par ICI et pour commander le roman, c'est par .


                    Choc_T


Quelques réactions en vrac d´internautes et autres lecteurs...

"Ça accroche..."
"J´admire la sincérité et l'humilité avec laquelle le personnage avoue, se confie et met des mots sur ce qu'il ressent"
"Détrompez-vous... Choc Temporel est loin d´être uniquement un roman basé sur une histoire d´amour. Il relève des questions telles que la confiance en soi et en l´autre, les carrefours de la vie estudiantine, les non-dits, les apparences trompeuses, mais avant tout: les barrières que nous nous imposons, nous compliquant une vie à la base si simple, barrières qui nous empêchent de saisir le bonheur étant souvent à portée de main"
"Pas de cliché ! Pas d’histoire sentimentale lue et relue ! Plutôt un zoom sur les quelques mois qui marquent un tournant dans la vie de deux personnes. Les sentiments sont justes. L’histoire est bien menée. Il y a une alternance intéressante entre le récit de la narratrice et les notes éparses de l’autre personnage, qui permet de comprendre les ressentis des deux protagonistes à chaque rebondissement."
"Ce n´est pas un Mary Higgins Clark, et pourtant, on le lit d´une traite, en se reconnaissant plus ou moins en ces personnes ayant peur d´être heureuses"

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vendredi 11 mai 2007

A l'Ouest

Je n'ai pratiquement pas dormi. Enfin, si j'ai dormi, mais mal, ce devait être un sommeil agité. Ce qui fait que je suis vraiment à l'Ouest,  ce matin. J'ai la tête dans les vapes. Quand on doit bosser plusieurs heures au bureau, ce n'est pas l'idéal.

La vérité, c'est qu'entre les évènements de ces dernières semaines, le bureau et l'écriture, je suis épuisée. J'ai du mal à tout gérer en même temps. J'ai du mal à êre efficace au boulot et j'ai du mal à me concentrer et à me discipliner concernant ma vie d'auteur. Je ne suis pas en forme physique, j'ai sûrement besoin d'un peu de magnésium pour remonter la pente! Même le thé qui est mon remontant quotidien ne fait pas efficacement son travail, depuis quelques temps...

Il faudrait peut-être que je trouve tout simplement le moyen de me reposer... puisque mon corps me montre bien que le sommeil n'est pas une option! D'accord, je vais me reposer. Mais après la parution de Choc Temporel.

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jeudi 10 mai 2007

A la Bourre!

Encore et toujours... Et être à la bourre finit par stresser plus que tout. Hors on a besoin de sang-froid pour mener à bout certains projets. Mais sous la pression oppressante, c'est un peu délicat.

Cela nous ramène toujours à la même question que je n'ai pas réussi à élucider jadis chez la psychologue: pourquoi est-ce que je ramène toujours tout à la dernière minute, alors qu'il serait plus commode, plus judicieux de s'en charger dès que possible? Mystère. Peut-être que j'ai la réponse, mais que je fais la politique de l'autruche. Ce ne serait pas la première fois!

La discipline n'est pas quelque chose de facile. Du moins pour moi. Même si elle est nécessaire, c'est bien plus facile lorsque les autres sont en question. Quand il s'agit de soi, c'est une toute autre histoire. Je n'aime pas me sentir obligée d'accomplir des tâches, ça me donne l'impression de ne pas avoir le choix... et tout être humain aime avoir le choix, je le pense, du moins. Cela donne une sensation de liberté, illusoire à mon avis, puisque les choses ne se font pas toutes seules si on ne s'y met pas...

Je demanderais bien l'avis de Lucie G., ma Psy. Mais elle est à des kilomètres. Entre Toulouse et Yaoundé, comment gérer les séances? N'empêche, en dehors des relations professionnelles, elle reste chère à mon coeur. Elle reste la canne sur laquelle je me suis appuyée et qui m'a soutenue pendant longtemps.

Bon, tout cela ne résout pas le problème, comment je fais pour m'auto-discipliner? Et c'est toujours quand je suis face à la pression que je me dis que j'aurais mieux fait de m'y prendre autrement... Samedi, le roman doit être disponible. Et je ne suis pas prête. Vous voyez... je redoute toujours le moment, mais en en repoussant à chaque fois l'échéance. C'est terrible. Désespérant.

