Archives Novembre 2009
vendredi 20 novembre 2009
Nous avons déménagé :)
Retrouvez désormais les aventures de l'Auteur Dans Tous Ses États sur http://gribouillistique.canalblog.com !!!
dimanche 15 novembre 2009
Dimanche. Et demain, on reprend
:)
On reprend la vie active, le FLE, la vie gribouillistique...
Et, pour ceux qui ne le savent pas, le déménagement du blog. Eh oui, car
le blog de l'Auteur Dans tous Ses États déménage sous peu, pour être
précis, le 20 novembre. On ne va pas bien loin, mais on bouge quand
même. Cette adresse sera toujours disponible et les archives
consultables à souhait. Mais pour les articles à venir et autres
bricoles, ce sera dans un autre voisinage!
Et surtout, vous aurez
des nouvelles de mon prochain livre... À suivre.
Semaine active, donc! Je vous invite à vous joindre aux évènements!
jeudi 12 novembre 2009
Grande première pour moi, en
direct de la ville de Rio, hier soir. Nous avons eu droit à un
"blackout", une coupure générale de courant dans la ville. Je rentrais
de Paumé-le-Bled, où je devais donner cours, aux environs de 22 heures,
et je longeais déjà ma rue, lorsque soudain, plouf, plus de lumière.
Immeubles dans le noir, rues dans le noir, plus de lampadaires, plus de
feux de signalisation, métro à l'arrêt, etc.
Bon, on ne va pas
dire que cela m'ait effrayée, avec Yaoundé, où les coupures de courant
faisaient plutôt partie de la routine, j'ai été vaccinée. Mais enfin,
pour Rio de Janeiro, c'était quelque chose d'un peu bizarre, du
presque-jamais-vu...
Le moins drôle pour moi a été de devoir
monter les huit étages à pied de mon immeuble, sans ascenseur. Eh oui.
Car nos chers ascenseurs ne marchent pas sans courant, évidemment, il
faut s'en douter. C'était toujours aussi peu drôle, lorsque, arrivant
dans l'appart', je me suis rendue compte que, sans courant, pas moyen de
toucher à l'ordi, et donc, pas moyen non plus de préparer mes cours
pour le lendemain... Toujours aussi moins drôle, lorsque, le temps
passant, pas de trace d'arrivée du courant dans la ville, la chère
compagnie nationale d'électricité adorée, la Light, n'ayant pas
pu trouver la solution miracle au pépin.
Il ne restait plus qu'à
se mettre au lit, en ayant auparavant bien pris soin de débrancher tous
appareils susceptibles de griller dès l'arrivée brusque du courant:
ordi, télé, frigo, etc...
Le courant est arrivé aux environs de
quatre heures du matin. Hallucinant. Je ne vous raconte pas le gros
capharnäum dans ma ville. Croyez-moi, on s'en souviendra.
Samedi 7 novembre 2009
Oui, c'est bien l'approche de la
canicule dans la ville trépidante de Rio de Janeiro. Ce n'est pas
l'approche, elle est bien là. L'hiver - du 21 juin au 21 septembre, par
ici - a à peine disparu que l'été bouscule le printemps, prêt à lui
ravir la place, impatient, ne voulant pas faire le rang comme toutes les
saisons... Vous vous rendez compte? Vraiment, les choses ne sont plus
comme avant... Les saisons ne faisaient pas leur loi, il me semble. Mais
les temps changent, paraît-il!
Aujourd'hui, il est tout juste
treize heures et la température est... heu.. plutôt élevée. Quarante
petits degrés, c'est tout. C'est sûr, ce ne sont pas les températures
estivales toulousaines, ici, car entre la mer et les coups de vent, on
arrive à s'en sortir... Mais tout de même, quarante degrés, on me
dira...
Après une semaine chargée en évènements et émotions
diverses, le week-end est presque déstabilisant. On aura passé toute la
semaine à tout faire pour se surpasser, être à la hauteur des attentes
de ses collègues, de ses élèves, ainsi que de ses propres objectifs
professionnels. Et j'ai survécu, tout n'était pas de tout repos, mais
l'expérience nous grandit, c'est l'essentiel, sans aucun doute.
Le
vendredi, on est déstabilisé de quitter cet univers récent, l'équipe
qui a su si bien nous mettre à l'aise, pourvu que cela dure, n'est-ce
pas... Qu'à cela ne tienne, lundi, tout reprend, de nouveaux défis,
nulle crainte que je m'ennuie, le pari semble gagné d'avance!
Bon,
je vais souffler, car mon petit organisme n'est pas encore habitué au
rythme effréné et si soudain, il lui faudra un peu de temps pour
s'accorder au nouveau quotidien. Alors, je vais au centre ville, lorgner
les magasins, me poser quelque part, prendre un pot. Avec cette
chaleur, on laissera le thé et le café pour une autre occasion, et on se
penchera plutôt sur quelque chose de bien glacé.
Et puis, plus
tard, je reviendrai m'occuper de mes gribouillages, qui méritent eux
aussi toute leur attention, on en conviendra?! Eh oui, tout cela, même
sous quarante degrés...
mardi 3 novembre 2009
En peu de temps, tellement de
revirements... Tant mieux, j'avais besoin de vivre d'autres expériences,
de m'enrichir et de voguer vers d'autres horizons. Les mois qui
suivront seront consacrés à l'étude et à la recherche, pour ce qui est
de voir à court terme, car former de charmants individus en Français
Langue Étrangère est loin d'être une tâche simple...
Mon besoin
d'écrire demeure tout aussi présent, et je finalise les préparatifs
avant la publication prochaine de mon essai.
Les petits et les
grands tournants sont traumatisants, mais: ils nous aident à nous poser
des questions sur nous-mêmes, nous évaluer, apprendre à nous dépasser,
nous allier de courage et de détermination pour affronter de multiples
défis. Vous ne trouvez pas?