Le Retour de la Gribouilleuse
Je me suis remise à écrire. Pas si banal pour moi qui ne suis autre que l'Auteur dans tous mes états. Ces dernières semaines, cela n'a pas été une question de temps. D'énergie? De motivation? Sûrement. Quand je suis de fort bonne humeur, j'aime écrire, le besoin et l'envie croissent rapidement. Je suis très vite possédée, obsédée, fébrile, happée par mes personnages, jour et nuit.
Ben oui, j'ai toujours été une gribouilleuse. Lorsque je suis de très mauvaise humeur, les émotions me submergent également, et, de peur qu'elles ne me rendent folle, je préfère très vite les coucher sur papier, m'en servant dans mes histoires, ou simplement pour les exprimer.
Mais lorsque je suis vidée et apathique, rien à faire, blocus total. Pas moyen de rédiger une ligne, généralement. Ce qui n'est pas pour m'aider, lorsqu'on sait que le gribouillage est pratiquement mon seul moyen d'expression. Du moins, le plus efficace, jusqu'à présent. Donc, apathie =vide =page blanche =sentiment d'échec =angoisse =troubles et délires psychiques...
Voilà comment on passe du statut de gribouilleuse à celui de future patiente condamnée aux psychothérapies...
Je me suis donc remise à écrire. Et on va dire que les problèmes seront donc tenus à l'écart pendant quelques temps!