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mardi 8 mai 2007

Entrain

Allez, on se bouge pour la finalisation de ce roman, on se bouge! Tout doit être prêt dans quatre jours, c'est dire s'il y en a qui aiment bosser sous la pression...

Il a fait chaud toute la journée et même la pluie n'est pas parvenue à restaurer un brin de fraîcheur. Misère. Moi qui suis si sensible au temps et à l'atmosphère, ce n'est pas cela qui m'a motivée pour m'y mettre à fond la caisse! Il faut dire aussi que je suis encore sonnée par le voyage éprouvant de la semaine dernière. Le cerveau doit se remettre en marche...

Je me dois d'aller jusqu'au bout. Je me suis trop investie pendant deux ans et demi pour prendre ce projet à la légère. Quels que soient les retours et les impressions, je ne vais pas faire marche arrière. Je ne suis pas en train de dire que je ne doute pas, que je ne crains absolument rien. Ce serait mentir, car je suis une petite angoissée, anxieuse et stressée de la vie. L'écriture a toujours été la seule arme de courage dont j'aie disposé jusqu'à présent. Alors, il va falloir franchir le dernier pas, quitte à passer quelques nuits blanches de plus jusqu'à samedi.

Toute cette passion pour la lecture et l'écriture, qui enveloppe tout mon être, qui est force et auto-destruction en même temps, la fine membrane entre le Conscient et l'Inconscient, mêlant le quotidien aux personnages papier, ces mêmes personnages qui ne sont autres que l'entourage déguisé... cette réalité qui me déplaît et que je rêve de changer ou de réorienter, ces frustrations que je ne désire qu'atténuer, cette nostalgie chronique que je souhaite combler et la peine que je m'efforce de dissiper. Oui, tout cela fait partie de mon univers et constitue ma passion. Ce qui me fait me lever tous les matins...

Donc tout cela doit être exprimé, se vivre, s'épanouir! Mais je n'ai pas réponse à tout, je peux me tromper sur toute la ligne! Si tel est le cas, la suite le démontrera bien...

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lundi 7 mai 2007

Une Page qui se tourne

L'Evènement familial a donc eu lieu ce week-end. Je dois dire que, contrairement à toute attente, je suis extrêmement soulagée. D'un côté, parce que je me dis que la personne repose en paix et cela, auprès des siens. De l'autre, parce que les circonstances m'ont permis de faire connaissance avec la famille paternelle, que je n'avais pratiquement jamais vue!

Le fait de voir mes tantes, oncles et cousins m'a permis de retrouver la pièce maîtresse du puzzle de l'Identité Culturelle, que je cherchais depuis des lustres. Je sais enfin d'où une partie de moi vient. Je sais que j'ai un chez-moi et où se trouve la terrre de mes ancêtres... Singulier qu'il ait suffi d'un petit tour au village natal de mon père pour découvrir et me rendre compte de tout cela! Comme quoi tout voyage nous apporte de l'expérience...

La page peut enfin se tourner. Je peux enfin commencer mon deuil, quel que soit le temps que cela puisse prendre. Je suis très soulagée et très reconnaissante à tous ceux qui m'ont apporté, de près comme de loin, un brin de sympathie.

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jeudi 3 mai 2007

Boule d'Anxiété (2ème partie)

Bon, on va essayer de s'armer de courage pour affronter l'épreuve (les cérémonies). Je ne m'imaginais pas que cela pouvait être aussi difficile... De laisser quelqu'un partir. Pourtant, plus l'heure approche et plus je réalise péniblement que mon père est parti. Je me dois d'accepter qu'il a fait son temps. Mais ça fait foutrement mal. Je n'arrive pas à éloigner cette douleur qui m'opresse la poitrine, qui emplit mon esprit. Peut-être que c'est trop tôt...

J'aimerais bien redevenir une petite fille pour croire aux fées et à tous ceux qui, d'un coup de baguette magique, peuvent effacer les désagréments et rétablir un monde de contes. Ce serait tellement plus simple si on pouvait me ramener mon père, souriant et en bonne santé. Il me rassurerait lui-même en me disant que tout cela n'était qu'une très mauvaise blague...

