Structure

Ouf. Il semble que quelques portes s'ouvrent et qu'il y ait une issue à ce mystérieux labyrinthe.

Je me suis lancée dans la pratique de nouvelles activités sportives et ai repris des cours intensifs d'allemand avancé (une petite mise à jour s'imposait, pour l'un comme l'autre), il y a dix jours. Plutôt mourir que de prendre le risque de voir s'engouffrer aux oubliettes une langue que j'ai tant bataillé pour apprendre et sauvegarder. Les amateurs des langues étrangères me comprendront.

Et oh, grand mystère, ces deux activités que j'ai pris le temps de caser dans mes fins de soirée, au quotidien, ont eu un effet inespéré sur mon physique et mon psychique. Un appétit retrouvé, un sommeil de bien meilleure qualité, une toute nouvelle disposition au réveil, les retrouvailles de ma concentration et de mon esprit de discernement (sans lesquels je ne suis rien en exerçant mes professions...)... et le meilleur pour la fin: des aptitudes remarquables, égarées à un certain moment l'an passé, à visualiser mes scènes, reprendre l'habitude des notes gribouillistiques, faire en sorte qu'un personnage occupant mes pensées dans la journée m'accompagne tout au long de celle-ci et ne me lâche pas, me laissant bredouille...

Tout ça en une semaine à peine! Je suis ébahie!

Il est vrai, je n'ai jamais voulu le croire, et pourtant, cela semble vrai: nous avons tous besoin de structure. L'infini ne nous est pas éternellement bénéfique.

En avant, marche.