Il est l'heure de se préparer. Un long voyage nous attend!

mercredi 2 mai 2007

Boule d'Anxiété

Je n'ai jamais été confrontée à un deuil de façon aussi proche que maintenant. C'est presque si je m'en veux de ne pas réagir et d'être totalement désemparée face à la situation. Comment fait-on face à la perte d'un parent? Doit-on continuer à se lever tous les matins et faire comme si de rien n'était? Se dire que la vie continue? Est-ce que cela résout le fond du problème?

Mais quel est le fond du problème? Le problème, c'est que je ne voulais pas que mon père s'en aille.  Je voulais qu'il reste, qu'on ait le temps de faire davantage de choses, le temps davantage de nous retrouver entre père et fille. Que l'on rattrape tout ce temps où nous avons été loin l'un de l'autre. Qu'il connaisse le futur homme de ma vie (s'il n'existe pas déjà) et voit ses petits-enfants naître et grandir...

C'est sûr que face à la maladie, il était préférable qu'il parte dans ces conditions, plutôt qu'à petit feu. C'est sûr. Mais enfin, quoi que le destin ait bien pu faire, et même s'il a bien fait, je suis d'avis que 58 ans n'est pas un âge pour partir. C'est l'âge moyen auquel on quitte ses activités professionnelles pour en envisager d'autres, se reposer, prendre des vacances, profiter de la vie!

Si seulement je pouvais me sentir moins bancale! Est-ce que le temps fait vraiment son oeuvre? C'est vrai, ça? Est-ce qu'il met du baume aux blessures, est-ce qu'il atténue la douleur et la peine? Je ne demande qu'à voir. Et vite, si possible.

mardi 1 mai 2007

Manque

C'est fou ce que souvent, par intermittence, toutes ces villes où j'ai habité me manquent et me hantent. C'est plus fort que moi, ça me colle à la peau, je n'arrive pas à m'en défaire... Quoi que je fasse. Mon esprit est perpétuellement entre Toulouse et Hambourg, villes telles des amants entre lesquels je n'arriverais pas à me décider.

De fait, je ne me décide pas, je ne sais pas où je devrais vivre. J'ai laissé une partie de mon coeur dans chaque coin du globe où j'ai vécu. Et c'est un peu difficile de récupérer ce coeur en entier sans faire davantage de dégâts! Alors je me languis et laisse parler mes souvenirs et le bon vieux temps en attendant de retrouver mes deux amants...

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Hallucinant

Je sais que je devrais déjà être couchée, mais une pensée me taraude l'esprit: vous avez entendu que Grégory Lemarchal est décédé? Je ne suis pas du tout fan de sa musique, mais enfin je trouve dommage de s'éteindre à un si jeune âge. Il y a encore beaucoup de recherches à faire en ce qui concerne certaines maladies, même s'il y a déjà eu d'énormes progrès... Enfin, il fallait que je l'écrive, parce que ça m'a vraiment touchée. C'est d'ailleurs suite à cette mauvaise nouvelle que je me suis documentée un peu sur le net, car je ne savais pas vraiment ce que c'était que la mucoviscidose.

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Premiers pas

Mes premiers pas sur Canalblog. Comme d'habitude, je n'arrive pas à trouver le sommeil, donc j'en profite pour écrire... Vu l'heure qu'il est, toute âme perdue sur cette planète dort. Mais en ce qui me concerne, j'ai encore les yeux grand ouverts! Et plein d'énergie à revendre, ce qui est plutôt rare à cette heure-ci... Mais bon, j'ai toujours été assez décalée avec le monde!

Encore quelques retouches pour mon roman et il sera enfin prêt pour la publication! Quelle joie!!! Quand on a bossé longtemps sur quelque chose, misé toute son énergie, passé des nuits blanches, on est quand même fier d'arriver au bout. Mais je ne suis pas encore au bout de mes peines. Alors, ne nous réjouissons pas trop tôt!

Je suis vraiment contente d'avoir atterri ici...

Posté par Laura Maya à 03:22 - Insomniaque - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

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